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39

Mardi 6 octobre 2020

94.

Antonia

M

ercé

, la ARGENTINA

(1890-1936) danseuse espagnole. 6 L.A.S., [1926-1928], à Georges

W

ague

; 24 pages formats divers, à son chiffre ou à en-têtes d’hôtel (trous de classeur, cachets de

collection).

200 / 300

Munich 10 décembre 1926

. Nouvelles de sa tournée de deux mois, en Allemagne, Suède, Hollande et Belgique :

elle est en « bien mauvais état mais contente, heureuse, de mon succès […] car il y a une chose qui m’épouvante : le

ridicule. Le 18 soir je rentre à Paris pour donner un unique concert salle Gaveau le 19. Moi et Carmencita Perez, une

pianiste d’un grand talent »…

Dresde 29 [mars 1927 ?]

. Son cher Spectro est un homme d’affaires très convaincu,

et si les directeurs de l’Opéra sont aussi convaincus que lui, tout ira pour le mieux, « mais enfin ils ne croient

pas à la nécessité de mon concours »… Sa tournée en Allemagne est un succès : « On me fait fête et à Berlin et

Dresden c’est la folie. Pour s’en tirer j’ai fait cinq

bis

et 40 rapelles… C’est très jolie et je suis ravie surtout parce

que c’est une ville très artiste »…

Ville d’Avray vendredi 20 [juillet 1928 ?]

. Il lui a fallu une semaine de repos à la

fin de la saison ; elle était « démolie »…

Paris 19 octobre [1928]

. Elle a une méchante grippe, mais « mes pensées

affectueuses ne vous quitent pas »…

New York 1

er

décembre [1928]. Beaucoup de travail, journalistes, invitations,

« enfin une folie », mais à part la fatigue elle est très contente. « Mon succès ici a été si beau que c’est à faire peur

[…] car je me demande comment j’ai pu conquérir ce pays si rapidement et si on ne va pas tomber avec la même

précipitation »… Les salles sont combles, la critique élogieuse, et tous les jours elle reçoit des preuves de son

succès : « je ne suis pas vaniteuse. J’aime faire de succès parce que c’est ma vie mais je reste toujours la même car

je n’ignore pas combien les succès sont fragiles »…

On joint

3 L.A.S. de son frère José

M

ercé

àWague, 1939-1940, et 2 L.S. d’E.

B

araban

, agent général de l’Association

de Secours mutuels entre les Artistes dramatiques, 1930, relatives à Argentina ; plus un dossier de documents sur la

Argentina : messe, concert, Association des Amis d’Argentina, discours… Et 5 L.A.S du ténor Giacomo LAURI-VOLPI

à G. Wague ou Albert Carré, concernant l’organisation d’un récital à la salle Gaveau au bénéfice de la maison de

retraite des artistes dramatiques de Pont-aux-Dames,1936 (plus 10 lettres concernant ce concert).

95.

Charles AZNAVOUR

(1924-2018). L.A.S.,

Gosier (Guadeloupe)

[28 avril 1964], à la chanteuse Solange

D

urville

à Paris ; 1 page in-4 à en-tête

Auberge de la Vieille Tour

, enveloppe.

300 / 400€

Il a vu à Los Angeles Léo

M

issir

(auteur de la musique du disque de Solange Durville) lui a parlé de son disque :

« Avant que de l’entendre je t’en félicite. D’après les on dit il est très bon. Je le placerai sur mon tourne disque aux

environs du 10 mai à mon retour à Paris tout de suite après un séjour à

Casablanca

que tu dois connaitre. L’Afrique

du Nord me fera penser à toi »…

96.

François-Adrien BOIELDIEU

(1775-1834). L.A.S., dimanche matin [1799], à Germain

L

avigne

 ; 1 page

in-8, adresse.

150 / 200€

À son collaborateur

 : « où en êtes-vous de votre travail pour moi ? M’avez-vous arrangé les morceaux de musique

de notre

Emma 

? Avez-vous approuvé mes observations et celles qui m’ont été faites ? Me faites-vous un acte que je

puisse mettre en musique tout de suite et qui puisse être joué dans deux mois ? Je n’entends point parler de vous et

je crains que le Gymnase vous fasse oublier Feydeau. J’en serais d’autant plus fâché que je n’ai rien à faire de bon, et

que je ne compte que sur vous et Scribe.

M

artin

[le baryton Jean-Blaise Martin] me tourmente pour lui faire quelque

chose pour cet hiver. Je lui ai dit qu’il me seconde près de vous deux en vous tourmentant un peu »… [

Emma ou la

Prisonnière

, opéra-comique de Boieldieu et Cherubini, fut créé au Théâtre Montansier le 12 septembre 1799 ; il n’en

subsiste que des fragments.]

97.

François-Adrien BOIELDIEU

. 2 L.A.S., 1826, à Balthazar

S

auvan

, homme de lettres et rédacteur du

Journal de Paris

 ; 2 pages et quart in-8, une adresse.

150 / 200€

Ce 18 [janvier 1826]

. Communication d’une lettre confidentielle et d’une nouvelle à annoncer dans le journal :

« S.A.R. Madame Duchesse de

B

erry

voulant donner à l’auteur de la musique de

Dieu l’a donné

et de tant d’autres

compositions charmantes, une preuve de sa bienveillance particulière, vient de nommer M

r

Boieldieu premier

Compositeur de Sa Chambre »…

6 août 1826

. « Merci, merci mille fois mon cher Sauvan de l’article si obligeant et

des bons conseils qu’il renferme. Je suis

revenu de Londres

et je vous dois d’y être tout à fait déterminé »…

On joint

11 l.a.s. ou p.a.s. de comédiens : Étienne Arnal, Louise Contat de Parny, Virginie Déjazet (2), Mlle Mars,

Rachel, Philoclès Régnier (2), François Talma, Mlle Volnais (2).

M

usique

et

spectacle