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Mardi 6 octobre 2020
104.
Emmanuel CHABRIER
(1841-1894).
M
anuscrit musical
autographe ; 2 pages oblong in-4 (sous verre).
350 / 400€
Belle page de pièces pour piano de jeunesse
, sur papier à 16 lignes, comprenant la fin d’un morceau (12
mesures, avec ces notes : « rentrer en suivant les renversements de l’accord de 7
e
diminuée » et « reprendre avec la
gruppetto »), et cinq pièces complètes, chacune sur 2 systèmes de 2 portées, datées et numérotées (?) en marge :
All
to
assai risoluto
, en sol majeur à 6 / 8 (32 mesures), « X
bre
196 » ;
Vif
, en sol mineur à 2 / 4 (26 mesures), « X
bre
197 » ;
Lent
, en ut à 3 / 8 (25 mesures), « X
bre
198 » ;
All° molto
, en mi mineur à 2 / 2 (70 mesures sur 4 lignes), « X
bre
199 » ;
Chaud (quasi allegro)
, en sol bémol majeur à 2 / 8 (22 mesures sur 3 lignes) plus ritournelle (9 mesures), « X
bre
200 ».
Attestation et ex-dono par la belle-fille du compositeur, Mme Marcelle
B
retton
-C
habrier
, au ténor belge Marcel
C
laudel
(1900-1981), qui chanta le rôle du comte de Nangis à la reprise du
Roi malgré lui
à l’Opéra-Comique le 6
novembre 1929 : « à Monsieur Claudel, charmant comte de Nangis, souvenir reconnaissant, 6 novembre 1929. M.
Bretton Chabrier ».
105.
Gustave CHARPENTIER
(1860-1956).
P
hotographie
avec
dédicace
a.s., [Nice 1903 ?] ; carte postale.
100 / 120€
« Affectueux souvenir de votre Gustave Charpentier. Pas très loin du buste de Berlioz… Votre dieu et le mien »…
106.
Alain CUNY
(1908-1994). 2 L.A.S., 29 et 31 décembre 1943, à Jean
G
iono
; 4 pages in-8.
100 / 150€
Giono lui a fait grand plaisir en l’assurant de son amitié. « Je ne vous l’aurais sans doute jamais demandée,
et en tout cas certainement pas au moment où je vous ai rencontré pour la première fois ; je n’étais plus assez
jeune pour cela. Mais puisque vous me l’avez offerte, j’y ai cru, et j’ai retrouvé ainsi une sorte d’espoir que j’avais
abandonné. Un second renoncement m’eût fichu évidemment un certain coup. Mais vous me dites que c’est solide
et fidèle ; je compte donc avec vous, sur vous. J’aime mieux penser à vous sans jamais vous faire appel que de ne
jamais penser à vous dans la solitude »... – Il souhaite présenter Giono à Marguerite
J
amois
. « Vous serez peut-être
surpris de connaître une femme de théâtre aussi intelligente et ayant un si beau caractère ; elle est le contraire
d’une cocotte »... Il transmet aussi la requête d’une journaliste du
Franciste
qui souhaite l’interviewer au sujet de
l’éducation des masses...




