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66.

Armand de CAULAINCOURT, duc de Vicence

(1772-1827) général, diplomate et Grand Écuyer de Napoléon.

L.A.S., Dresde 26 septembre [1813], à une duchesse ; 2 pages in-4 sur papier filigrané à l’effigie de Napoléon et à

l’aigle.

300/400

Belle lettre deDresde,où il accompagneNapoléon pour la campagne d’Allemagne.Il répond au sujet d’une recommandation,

suggérant de consulter l’Archichancelier ou M. de Fontanes, et poursuit sur la situation de l’Empire en 1813 : « Tant de

malheurs et de malheureux nous entourent que ce serait un crime de penser à soi ; aussi j’oublie que je ne vais souvent que

sur une jambe. Resté seul des anciens serviteurs de l’Empereur depuis que ce bon prince de Neuchâtel [Berthier] est malade,

je vous assure que je n’ai plus qu’une pensée. Heureusement, la fatigue, le mauvais tems rien n’altère la bonne santé de Sa

Majesté. Le rhume de l’impératrice nous a inquiété, est-elle bien rétablie ? [...] J’espère que les retards qu’a momentanément

éprouvés la correspondance n’auront pas été assez prolongés pour l’inquiéter ». Il évoque sa pauvre mère : « Ce mois est pour

nous l’anniversaire de tant de malheurs qu’il ne faut pas à sa frêle santé une inquiétude de plus. Mon beau-frère pouvait lui en

donner beaucoup. Je suis tout heureux d’avoir eu de ses nouvelles d’hier de Gotha où il s’est retiré pour quelques jours »… Il

ajoute en post-scriptum que Berthier va mieux et s’est levé.

67.

CAVALERIE

. Manuscrit,

Règlement provisionnel pour le service de la Cavalerie en campagne

, [1744] ; volume

in-12 de 95 pages, avec un frontispice armorié et orné d’une dédicace, reliure de l’époque veau marbré, dos à nerfs

orné, tranches rouges.

700/800

Beau manuscrit, aux pages couvertes d’une écriture fine, appliquée, très lisible, qui reproduit le texte du

Règlement de la

cavalerie en campagne

du 15 mai 1744, divisé en 235 articles, et dont l’édition la plus courante parut à l’adresse de l’Imprimerie

Royale, cette même année 1744. Il est précédé d’une planche armoriée (deux lions affrontés chargés de deux croissants, au chef

portant trois étoiles), portant la dédicace « à Monsieur de Ca[]tron, mestre-de-camp de cavalerie, lieutenant des Grenadiers à

cheval du Roi ». La petite lacune dans le nom du dédicataire (ou du possesseur), ainsi que l’absence de référencement des armes,

rendent toute identification malaisée.

Précieux exemplaire ayant vraisemblablement été celui de Louis-Charles de Bourbon, comte d’Eu (1701-1775), grand-

maître de l’artillerie, comme son père, avec armes dorées poussées au centre des plats (proche d’OHR 2606-12), en tout cas de

l’un des descendants de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine.

68.

Henri CAZALIS, dit Jean LAHOR

(1840-1909) médecin et poète symboliste. 3 ouvrages avec envois autographes

signés à Gabriel Vicaire ; 3 vol. in-8, demi-reliures de l’époque chagrin brun (rel. un peu usagées, légères éraflures,

usures aux coupes ; qqs rouss. int., taches au 3

e

vol.).

300/400

Éditions originales.

Melancholia

(Paris, Alphonse Lemerre, 1868). Envoi : « Au cher poète de la Bresse, / un bouddhiste / H. Cazalis ».

Le Livre du Néant

(Paris, Alphonse Lemerre, 1872). Envoi : « Au cher Vicaire / H. Cazalis ».

L’Illusion

(Paris, Alphonse Lemerre, 1875). Envoi : « Au poète Vicaire, / son ami, / H. Cazalis ».

Ex-libris de Gabriel Vicaire.

On joint :

Chants populaires de l’Italie

. Texte et traduction par J. Caselli [pseudonyme d’Henri Cazalis] (Paris, Librairie

internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et C

ie

, 1865 (in-8, rel. demi-chagrin brun).

[

Henri CAZALIS

] : voir aussi les n

os

47, 209, 222 à 224, 226, 249, 440, 445.

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