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William Wilberforce
par Karl Anton Hickel
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WILBERFORCE
, William
Lettre autographe signée au général Lafayette
Sandgate, Kent, 25 octobre 1814
3 pp. in-8, à l’encre brune. Adresse et cachet de cire
REMARQUABLE LETTRE DU GRAND ABOLITIONNISTE ANGLAIS À LAFAYETTE,
AUTRE OPPOSANT DE TOUJOURS À LA TRAITE DES NOIRS, ESPÉRANT POUR LE
MONDE : “THE COMPLETENESS OF OUR WISHES FOR ABOLITION”.
CETTE LETTRE EST CITÉE PAR LAFAYETTE DANS SES
MÉMOIRES
. WILBERFORCE
LE REMERCIE AUSSI DE LUI AVOIR PRÉSENTÉ HUMBOLDT.
A REMARKABLE LETTER FROM THE GREAT ENGLISH ABOLITIONIST TO
LAFAYETTE, A FELLOW LIFELONG OPPONENT TO BLACK SLAVERY WHO HOPED
FOR THE WORLD :
“THE COMPLETENESS OF OUR WISHES FOR ABOLITION”. THIS LETTER IS
QUOTED BY LAFAYETTE IN HIS MEMOIRS. WILBERFORCE ALSO THANKS HIM
FOR INTRODUCING HUMBOLDT TO HIM
“I have often thought of addressing a few lines to you, if it had been only to return you thanks for
having done me the honor to introduce me to Monsieur Alex Humboldt (...) a man whom I have a
long so highly respected (...) The public, at least all who where acquainted with our Parliamentary
proceedings, knew how much I condemned your unprincipled imprisonment [1792-1797] and
damned it but congratulate you on surviving it (…) Happily the moral state of this country (for
thou that we really owe our Victory) has enabled us (...) to witness the completion of our wishes
for abolition (...) M. Humboldt has convinced me that it would be mischievous to establish any
committee in Paris at present, highly mischievous”
Lafayette cite cette lettre de Wilberforce dans ses
Mémoires
(1829) :
« Le Congrès de Vienne a fait un grand bien : l’abolition de la traite des noirs. On pourrait
observer que, de toutes les puissances influentes, l’Angleterre était la seule qui eût des colonies
[…] C’est à l’état moral du pays, sous la protection de la divine Providence, que nous devons
notre victoire, m’écrivait M. Wilberforce, en octobre 1814 ».
Dès 1786, Lafayette se lia avec les abolutionnistes anglais dont William Wilberforce.
Ceux-ci fondèrent l’année suivante la
Société des Amis des Noir
s. En février 1788,
Brissot créa à Paris une association semblable, à laquelle Lafayette et sa femme
adhérèrent aussitôt et où ils retrouvaient un certain nombre de leurs amis libéraux.
La
Pierpont Morgan Library
conserve une lettre de Lafayette à Wilberforce, datée de
1818.
RÉFÉRENCES :
Mémoires, correspondance et manuscrits du général Lafayette,
Bruxelles,
1839, II, p. 34 -- L. Gottschalk,
Guide
, Cornell University Press, 1975, p. 168
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