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78.

Michel-Marie, comte CLAPARÈDE

(1770-1842) général. L.A.S., au Fort Liberté 30 pluviôse X (19 février

1802), au général en chef Leclerc ; 2 pages et demie in-4 (petite tache).

300/400

Campagne de Saint-Domingue. Importante lettre sur la situation de son secteur quatre jours après son débarquement au

Cap, et l’occupation de la partie espagnole.

« Les chalouppes qui étoient parties la nuit dernière pour conduire à Montechrist la moitié du B

on

viennent d’arriver, et je

vais partir (il est 9 heures du soir) avec le restant du B

on

». Les ordres qu’il a donnés au bataillon « sont sévères mais c’est le seul

moyen de le contenir, et l’on ne sçauroit trop montrer de discipline dans un pays qu’on occupe pour la première fois [...] J’ai

passé une grande partie de la journée avec le contre-amiral Magon – il est toujours en mouvement. Je dois vous prévenir, mon

général, que les brigands se donnent tous les mouvements possibles pour se procurer des cartouches »… Il ajoute en p.s. : « il

m’arrive trente-deux hommes de ceux qui avoient resté en route, le surplus aura été au Cap, mais d’après ma lettre, le général

Boyer aura fait des démarches pour les faire arrêter [...] Je pense qu’une punition exemplaire des chefs de ceux qui ont été au

Cap fairoit un bon effet pour le Corps »…

79.

Guillaume CLARKE, duc de FELTRE

(1765-1818) ministre de la Guerre de Napoléon, maréchal de France. L.S.

comme « Général de Division, Gouverneur de Berlin », Berlin 12 août 1807, au maréchal Soult ; 2 pages in-fol.

150/200

Il l’informe que d’après l’ordre de Sa Majesté, il a ordonné « 1° à la Garde Impériale (excepté les marins qui vont à Stettin)

de partir de Berlin pour se rendre dans la ville de Hanovre [...] 2° aux Marins de la Garde Impériale, de partir de Berlin [...]

pour aller à Stettin [où ils] seront à la disposition de M. le M

al

Brune », etc. « Enfin, Sa Majesté laisse à M. le Maréchal Brune la

liberté de disposer des Badois ; et s’ils sont inutiles à l’Armée d’Observation, Son Excellence pourra les diriger sur Hambourg,

où ils seront à la disposition de M. le Maréchal Bernadotte. [...] Je vais m’occuper de faire ce travail de manière à ne point

laisser les places sans garnison ; et alors je réunirai soit à Stettin, soit à Custrin, tous les détachemens qui appartiennent au

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e

Corps »…

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