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14 GUILLEMEAU (Jacques). Traité des maladies de l’œil,

qui sont en nombre de cent treize, ausquelles il est

suject.

Paris, Charles Massé, 1585.

Petit in-8, demi-

basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre rouge,

tranches rouges (

Reliure du XVIII

e

siècle

)

.

1 000 / 1 200

Édition

originale

du

premier

traité

d’ophtalmologie français.

Le

Traité des maladies de l’œil

de Jacques Guillemeau

(

1549

-

1613

) forme un épitomé de toutes les

connaissances ophtalmologiques de l’époque.

« Dans plusieurs chapitres sont envisagés

successivement l’anatomie de l’œil et, sur le plan

pathologique, les affections intéressant la totalité de

l’œil : les affections des muscles oculaires, des

paupières, les inflammations et les pustules, les

ulcères du globe, les cicatrices de la cornée, les

maladies de l’uvée. Bien entendu, les fistules

lacrymales ne sont pas oubliées et il faut retenir aussi

tout un chapitre groupant tous les cas d’amaurose par

lésions rétiniennes ou par des atteintes du nerf

optique. » (Pierre Amalric,

Les Grands moments de

l’ophtalmologie française

,

1983

, p.

39

).

Dédié à Ambroise Paré, l’ouvrage contient un

sonnet du père de la chirurgie moderne en

édition originale, inséré dans les pièces liminaires

parmi les hommages à l’auteur.

« On se souvient que Guillemeau étudia auprès de

Paré, en vivant dans sa maison durant huit ans, puis

en officiant à ses côtés à l’Hôtel-Dieu et durant ses

campagnes. On peut discerner dans ce sonnet la

relation affectueuse qui les unissait et la fierté du

maître devant les succès bien mérités de son élève » (Janet Doe). En 1582, Guillemeau fut l’éditeur scientifique de la

première édition latine des œuvres d’Ambroise Paré.

Établi au XVIII

e

siècle, l’exemplaire comporte plusieurs annotations manuscrites de cette époque : une mention grecque

sur la première garde, deux annotations et un relevé de la foliotation dans la table des chapitre, et une copie du feuillet

de table en déficit suivie d’indications bibliographiques.

Incomplet du feuillet de table

Ӂ

1

et du feuillet d’index

Ӂ

7

; mouillure sur tout le volume, travail de ver dans l’angle

inférieur des dix derniers feuillets occasionnant un manque angulaire aux ff. N

1

-N

4

et d’anciennes restaurations de

papier aux ff. N

3

-N

4

(avec perte de deux lettres et d’un fleuron typographique au f. N

4

) ; première garde déchirée, coiffes

et coins usés, mors supérieurs fendus.

Garrison-Morton, n°5818 – Waller, n°3855 – Durling : NLM, n°2219 – Doe, n°26.

15 HÉLIODORE D’ÉMÈSE.

ǹȚșȚȠʌȚțȫȞ ȕȚȕȜȓĮ įȑțĮ

.Æthiopicorum libri X. S.l. [Heidelberg],

Hieronymus Commelinus,

1596.

In-8, maroquin fauve, double bordure de filets et petits fers, décor central de type coins-centre orné aux petits

fers d’acanthes et de fleurs laissant en réserve un médaillon ovale, dos plat encadré d’une double bordure dorée,

tranches dorées, traces d’attaches

(Reliure de l’époque).

500 / 600

Première édition gréco-latine donnée par Commelin, établie sur quatre manuscrits de la Bibliothèque Palatine

« à l’aide desquels il a ôté beaucoup de fautes et suppléé plusieurs lacunes, écrit Graesse. Toutes les éditions postérieures,

à l’exception de celles de Coray, sont basées sur celle de Commelin. »

Fine reliure parisienne de l’époque, au décor caractéristique de la transition entre le XVI

e

et le XVII

e

siècle.

Quelques légères et habiles restaurations à la reliure, pâle mouillure en tête.

Graesse, III, 235.