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Mercredi 7 octobre 2020

de la Province de Gueldre recouvrent ordinairement […] et comme voús me demandé quil y at quelques fois des

difficultes pour le predicat qui se donnent aux Estats et particuliers je vous prie de me vouloir mettre par un petit

mémoire comme le Prince d’Isengien traitoit les uns et les autres cest a dire la forme et manière usité de touts les

Gouverneurs de lad

e

Province et quant au surplus je seraÿ bien aise de conferer avec vous en passant a Bruxelles »…

592.

Jacques NECKER

(1732-1804) financier, contrôleur général et ministre des Finances. P.S., en marge

d’une P.S. de Louis XVI (secrétaire), contresignée par le secrétaire d’État de la Marine Antoine de

S

artine

,

Versailles 19 mars 1780 ; 2 pages in-fol. en partie impr., sceau sous papier.

100 / 150€

P

asseport

pour « fourniture de fers, ancres, grapins et outils » (avec le détail des articles et leur nombre) en faveur

de

B

abaud de

L

a

C

haussade

« pour les magasins de l’Isle de France ».

593.

Michel NEY

(1769-1815) duc d’Elchingen, prince de la Moskowa, Maréchal d’Empire. L.S. « P

ce

de la

Moskowa », Wurzburg 8 avril 1813, au colonel en second

V

eran

, commandant provisoirement le 22

e

de

ligne ; 1 page in-4 (petites répar. au dos au scotch, encadrée).

250 / 300€

Il demande de « faire porter sur les contrôles des bataillons de guerre du 22

e

régiment, le nommé André Duflot,

conscrit de 1814 […] qui est attaché à ma maison. Aussitôt que cette formalité sera remplie, je vous serai obligé de

m’envoyer un certificat attestant sa présence et son activité de service, au régiment »…

594.

Robert NIVELLE

(1856-1924) général. 2

manuscrits

autographes (fragments) et

notes

autographes ; 10,

15 et 6 pages in-fol.

800 / 1 000€

J

ustification de

l

offensive

N

ivelle au

C

hemin des

D

ames en avril

1917

.–

Suite de la conférence de Compiègne

(pag. 2 à 11). Débats lors de la réunion à Compiègne, le 6 avril 1917, du président Raymond

P

oincaré

, du président

du Conseil, des ministres de la Guerre, de la Marine et de l’Armement, du généralissime Nivelle et des quatre

commandants de groupes d’armées. Castelnau déclare que l’offensive « s’imposait si on ne voulait pas laisser à

l’ennemi l’initiative des opérations » ; Franchet d’Espèrey ne dit « rien de bien saillant » ; Micheler déclare « de

la façon la plus catégorique que l’offensive était indispensable et qu’il fallait la faire sans tarder, sous peine d’être

devancés par les Allemands » ; Pétain soutient « une offensive limitée », mais immédiate… La démission de Nivelle

est refusée… –

Du choix du procédé tactique

(pag. 5 à [17]). « On m’a parlé sérieusement à moi-même du procédé

Nivelle-Mangin opposé au procédé Pétain. Je ne crois pas que le général

P

étain

puisse être plus flatté que moi-

même […]. C’est une conception qui relève d’une mentalité trop répandue, hélas ! dans cette guerre »… Il résume la

situation militaire et morale à Verdun lorsqu’il y arriva à la fin de mars 1916, puis parle de « l’offensive du 16 Avril »,

insistant sur l’autonomie qu’il donnait aux commandants divisionnaires, blâmant les fausses nouvelles répandues par

des parlementaires, et le calcul vicié des pertes, « doubles de la réalité »… Sans s’étendre sur « ce sujet d’actualité

si délicate », il assure que les offensives du

16 au 18 mai donnaient « le sentiment de la

Victoire remportée »… – Commentaires sur une

première version de ce texte : « Page 17 – 12

e

ligne. Je serais plus affirmatif et je dirais que :

heureusement !

le Parlement était à Bordeaux car

[…] s’il était resté à Paris, la bataille de la Marne

eût été impossible, on n’aurait pas laissé le g

al

Joffre la faire »… Décisions à l’égard de Foch et

Micheler… « Au moment de l’offensive, j’étais

tellement ligotté, tellement peu maître de mes

actions que j’étais dans l’impossibilité absolue

d’appliquer le seul remède radical qui convenait :

après la Conférence de Compiègne, il fallait,

ou faire sauter les généraux Pétain, Micheler,

Mazel, ou me démettre »... Il faut insister sur ses

efforts pour défendre « le pillage » des ministres

Albert Thomas et Clémentel. « Fin Avril 1917,

le comité de guerre a été stupéfait quand j’ai

apporté le décompte de ce qu’on m’avait pris,

de combattants

[…]. Ce chiffre montait à environ

250.000 hommes en 4 mois »…

On joint

un fort

dossier

de documents,

quelques-uns d’époque, la plupart plus tardifs

rassemblés par l’historien Guy DUPRÉ en vue

d’un livre sur la guerre 14-18 : discours, articles

de presse, mémoires, lettres, etc.