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5. MISSION MARCHAND.
– 17 pièces concernant cette mission.
400 / 500
E
NSEMBLE
PROVENANT
PRINCIPALEMENT DU MÉDECIN DE
LA MISSION
M
ARCHAND
,
LE GÉNÉRAL
J
ULES
E
MILY
.
La mission dirigée par le futur général Jean-Baptiste Marchand avait pour but de relier Dakar à Djibouti.
Partie en juillet 1896, elle atteignit Fachoda en juillet 1898, mais dut l’évacuer sur ordre ministériel devant
l’ultimatum lancé par la mission anglaise de Lord Kitchener – celle-ci remontait le Nil pour tenter de relier
Le Caire au Cap et combattre les mahdistes au Soudan. Un accord diplomatique conclut ensuite à la perte
de la totalité du bassin du Nil pour la France.
L’
EXPLOIT
PHYSIQUE
ET MORAL
DE
M
ARCHAND
ET
DE
SES
HOMMES
,
AINSI
QUE
L
’«
AFFAIRE
DE
F
ACHODA
»
DEMEURENT
PARMI
LES
PAGES
LES
PLUS CÉLÈBRES DE
L
’
HISTOIRE COLONIALE
.
–
E
MILY
(Jules). Manuscrit autographe comprenant de larges passages d’une conférence sur Fachoda et un
discours de remerciements. Environ 16 ff. 1/2 in-folio. «
... Nous n’en sommes qu’à 12 kilomètres. Après avoir
dépassé les ruines d’une redoute établie par les derviches sur la rive gauche, à une dizaine de kilom. du village du Mek,
tout à coup, à un détour du euve, un groupe de hauts et maigres palmiers apparaît, derrière lesquels des ruines assez
importantes étalent leurs pans de murs déchiquetés. Bientôt, quittant le bras principal du Nil, nous nous engageons
dans un petit bras latéral qui nous conduit au pied de l’ancienne
moudirieh.
À 5
H
.
DU
SOIR NOUS DÉBARQUONS
...
LA
F
RANCE
PREND
POSSESSION DE
F
ACHODA
!
Ce n’est qu’un amas de ruines désertes de briques et de boue, plus une poutre, plus un toit... des enceintes encore indiquées,
circonscrivent des mares croupissantes à l’endroit où se trouvaient les cours et les places. Une grande porte persiste,
surmontée d’un arc en maçonnerie que les derviches n’ont pu abattre. La poudrière, en briques cuites jointes avec de la terre,
mais revêtue d’une couche de ciment divisée en trois compartiments aux voûtes épaisses, a mieux résisté que le reste. Notre
guide nous montre l’ancienne résidence du moudir... des décombres un peu plus haut perchées que les autres...
»
–
E
MILY
(Jules). « La Mission Marchand. Journal de route », Paris,
Le Tour du monde
, n° 25-36, 22 juin-
7 septembre 1912. 12 fascicules en pagination continue, reliés en un volume in-folio, demi-chagrin rouge de
l’époque un peu frotté.
2
EXEMPLAIRES
. Nombreuses illustrations photographiques.
– [
E
MILY
(Jules)].
Les Missions du Haut-Nil en 1897-1898. La mission Marchand dans le Bahr-el-Ghazal et à Fachoda. La
mission bonchamps-Charles Michel. La mission Marchand à travers l’Éthiopie et à Djibouti.
Paris, Société de l’histoire
des colonies françaises, 1931. In-8, broché. 2 portraits photographiques hors texte. Tiré à part du n° 3 de la revue
de cette société, contenant le texte d’une conférence tenue le 21 février 1931. Envoi autographe signé de l’auteur.
– 10 lettres et cartes adressées à Jules Emily, dont une du général Henri Gouraud (1921, qui fut le supérieur
de Jules Emily dans l’armée du Levant en Syrie), une de Gabriel Hanotaux (évoquant l’ouvrage
Fachoda
d’Emily, 1935), une d’Henry Bordeaux (évoquant l’ouvrage Fachoda d’Emily, 1936), et une au verso de la
reproduction d’un portrait collectif des cadres de la mission (datée 1932).
– 3 autres documents imprimés.
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