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Mercredi 26 février 2020

MATHIAS & OGER - BLANCHET

307. COURBET Gustave

[Ornans, 1819 - La Tour-de-Peilz (Suisse), 1877],

peintre français.

Ensemble de 2 lettres autographes signées, et

1 lettre signée, adressées à E. Pelletan.

— 25 mai 1863 ; 1 page in-8°. « 

Je

prends la liberté de recommander

à vos sympathies mon ami Victor

Front ; c’est un soldat éprouvé de

la démocratie, et les preuves de

son dévouement forment toute une

honorable et glorieuse légende. Le brave

camarade, ancien officier, est devenu

un excellent photographe et à ce titre,

désire composer une galerie des hommes

publics qui forment l’état-major du parti de

la liberté. Veuillez donc, personnellement

vous prêter à la réalisation de son projet, et lui

faciliter l’accès auprès de M. de Girardin 

»…

— Sans date ; 1/2 page in-8° : « 

Mon cher

Pelletan. Je suis venu vous féliciter. J’apprends

votre maladie, je reviendrai vous voir. Tout à

vous Courbet.

» — Sans date ; 1 page in-8° : « 

Je

suis chargé de la part des amis de vous dire de

répondre de suite. Si vous acceptez la députation

dans ce pays ecrivez si vous ne l’avez déjà fait

»…—

29 juin : «

Mon cher philosophe, mon cher coloriste,

pourquoi pas un souffle de vous ? Vous savez que

je sens et suis pour vous. Probablement vous me

croyez ingrat. C’est une calomnie pour laquelle vous

mériteriez d’être pendu

 », etc.

2 000 / 4 000

AUTOGRAPHES

308. DELACROIX

Eugène

[Charenton-Saint-Maurice, 1798 - Paris,

1863], peintre français.

Ensemble de 3 lettres autographes signées à

Eugène Pelletan. 4 pages 1/2 in-8°.

— 11 8

bre

 : « 

Je vous envoie un billet

pour conduire les personnes que vous

voudrez. Si vous pouvez avoir un peu

de soleil dans la matinée que vous

choisirez vous verrez beaucoup mieux

[…]

Vous pouvez voir en même temps les

peintures que j’ai faites dans l’ancien salon

du roi 

»…

— 15 avril : « 

Vous signalez fort bien au

milieu de toutes les choses flatteuses

que vous me dites que l’on ne veut en

peinture que le dessin des sculpteurs,

et que cette erreur sur laquelle a vécu toute

l’école de David est encore toute puissante.

Elle vivra sans doute assez pour alimenter

longtemps les critiques qui font de mes tableaux

des problèmes et des énigmes pour la plupart des

spectateurs. je dois donc vous savoir un double gré

de la chaleur que vous me montrez et qui contribuera

à un rendu un peu moins indéchiffrable pour la

majorité du public 

»…

— Chamrosay ce 28 mai : « 

Je suis à peine convalescent

d’une maladie qui m’a éloigné pendant cinq mois de toute

affaire et de tout travail : je n’ai pu faire partie du jury et je me suis réfugié

à la campagne pour éviter toute occasion de parler : car c’est le larynx qui

souffre chez moi 

»…

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