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Mardi 6 octobre 2020

134.

Franz LISZT

. P.S.,

Hamburg

28 septembre 1849 ; 1 page oblong in-8 en partie imprimée ; en allemand.

600 / 800€

Déclaration par Franz Liszt que le marchand de musique Jul.

S

chuberth

, de la société Schuberth et Cie à Hambourg

et Leipzig, a acquis pour tous les pays et à perpétuité, la propriété exclusive de sa composition intitulée « Göthe-

Marsch für Piano und Fest-Album z. Göthefeier »… [Il s’agit de la

Marche

écrite pour le jubilé de

G

oethe

.]

135.

Franz LISZT

. L.A.S., Rome

22 février 1868, [à un

directeur de la maison

B

ote

et

B

ock

] ; 2 pages

et quart in-8 (légères

mouillures, plis fendus et

réparés).

1 500 / 1 800€

À propos de ses

Adieux

,

« rêverie sur un motif de

l’opéra de Charles Gounod,

Roméo et Juliette

 », pour

piano

(Berlin, Bote & Bock,

1868).

Il le remercie de son

envoi agréable : « il ne me

reste qu’à souhaiter bonne

chance et succès aux

Adieux

de Roméo

pour compléter

notre satisfaction réciproque.

Veuillez dire mille choses de

ma part à M

r

T

ausig

. Personne

plus que moi n’applaudit

à son prodigieux talent. Si

Briarée avec ses cent mains et

ses cinquante têtes s’était mêlé de jouer du piano, il n’y aurait pas tant réussi que Tausig sous ses doigts de bronze et

de diamant. Le

Concerto

dont vous me parlez devait fièrement résonner »… Il demande « d’envoyer un exemplaire

de ma transcription de

Roméo

à M

r

G

ounod

. J’espère qu’il ne me reprochera pas de l’avoir maltraité »…

136.

Franz LISZT

. L.A.S., Rome 19 novembre 1885, à un « Très honoré ami » [le baron de

L

oën

, intendant du

théâtre de la Cour à Weimar] ; 3 pages in-8.

1 200 / 1 500€

En faveur du harpiste et

compositeur Wilhelm

P

osse

(1852-

1925). « Malgré la fatigue de mes yeux

et de mon

entendement

, j’écris encore

de la musique à Rome, et ne bouge

presque pas de ma chambre dont la

vue donne sur un mur, non décoré de

fresques. […] Pour le concert du jour

de l’an, je vous prie de recommander

à l’attention bienveillante de Madame

la Grande Duchesse le harpiste-artiste,

du théâtre de Berlin, M

r

Posse. Vous

l’avez entendu à la “Hofgärtnerei” ; sa

virtuosité est hors ligne, et sa célébrité

monte. Un de ses élèves fonctionne de

manière distinguée à votre théâtre »…

Il donne aussi des nouvelles du théâtre

Costanzi, à Rome : « on répète l’opéra

de

M

archetti

, – le compositeur de

Ruy Blas

, de bonne réussite en Italie.

Le nouvel opéra de Marchetti s’intitule

Don Juan d’Autriche

 »…