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Mercredi 26 février 2020

MATHIAS & OGER - BLANCHET

AUTOGRAPHES

364. DRIEU LA ROCHELLE Pierre Eugène

[Paris, 1893 - id., 1945], écrivain français.

Portrait photographique par

H

enri

M

artinie

(1881-1963). Tirage argentique d’époque.

39 x 29 cm. Signature et adresse manuscrite du photographe dans le bas.

150 / 200

365. DROUET Juliette (Juliette Gauvain, dite)

[Fougères, 1806 - Paris, 1883], actrice française, maîtresse de Victor Hugo pendant presque

cinquante ans.

Lettre autographe signée, [adressée à Victor Hugo]. «

30 janvier jeudi matin 8h

 » [1851] ; 4 pages in-8, encadrée.

«

Bonjour mon rouge, bonjour crétin, bonjour montagnard, bonjour démagogue, bonjour, je vous conseille d’aiguiser votre scie et de tâcher de

vous en faire 3000 livres de rente si vous pouvez. Quant à moi je n’ai pas besoin de ces instruments matériels pour entamer votre peau rouge.

Il me suffit de vous piquer DE MA FINE IRONIE pour vous faire faire les plus atroces grimaces. Ma légitimité m’inspire d’aller jusqu’aux TRAITS

ACÉRÉS parce que je ne veux pas vous faire crier de douleur et humilier votre dignité de souverain au dix millionième de majesté. Voisin, voisin,

prenez garde que je ne tire le nez à votre auguste personne à défaut de la queue qui s’en est allée avec la monarchie constitutionnelle. En

attendant il fait un soleil éblouissant ce

qui me réjouit les yeux et me réchauffe

les épaules. J’espère qu’il fera beau

tantôt et que je pourrai barbotter à mon

aise avec vous. J’espère encore que vous

pourrez revenir le soir ne fasse que pour

m’empêcher d’avoir réponse à tout et

me faire bisquer dans cette espérance.

Je vais écrire tout à l’heure un bout de

lettre à Montferrier pour l’avertir que

nous dînerons probablement samedi. Je

le ferai savoir aussi à Vilain afin qu’il en

profite. Si le cœur lui en dit après quoi

je déjeunerai et je ferais mes affaires

avec emportement pour ne pas être en

retard. Vous ne sauriez croire combien

il faut que je me démène pour faire

tenir tous les jours ma journée dans

la matinée. C’est un tour de force

beaucoup plus étonnant que la réponse

à tout.

Baisez-moi, vous, cela vaudra mieux

que de faire l’olibrius et le fanfaron à

l’œil. Jusque là tenez-vous pour averti

que j’ai réponse à tout et des triques

de rechange absolument comme la

société du dix décembre. Juliette.

 »

500 / 800

366. DUFY Raoul

[Le Havre, 1877 - Forcalquier, 1953], peintre français, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste,

créateur de tapisseries et de mobilier, décorateur d’intérieur, décorateur d’espaces publics et décorateur de théâtre.

Lettre autographe signée, adressée à M. Hodel. Paris 22 août 1932 ; 1 page in-4°.

«

Avant de recevoir votre visite je tiens à réparer l’incorrection de mon silence et vous envoyer mon meilleur souvenir en attendant de vous

voir à mon atelier vendredi à partir de 4 heures. Raoul Dufy. 

»

100 / 200

367. DUMAS PÈRE Alexandre

(Alexandre Davy de La Pailleterie, dit )

[Villers-Cotterêts, 1802 - Puys, 1870], écrivain français.

Lettre autographe signée, adressée «

 à mon cher Souverain

 ». 1 page in-8°.

«

Ce soir vous aurez votre volume complet. Donnez mille francs à Hirschler et lisez-moi cela. A vous. A. Dumas

» Encadrée.

80 / 100

368. ÉCRIVAINS.

Ensemble de 5 lettres autographes signées et 1 lettre signée.

Hector Malo ; H. de Montherlant (« 

J’ai la tête bien ailleurs qu’à la littérature 

»); E. Labiche ; P. Mac Orlan ; Jules Romains (LS). 100 / 150

369. FRANÇOIS-JOSEPH I

er

(

Franz Joseph I.)

[Vienne, 1830 - id., 1916], empereur d’Autriche.

Lettre signée, adressée au baron de Winterstein. Wien 20 janvier 1869 ; 1/2 page in-folio, en allemand. Lettre de vœux.

300 / 400

370. GAMBETTA Léon

[Cahors, 1838 - Ville-d’Avray, 1882], avocat et homme politique français.

Lettre autographe signée, adressée à une dame. 31 août 1873 ; 2 pages in-8°.

«

Daniel est encore peu préparé à subir ses examens. J’ai bien regretté de ne pas le voir, je lui aurais dit combien il est urgent de réparer

le temps perdu et de se mettre en état de porter dignement son nom

. […]

Il suffirait d’un bon maître et d’un vigoureux coup de collier

pour atteindre le but. Ici la politique est entrée dans une voie trop tortueuse pour l’expliquer en quelques lignes, mais la situation, bien

que difficile, est loin d’être périlleuse. Nous allons aux élections - que dit-on dans la Loire J’ai causé avec M. Bernard qui doit aller bientôt à

Montbrison et qui a demandé du temps pour me donner son avis 

»...

On joint une photographie format carte de visite.

150 / 200