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Mardi 6 octobre 2020

80.

Auguste RODIN

(1840-1917). L.A.S., Paris 27

juillet 1893, à Jules

C

havasse

, à Sète ; 2 pages in-8,

enveloppe.

600 / 800€

Belle lettre sur sa statue d’

Ève

. La lettre de Chavasse

lui est parvenue alors que les colis étaient partis, mais

qu’il ne s’inquiète pas : « renvoyez-moi l’

Ève

, je vous

en ferai une nouvelle la tête et les mains faites. Vous

attendrez un peu plus de temps parce que il faudra le

temps de les modeler. L’Ève que je vous ai envoyée est

tel que je l’ai laissée comme beaucoup de mes études

(c’est ainsi qu’on peut appeler tous mes bronzes) lorsque

l’expression était arrivée. Les quelques personnes qui

l’ont en bronze M

rs

Fourcaut et Turquet l’ont tel que vous

l’avez. Elle n’a rien à craindre de l’analyse d’un amateur ;

même dans cet état, elle a tout l’art qu’elle doit avoir

plus même que dans les marbres qui sont forcément

plus jolis, mais moins artistique. Je suis heureux […] que

vous possédiez ces deux bronzes que vous avez très

bien choisis dans mon atelier et qui me font et à vous

honneur »…

On joint

une L.S., Paris 27 juin 1898, à Marcel

C

lavié

(1 page in-8). « Vous m’avez fait grand plaisir dans le

Journal

de

Nice

de m’avoir si bien défendu. Je pense

que je dois remercier bien chaleureusement les écrivains

qui ont bien voulu intervenir en ma faveur »…

81.

Auguste RODIN

. L.S., 3 octobre 1903, à Mme

Georges

H

ecq

 ; 2 pages et quart in-8 à son adresse

182 rue de l’Université

.

200 / 250€

Rodin propose à la veuve de Georges Hecq de réaliser une sculpture pour son tombeau

. [Membre du conseil

supérieur des Beaux-Arts et collectionneur des impressionnistes et des sculptures de Rodin, dont il était un ami,

Georges

H

ecq

(1852-1903) aida le sculpteur à obtenir la Légion d’Honneur.]

Rodin a été prévenu trop tard, et n’a pu venir à Saint-Cloud exprimer ses sincères condoléances pour ce malheur.

« Par sympathie et par reconnaissance, j’avais une amitié profonde pour Monsieur Georges Hecq, et je désirerais

faire quelque chose pour son tombeau, probablement un médaillon ». Il lui demande des photographies ou portraits

qui pourraient faciliter sa tâche.

On joint

une carte de visite dictée par Rodin, remerciant le commandant Hecq pour l’envoi d’une photographie ;

et une lettre de Frederick Lawton au nom de Rodin, 6 avril 1905, annonçant à Albert

H

ecq

que le buste de son frère

Georges est fini et à sa disposition.

82.

Auguste RODIN

. L.S., 12 février 1912 ; 1 page in-12.

200 / 300€

Sur son livre

Les

Cathédrales de France

(Armand Colin, 1914). « En réponse à votre honoré du 17 janvier, me

demandant quand et chez qui paraîtra l’ouvrage :

Les Cathédrales 

: j’ai l’honneur de vous informer que cet ouvrage

paraîtra au printemps et sera édité par la maison Leclerc et Colin, 5, rue de Mézières, Paris »…

83.

Auguste RODIN

. L.A.S. et L.S., 1915 et s.d., à l’emballeur de tableaux et d’objets d’art

P

ottier

 ; 1 page

in-8 chaque.

200 / 300€

Il le prie de venir « prendre et emballer des petits modèles en plâtre »…

Hôtel Biron 11 août 1915

, pour « faire

prendre les marbres, au dépôt des marbres 182 rue de l’Université »… On joint un papier avec vignette gravée.

84.

Auguste RODIN

. L.A.S., au peintre Louis

M

atout

 ; 1 page in-8.

400 / 500€

« Je ne me croyais pas engagé, car il me semblait que j’avais dit que probablement j’irai ce dimanche. Excusez-

moi, je suis très ennuyé de vous avoir fait attendre. Car j’ai pour vous, une véritable sympathie. J’aime mieux ne pas

promettre que risquer de vous faire attendre. J’irai vous rendre visite d’amitié un jour ou l’autre »…

85.

Auguste RODIN

. L.A. à un « cher poëte » ; 1 page in-12.

200 / 250€

Il pensait le voir chez M.

F

enaille

. « J’ai reçu les deux mille cinq cent francs en payment du bronze et je suis

heureux de vous dire combien vous m’avez fait plaisir dans votre pensée “de ma sculpture à offrir à un homme que

j’admire et qui a bien voulu m’écrire” ».

On joint

2 L.A.S. par Pierre

B

almain

et Jean-Louis

F

orain

; plus 3 L.A.S. par Léon Bérard à M. et Mme Maurice

Fenaille (1920-1923).