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186. [
François d’Orléans, prince de JOINVILLE
]. 8 L.A.S. et 3 L.S. ou P.S. à lui adressées, 1838-1847.
500/700
Thomas Bugeaud (longue et intéressante l.s.comme gouverneur général de l’Algérie,LallaMaghnia 11 août 1844),Ferdinand
II de Portugal (l. de jeunesse), François Guizot (2 intéressantes, sur l’accueil assuré à Joinville à Gibraltar, et l’occupation d’une
île dans la baie de Mogador, 1844), Louis de La Moricière (intéressante l. comme lieutenant général commandant la province
d’Oran, Grazaouet sept. 1844), baron de La Susse (ordre de prendre le commandement de la corvette
La Créole
, Brest 1838),
Louis-Philippe (l.a.s. de 1841 à son fils, et l.s.s de convocation parlementaire en 1847), amiral de Mackau (2, juillet-août 1844,
longue lettre sur l’expédition du Maroc), Marie-Amélie (13 mai 1847, sur la nomination du duc de Montebello à la Marine, et
la campagne de Joinville en Méditerranée).
187.
André JOLIVET
(1905-1974) compositeur. 16 L.A.S., 1941-1965, à Jacques Chailley ; 30 pages formats divers, dont
1 carte postale et 2 cartes de visite, qqs en-têtes
Centre français d’humanisme musical
ou
Comédie française
.
700/800
29 juillet 1941
. Il a reçu une lettre de M. Flamand comportant « une
éventualité
de commande, mais le projet n’a pas
encore été approuvé par « le service financier », et le projet disques se serait révélé « non rentable et ne devant pas fournir aux
compositeurs une propagande suffisante »... Quant à
Jeanne d’Arc
, « Cortot aurait renoncé à en faire un vaste montage »...
6 février 1944
. « Ne pensez-vous pas que le moment serait venu pour que vous, Capdevielle et moi, nous rappelions au bon
souvenir de la Radio au sujet de nos
Jeanne d’Arc
, par une lettre collective ? »...
6 septembre
1948
.
Nouvelles familiales...
17 septembre
. « D’accord pour ce que vous me dites au sujet de Delvincourt. Mais si je vous avais posé la question c’est que
je n’avais pas pensé qu’il rentrât ainsi in extremis »...
Carnac 5 août
1949
. Projets de vacances communes avec les Beaufils...
– Carte postale d’encouragement de Marcel Beaufils, Jolivet et sa femme Hilda...
15 août
. « Bravo pour vos décisions que nous
approuvons des deux mains, fourbissant, de l’autre, nos trompettes pour accueillir les brin que balante Antigone »...
Paris
17 juillet 1950
. Envoi de quelques lignes sur Bach...
24 septembre 1955
. Félicitations de le voir « en si bonne compagnie dans
cette promotion »...
2 octobre 1962
. Il lui signale, un peu embarrassé, qu’il souhaiterait recevoir le Grand Prix musical du
Conseil général...
Bordeaux 19 octobre 1963
. « Vous êtes-vous occupé de la T.V. ? Croyez-moi c’est
TRÈS
important – et devant
la gravité de la situation, il ne faut plus s’arrêter, à de petites susceptibilités »...
Carnac 30 juin
1965
. L’article de Chailley sur
« Ethnologie et harmonie classique » est un point de départ de développements fructueux, « dangereux, au reste, pour la théorie
officielle actuelle – mais susceptibles de remettre de l’ordre dans les lamentables querelles de langage qui, de nos jours, troublent
tant d’esprits »...
Hodent 22 juillet
. Il partage ses avis concernant le « maître à penser » et « ses chers génies post-weberniens »,
et demande où trouver « des précisions sur le Dodécacorde (les 12 modes de Glaréan) et les œuvres de Claude Le Jeune écrites
pour servir de démonstration de cette théorie »...
5 août 1965
. Il commande son ouvrage et le Lejeune : « m’avez-vous adressé
cette image pour que j’y fasse connaissance, de visu, de Josquin des Prés, ou pour m’inciter à écrire un concerto pour orgue et
enclume »... Etc. On joint une carte postale d’Hélène Chailley en vacances avec les Jolivet (1948).
188.
André JOLIVET
. Manuscrit autographe signé, 4 mai 1951 ; 2 pages et demie in-4.
300/400
Éloge de Paul Le Flem qui vient de recevoir le Grand Prix musical de la Ville de Paris : « C’est avoir rendu justice à l’un de
nos plus authentiques musiciens vivants. C’est aussi avoir ajouté un fleuron au centenaire de Vincent d’Indy, à qui Le Flem doit
tant. C’est encore avoir donné un lustre nouveau au rayonnement de la France si l’on veut bien noter que d’éminents musiciens
de tous les pays du monde s’enorgueillissent d’avoir appris de Le Flem l’essentiel de leur art. L’attribution de ce Grand Prix
va, nous l’espérons, attirer l’attention sur le compositeur d’
Aucassin et Nicolette
, et permettre qu’il trouve dans l’âge mûr la
considération et le succès qu’il mérite. [...] Paul Le Flem aura eu une belle vie car, sans même préjuger des œuvres qu’il nous
donnera encore, nous constatons qu’il s’est réalisé pleinement dans
Magicienne de la mer
, légende lyrique que l’Opéra-comique
doit monter prochainement. [...] Dans son harmonieux ensemble cet œuvre peut se définir : élégance et fermeté, sensibilité et
cartésianisme, élans d’une juvénilité ardente et audacieuse, d’une robustesse terrienne, s’appuyant sur la lucidité d’un esprit
naturellement vif et curieux enrichi d’une solide culture. »
189.
Jean-Baptiste JOURDAN
(1762-1833) maréchal de France. L.S., Bousonville 7 germinal II (27 mars 1794), au
général de brigade Paillard àTheling ; 1 page et quart in-fol.,vignette et en-tête
Le Général Jourdan, Commandant
en chef l’Armée de la Moselle
, enveloppe avec contreseing ms et cachet de cire rouge (sous verre).
150/200
« D’après les rapports du général Lefebvre [...] il paroit que l’ennemi s’est rapproché de Verles, ce mouvement ne peut pas
retarder celui que je me suis proposé de faire. Mais je t’invite à redoubler de surveillance surtout du côté de Sierk [...] ton objet
principal est de t’opposer le plus qu’il te sera possible à ce que l’ennemi s’avance entre Sarre et Moselle, et si tu étois cependant
forcé de reculer, tes troupes qui seront du côté de Guerlesang se retireront en arrière de la Nied, et celles du côté de Sierk sur
Thionville, pour couvrir la route de Bousonville »…
190.
Jean-Andoche JUNOT
(1771-1813) duc d’Abrantès, général. L.A.S. « JA », Pernès 6 janvier 1811, à sa femme
Laure d’Abrantès ; 8 pages in-4 (fentes aux plis renforcées).
1 000/1 500
Très longue et magnifique lettre du Portugal à sa femme, dont un passage est cité approximativement par la duchesse
d’Abrantès dans ses
Mémoires
, avec cette note : « Cette lettre a 8 pages […] Elle était fort importante, en ce qu’elle parlait des
affaires privées de Junot et en même temps des affaires de l’armée. Je la donnai en 1819 à S.M. Louis XVIII… et depuis elle est
devenue un autographe assez curieux, parce que le roi souligna à l’encre rouge tout ce qui lui parut mériter quelque attention
relativement à Masséna et à mes propres affaires. Cette lettre fut ensuite envoyée à M. de Villèle […] Jamais depuis je n’ai pu
la ravoir. [...] Comment une lettre de 8 pages peut-elle s’égarer ? »...




