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47. LE SAGE
(Alain-René).
Turcaret
. Comédie. À Paris, chez Pierre Ribou, 1709. In-12, (2)-(6)-166-
(8 dont la dernière blanche)-(2) pp., veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et euronné avec
pièce de titre grenat, coupes ornées, tranches mouchetées, reliure un peu usagée (
reliure de
l’époque
).
200 / 300
É
DITION ORIGINALE RARE DE CETTE
SATIRE DES GENS DE
FINANCE
, chef-d’œuvre dramatique de Le Sage. Comprend
la « Critique de la comédie de Turcaret, par le Diable boiteux » (Le Petit, p. 480).
Provenance : «
Jos. Delafon
» (ex-libris manuscrit ancien au titre). – P. Guy Pellion (vignette ex-libris armoriée).
48. LIANCOUR
(André Wernesson de).
Le Maistre d’armes ou l’Exercice de l’épée seule, dans sa perfection
.
À Paris, chez l’auteur, 1686. In-4 oblong, (8)-100 pp., veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et
euronné avec pièce de titre grenat, coupes ornées, tranches mouchetées, reliure usagée et tachée,
mouillures (
reliure vers 1700
).
1 500 / 2 000
É
DITION ORIGINALE
RARE
, en deuxième émission, c’est-à-dire avec l’adresse au titre et le privilège au verso du
dernier feuillet liminaire.
I
LLUSTRATION GRAVÉE
SUR
CUIVRE
: portrait par Jean Langlois d’après Monet, 14 planches d’escrime hors texte
par Adam Pérelle ; 2 vignettes dans le texte.
S
PECTACULAIRE
ILLUSTRATION DONT
LA MISE
EN
SCÈNE ACCENTUE
LA DRAMATURGIE
: les protagonistes sont en effet
situés sur des « plateaux » en avant de magni ques paysages voire de scènes de batailles... « Les écoles
d’escrime sont souvent représentées comme s’il s’agissait de théâtres : leurs décors ne sont pas moins
fantastiques que ceux qui ornaient les grands ballets de cour ou les masques » (Sydney Anglo,
L’Escrime,
la danse et l’art de la guerre
, Paris, BnF, 2011, p. 69)
«
L
E
PLUS
BEAU
ET
LE
PLUS
IMPORTANT DES
TRAITÉS
RÉFORMATEURS DE
L
’
ANCIENNE
ESCRIME
FRANÇAISE
» (Gelli, 1895,
p. 394). « Non seulement les Maîtres français, mais bon nombre d’auteurs étrangers de son époque, le citent
et ont souvent puisé dans ses théories qui ont fait école et qui ont placé Liancour à la tête de l’escrime
française du XVII
e
siècle » (Vigeant, p. 84).
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