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16 HOMÈRE. L’Odissea tradotta in volgare fiorentino da M. Girolamo Baccelli.

Florence, Sermartelli, 1582.

In-8, vélin

ivoire à recouvrements, dos lisse, pièce de titre fauve, tranches rouges (

Reliure italienne du XVIII

e

siècle

)

.

800 / 1 000

Édition originale de la première traduction de l’Odyssée en italien vernaculaire.

Dédiée à François I

er

de Médicis, grand-duc de Toscane, l’édition a été imprimée en caractères italiques et ornée sur le

titre d’un encadrement de grotesques, putti et cariatides, de deux marques typographiques différentes sur le titre et le

dernier feuillet et d’une série de lettrines foliacées à fond blanc, le tout gravé sur bois.

Séduisant exemplaire bien conservé en reliure ancienne.

Quelques insignifiants éclats et piqûres de ver au dos et sur les contregardes, trou infime dans l’encadrement du titre,

déchirure sans manque au feuillet Bb

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, quelques très pâles mouillures.

Gamba, n°1540.

17 JOUBERT (Laurent). Traité du ris, contenant son essance, ses causes, et mervelheus effais, curieusement recerchés,

raisonnés & observés. Item, la cause morale du ris de Democrite, expliquee & temognee par Hippocras. Plus,

un Dialogue sur la cacographie fransaise, avec des Annotacions sur l’orthographie de M. Joubert.

Paris, Nicolas

Chesneau, 1579.

In-8, veau blond, roulette de pampres dorée, dos lisse orné, pièce de titre verte, coupes ornées,

roulette intérieure dorée, tranches dorées (

Reliure du début du XIX

e

siècle

)

.

800 / 1 000

Rare édition originale de ce curieux traité sur le rire formant l’une des plus anciennes monographies sur le

sujet.

Selon la

Biographie médicale

de Panckoucke, « ce traité se divise en trois parties, expose les causes physiques et

présumées du ris, ses effets heureux et défavorables sur la santé, ses nombreuses nuances et variétés, et il se termine

par une série de problèmes dont la solution est plus ou moins instructive et toujours accompagnée de jovialité. »

« Ouvrage fort rare et d’autant plus recherché qu’il est l’un des premiers où la question de l’orthographe se

trouve posée, note quant à lui Dorbon. Joubert s’étonne que, seule de toutes les langues, la française s’écrive autrement

qu’elle se prononce et veut réagir contre ce fait. Il paie d’ailleurs d’exemple comme on peut le voir d’après le titre de

son ouvrage. »

Les Annotacions sur l’orthographie de M. Joubert

sont l’œuvre de son neveu, Christophle de Beauchatel.

Sans le portrait de l’auteur, qu’on ne trouve que rarement et qui n’est mentionné ni dans la collation de Brunet ni dans

celle de Dorbon. Coiffe supérieure rognée et petits frottements à la reliure.

Dorbon, n°6053 – Brunet, III, 574-575.

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