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Mardi 6 octobre 2020

129.

Marcel

LABEY

(1875-1968).

M

anuscrit

autographe signé,

Schola Cantorum. Cours de M

r

Vincent

d’Indy. Histoire de la musique

, 1897 ; 165 pages in-4 numérotées sur papier ligné, en feuilles sous

chemise dos toilé.

500 / 700€

Intéressant témoignage sur les cours de Vincent d’I

ndy

à la Schola Cantorum

.

Le manuscrit est soigneusement écrit à l’encre noire, et illustré de nombreux exemples musicaux, avec une table

des matières. La fin manque, le manuscrit s’interrompant pendant l’étude de la

Symphonie

de César Franck ; d’après

la table des matières, il manque, après la rubrique consacrée à Vincent d’Indy symphoniste, les chapitres sur la

musique de chambre, la variation, la fantaisie, l’ouverture et le poème symphonique.

Le cours débute par l’évolution de l’art musical et des formes musicales : le motet, le répons, le madrigal, la fugue,

le prélude, le rondeau, les suites italienne, française, allemande (Bach). Une longue partie est consacrée à la sonate,

avec une étude de différents compositeurs : Corelli, Bach, sa famille et ses contemporains, Haydn et Mozart, les

prédécesseurs de Beethoven ; une étude détaillée de

B

eethoven

et la sonate moderne explique la genèse et la nature

de l’idée musicale, son développement, la structure tonale, et définit les divers mouvements de la sonate (andante,

menuet-scherzo, rondo) ; il donne une analyse des 32 sonates pour piano de Beethoven, des 10 sonates pour violon

et des 5 pour piano et violoncelle. Suit la période romantique (Mendelssohn, Chopin, Schumann) et moderne (Raff,

Rubinstein, César Franck, Saint-Saëns, Fauré). Il en vient à la composition de l’orchestre, et développe la genèse et

la forme de la symphonie avec de nombreux exemples pris chez Haydn, Mozart, Beethoven et ses 9 symphonies,

Schumann, Saint-Saëns….

On joint

deux autres

manuscrits

autographes de Marcel

L

abey

 :

Notes sur le chant grégorien

prises au cours

d’Amédée

G

astoué

(13 p. petit in-fol.), et son mémoire présenté en fin d’études du cours de composition à la Schola

cantorum (18 juin 1907) :

De l’influence d’une idée extra-musicale sur la musique sans paroles et de quelques-unes

de ses manifestations

, portant quelques annotations de Vincent d’Indy dans les marges

(cahier in-4 de 23 pages).

130.

Charles LECOCQ

(1832-1918). 2 L.A.S. et 1 P.A.S., 1881-1899 et sans date ; 3 pages in-8 et 1 page petit

in-4 (petits défauts).

150 / 200€

Paris 27 juin 1881

, à une dame. « L’ouvrage que je ferai représenter cet hiver n’est pas intitulé

La Petite Fée

ainsi que l’ont par erreur annoncé les journaux. Pas une note encore n’en est écrite, et je n’ai encore pris aucun

arrangement avec mon éditeur. D’habitude je lui vends la propriété pour l’Espagne et le Portugal où jusqu’à présent

je n’ai touché que peu ou point de droits d’auteur »…. – Au sujet de

La Mariée de Douarnenez

 : « Tout bien examiné,

je crois qu’il n’y a rien à faire à la Gaîté »…

Avril 1899

. 4 mesures de « 

La Fille de M

me

Angot

(ouverture) ».

131.

Yvonne LEFÉBURE

(1898-1986) pianiste et pédagogue. 5 L.A.S., Paris et Vichy 1966-[1980 ?], à son

ancien élève Rémy

S

tricker

 ; 10 pages formats divers, 3 enveloppes.

400 / 500€

Samedi [12 février 1966]

. Elle a retrouvé son

Rémy « en belle forme pianistique » : « Le beau

style dans sa simplicité. Sa pureté qui n’exclut pas

l’ardeur… Et le présentateur est magnifique. Je

lui prédis grande carrière, et s’il devient un guide

pour l’opinion du public cultivé (ou même moyen)

ce sera un bienfait pour tous »…

Dimanche

[27 août 1967]

. À son retour de Vichy, elle fera

quelques cours (à l’atelier) pour ceux qui seront

à Paris parmi les 53 inscrits du Juillet musical.

« Je tiens

beaucoup beaucoup

à notre projet de

collaboration, et je compte bien relancer l’ami

Erisman ! »…

17 avril

. « Ce désolant échec d’un

projet qui me tenait à cœur m’a fait beaucoup

de peine. Cela m’a déçue aussi, je l’avoue. Si

vous voulez, nous en parlerons un jour, en toute

franchise. Vous savez que je juge des choses,

objectivement, avec le souci de faire juste part à

chacun. De toutes façons, rien n’est changé pour

notre passé musical, et je vous souhaite toujours,

avec affection (et confiance en vos dons) réussite

et bonheur »… Etc. Plus une carte de visite a.s. à

son amie Mme P. Stricker.

On joint un beau portrait

, dessin à la plume signé

Émile

B

ailly

, 1923 (34,5 x 25,5 cm, encadré).