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267 [MASSIALOT (François)]. Nouvelle instruction pour les confitures, les liqueurs et les fruits, avec la manière de
bien ordonner un dessert, & tout le reste qui est du devoir des maîtres d’hôtels, sommeliers, confiseurs et autres
officiers de bouche.
Paris, Charles de Sercy, 1692.
In-12, veau tacheté, dos orné, roulette sur les coupes, tranches
mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
800 / 1 000
Édition originale extrêmement rare du traité de confiserie le plus complet de son temps.
Elle est illustrée d’une planche hors texte repliée, offrant « la première représentation de table en perspective dans un
livre de cuisine » d’après J.-M. Chatelain, et de deux plans de table tirés dans le texte, le tout gravé sur bois.
Faisant suite à son Cuisinier royal et bourgeois publié l’année précédente, le livre d’office de Massialot fut en son temps
un véritable
best-seller
et fut réimprimé tout au long du XVIII
e
siècle.
« Toute la confiserie de l’époque, avec des recettes très détaillée, s’y trouve rassemblée, écrit G. Oberlé :
comment utiliser les différentes sortes de sucres, recettes pour les abricots, amandes, cerises, groseilles, noix, prunes,
poires, coings, cotignacs, oranges, citrons, limons, cédrats, compotes, pâtes de fruits, massepains, meringues, macarons,
tourtes, pâtes croquantes et feuilletées, liqueurs, café, thé, chocolat, eaux-de-vie, sirops, etc. ».
Selon J.-M. Chatelain, « on peut considérer l’ouvrage de Massialot comme une synthèse du livre d’office du dix-
septième siècle. Il intègre en effet, dans l’
instruction pour les liqueurs
, un chapitre consacré aux manières de préparer
le café, le thé et le chocolat, qui jusqu’alors faisaient l’objet de traités à part, cependant que l’
instruction pour les fruits
,
en présentant les époques de maturité des fruits à déguster crus ou la façon de les conserver naturellement, développe
une matière que, parmi les traités de confiture, seul celui de Bonnefons avait abordée auparavant ».
Reliure habilement restaurée.
Vicaire, 453 – Livres en bouche, n°125 – Cagle, n°320 – Oberlé, n°94 (contrefaçon sous la même date).
268 [MENON]. La Science du Maître d’hôtel confiseur, à l’usage des officiers, avec des observations sur la connoissance
& les propriétés des fruits. Enrichie de desseins en décorations & parterres pour les desserts. Suite du Maître d’hôtel
cuisinier.
Paris, Paulus-du-Mesnil, 1750.
In-12, veau marbré, dos orné, tranches peignées (
Reliure de l’époque
)
.
100 / 120
Édition originale rare d’un des plus importants traités de confiserie du xviii
e
siècle.
S’adressant à des praticiens chevronnés, l’ouvrage donne des recettes aussi variées que sophistiquées de cafés et
chocolats, dragées, pralines, macarons, pastilles, biscuits, gaufres, glaces, mousses, mousselines, crèmes, massepains,
sirops, orgeat, conserves, décorations en sucre, essences aromatiques, ratafia, liqueurs et distillations.
Papillon du libraire Humblot contrecollé en regard du titre.
Ex-libris manuscrit couvrant tout le faux-titre :
Gabriel Marie Collet, domestique à Montfort
, daté
1824
et
1832
.
Manquent les cinq planches dépliantes. Coins usés, quelques rousseurs et petites mouillures marginales.
Vicaire, 590 – Oberlé, n°120 – Livres en bouche, 209 – Cagle, 342 – Bitting, 320.
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