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Mercredi 26 février 2020

MATHIAS & OGER - BLANCHET

314. HUGO Victor

[Besançon, 1802 - Paris, 1885], poète et écrivain français.

Lettre autographe, signée «

Victor Hugo

» [à Eugène Pelletan]. Mardi ; 1 page in-8°.

«

C’était pour tous un sage, pour moi un ami. Continuez de porter haut le nom qu’il vous

laisse, nom agrandi par vous. Victor Hugo.

»

500 / 800

315. HUGO Victor

[Besançon, 1802 - Paris, 1885], poète et écrivain français.

Lettre autographe, signée «

Victor Hugo

 », adressée à Eugène Pelletan. «

Hauteville House

6 mars »

[1858] ; 1 page in-8°, adresse.

«

Vos Rois philosophes sont un de vos plus beaux livres. Il n’y a pas là une page qui ne serve

le progrès et qui ne fasse sortir du passé la lumière à l’avenir. Je vous remercie de m’avoir

envoyé ce noble et utile ouvrage, si magistral de style et de pensée. Je vis de plus en plus

dans la communion mystérieuse avec les généreux esprits et les grandes intelligences, avec

vous autres, les philosophes et les poëtes, et cela m’es doux et bon ; car la vie a des côtés

sévères, et, du jour où j’ai quitté la France, j’ai vu clairement l’éternité de l’exil. Je vous suis

reconnaissant des excellentes heures que je passe avec vos livres profonds et puissants. Je

vous serre la main. Victor Hugo.

»

700 / 1 500

316. HUGO Victor

[Besançon, 1802 - Paris, 1885], poète et écrivain français.

Lettre autographe, signée «

Victor Hugo

 », adressée à Eugène Pelletan. «

Hauteville house

2 avril 

» ; 2 pages in-8°.

« 

Vous m’avez envoyé votre livre dans mon exil, je vous envoie le mien dans votre prison.

Ces échanges-là sont tous simples dans notre temps entre deux hommes qui ont voulu

rester debout. C’est votre faute comme c’est la mienne. Pourquoi avons-nous voulu être

fidèle à la liberté, et à nous-mêmes ? En somme, je trouve cela bien ainsi.

[…]

au Sénat,

Pelletan en prison. Puisse mon livre vous rendre un peu du bonheur que m’a fait le vôtre.

Avoir mis cette mère de Marguerite dans la naissance d’une ville, c’est une idée pathétique,

vous mêlez les vieilles mœurs aux nouvelles, et vous en faites jaillir le drame. Marguerite

[…]

quelles figures ! L’émotion est profonde et vraie. Quelles pages tour à tour gaies et

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