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22. CALLIGRAPHIE.
– MOREAU (Pierre).
Les Sainctes prieres de l’ame chrestienne, escrites & gravees
après le naturel de la plume
. Paris, chés l’autheur, 1632. Petit in-8, (106) ff. gravés recto-verso,
maroquin grenat, dos à nerfs cloisonné à froid et orné de eurons dorés, encadrement à la
Duseuil à froid avec eurons dorés sur les plats avec euron eurdelisé doré au centre, coupes
letées, dentelle intérieure dorée, tranches dorées, petit accroc à la coiffe inférieure (
Bruyère
).
150 / 200
S
ECONDE
ÉDITION DE CE
BEAU RECUEIL DE CALLIGRAPHIE GRAVÉE
, parue un an après l’originale.
R
ICHE
ILLUSTRATION
: titre-frontispice, 30 grandes compositions (29 à pleine page et une à demi-page), icônes
religieuses, représentations orales, armoiries, péchés capitaux ; quelques petites compositions ponctuant
le texte calligraphié ; encadrements à chaque page, ornés de motifs oraux et de grotesques sur fond criblé
(plusieurs types répétés).
Se quali ant ici de « maître écrivain juré », Pierre Moreau (vers 1600-1648) fut un dessinateur, graveur,
imprimeur, pédagogue, et un calligraphe rival de Nicolas Jarry. Il inventa par ailleurs des caractères
d’imprimerie imitant la calligraphie.
Bon exemplaire, en maroquin orné dans le goût de l’époque.
Provenance : Édouard Pelat (vignette ex-libris gravée sur cuivre). – Georges Lainé (cuir ex-libris).
23. CÉLINE
(Louis-Ferdinand).
Mort à crédit.
Paris, Denoël et Steele, 1936 (achevé d’imprimer du 8 mai
1936). Fort in-8, 697 [dont les 2 premières blanches]-(1 blanche) pp., demi-chagrin rouge à coins, dos
à nerfs, couvertures et dos conservés avec in mes défauts (
reliure moderne
).
500 / 600
É
DITION
ORIGINALE
.
Les passages censurés, épargnés dans les seuls exemplaires hors commerce, ont été ici
laissés en blanc (Dauphin et Fouché, n° 36A1).
E
NVOI
AUTOGRAPHE
SIGNÉ
: «
À Mr Jean Vignaud en souvenir d’une terrible après-midi, qui nous a sauvé des pires
périls ! Bien amicalement...
»
Écrivain et critique littéraire, longtemps rédacteur en chef du journal
Le Petit Parisien
, Jean Vignaud (1875-
1962) t en 1932 une critique élogieuse de
Voyage au bout de la nuit
, et présida en 1933 le pèlerinage de Médan
où Céline t son célèbre discours sur Zola.
Une mention manuscrite (p. 486) : les mots « La “Bergerette” » ont été biffés et corrigés en «
La Gavotte
» dans
le passage suivant : « C’était le solde de leur cambuse ! La “Bergerette” à Montretout... » (p. 486). Les éditions
suivantes conserveraient « La Gavotte ».
24. CÉLINE
(Louis-Ferdinand).
Voyage au bout de la nuit
. Paris, Éditions Denoël et Steele (Imprimerie
française de l’édition), 1932. In-8, 623 [dont les 2 premières blanches]-(1) pp., maroquin noir, dos à
nerfs, doublures et gardes de box bordeaux, couvertures et dos ternis conservés, tranches dorées,
étui bordé, restauration à l’angle du faux-titre portant l’envoi (
Loutrel
).
1 500 / 2 000
É
DITION
PARUE
L
’
ANNÉE DE
L
’
ORIGINALE
.
B
EL
ENVOI
AUTOGRAPHE
SIGNÉ
: «
À Pecker. Bien amicalement, mon médecin tout à fait discret. Louis Céline et
Destouches
» Dermatologue et gynécologue, un des pionniers de la médecine préventive et des œuvres
d’assistance, le docteur André Pecker (1902-1995) fut notamment chef de consultation antivénérienne au
dispensaire municipal de Clichy où Céline donna des consultations de médecine générale et antivénérienne
de 1929 à 1937.
Exemplaire cité par Gaël Richard, Éric Mazet et Jean-Paul Louis dans leur
Dictioonnaire de la correspondance
de Louis-Ferdinand Céline
(Tusson, Du Lérot, 2012, t. II, p. 190).




