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Adolphe NOURRIT
(1802-1839) le grand ténor.
L.A.S., Toulouse 3 septembre 1837, à M.
S
citivaux
à
Montauban ; 1 page in-8, adresse.
Sa lettre est arrivée trop tard pour qu’il puisse faire changer
le spectacle du lendemain : « les affiches annoncent déjà
La Muette
& on ne serait plus à temps de commander une
répétition de
Robert
tout à fait nécessaire ». Il le tiendra à
l’avance au courant de leur répertoire…
R
are
.
O
n
joint
une L.A.S. de son père Louis
N
ourrit
(1780-1831) à
V
anhove
, Paris 2 février 1822 (1 p. in-4) : « Je tai dit que les
rôles de Polinice et de Licinius étaient trop forts pour que mon
fils pût en jouer un autre dans la même soirée, c’est ce qui
m’avait déterminé à jouer moi-même les petits rôles malgré la
répugnance que j’y avais »…
250 / 300
€
328
Pierre-Joseph Thoulier, abbé d’OLIVET
(1682-1768) jésuite,
traducteur, grammairien et historien.
[AF]
L.A.S. et L.A. ; 4 pages in-8, et 1 page petit in-4 avec adresse.
Mardi matin
, à
N
ivelle
de
la
C
haussée
. Il prie son correspondant
de lui renvoyer un petit volume latin. « Il n’y a rien de nouveau
sur nos affaires. Toujours la même incertitude à l’égard du
Precepteur. On a fixé l’élection au 22 de ce mois »…
Ce 6
mars.
« Sans votre nom enchâssé dans les vers ci-joints, je
n’aurois pas pris la peine de les transcrire. Vous ne sauriez
croire combien il pleut ici de vers en ce genre, depuis que les
Jansénistes s’en mêlent. Ce qu’il y a de plaisant, c’est qu’on ne
peut deviner quels sont les auteurs qu’ils y employent. Vous
m’avez demandé par quelle sorte de nouveauté notre cher Mr
de
L
a
M
otte
entreprendroit de se singulariser. En voici une.
Il vient de faire une comedie en deux actes. […] Le sujet est
le Magnifique de
B
occace
. Mais au lieu que dans Boccace,
Aldobrandini est un homme marié, ce qui jette sur lui le ridicule
du cocuage, c’est dans La Motte un tuteur amant, qui se laisse
enlever sa chère pupille par le Magnifique. […] Mais la pièce m’a
paru d’un froid à en mourir, quoique l’auteur nous l’ait récitée
aussi bien et peut etre mieux que ne feront les comédiens »…
250 / 300
€
329
Marcel PAGNOL
(1895-1974) écrivain et cinéaste.
[AF]
L.A.S., 20 novembre 1947, à « Cher Gaby » ; 1 page in-4 à son
en-tête.
« Je viens d’écrire à l’instant à mon cher Roland, que j’ai nourri
de mon lait – celui de mes vaches – pendant la guerre. J’ai
comme une idée que ça va réussir, parce que tu as mûri ton
talent, sans hâte, mais sûrement, et que tu as atteint l’âge de
ton emploi. Ça me ferait bien plaisir, tu sais, de nous retrouver
glorieux tous ensemble, toi,
G
iono
, Canepa, moi, sur le Vieux-
Port de Marseille. Je vais aussi écrire à Sacha »…
O
n
joint
une belle photographie couleurs (24 x 19,2 cm) en
habit d’académicien, dédicacée au professeur Didier ; plus
une petite p.a.s. de dédicace au Dr Robert Didier (1960), et un
gros dossier de presse.
200 / 300
€
330
Évariste-Désiré de Forges, chevalier de PARNY
(1753-1814) poète.
[AF]
L.A.S., Paris 7 frimaire, à Pierre-Louis
G
inguené
; demi-page
in-4, adresse.
Il annonce son retour de Suisse : « Je n’ai pu lutter plus
longtems contre l’âpreté du climat de l’Helvétie ; j’éprouve la
vérité du proverbe de la pierre qui roule : je reviens avec un peu
de mousse de moins, et un gros rhume catharreux de plus. Que
trouverai-je ici ? des promesses de place, et point de place »…
250 / 300
€
331
Louis PASTEUR
(1822-1895).
[AF]
L.A.S., Paris 2 octobre 1885, à un Directeur ; 3/4 page in-8.
« Je vous serais obligé de faire visiter la morsure de ce blessé, et
de demander les bons soins de M. Richet ou de M. Tillaux »…
500 / 600
€
331




