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Rois de PRUSSE.
13 L.S. par
F
rédéric
-G
uillaume
II (3) et
F
rédéric
-G
uillaume
III
(10), Potsdam, Berlin, Charlottenburg, Königsberg et Paris
1795-1823, au chambellan baron d’
A
ubier
; sur 1 page in-4
chaque ; 2 en allemand.
C
orrespondance
des
R
ois
de
P
russe
à
leur
chambellan
,
Emmanuel d’
A
ubier
(1749-1835), ancien gentilhomme de la
Chambre de Louis XVI, officier et émigré.
Frédéric-Guillaume II convoque son chambellan , ayant
ordonné qu’on arrêtât pour lui un logement, et une voiture pour
l’amener avec le comte d’
E
scars
(3 mai 1795)… Il l’entretient
d’une concession dans l’Oderbruch qu’il lui transmettra avec
plaisir, ayant donné des ordres au ministre d’État de
V
oss
; le
collège de guerre enverra un « patente de Capitaine » à son fils
(19 et 27 septembre 1795)…
Frédéric-Guillaume III refuse de « juger des faits » d’une affaire
qui regarde le gouvernement (18 septembre 1797)… Ayant
pris connaissance de ses plaintes et requêtes, il a donné
des ordres à M. de Voss pour le faire « recevoir pour fermier
d’une petite terre dans la Prusse méridionale », s’informe de
la retraite du marquis de
B
oufflers
, et lui accorde un congé
de six mois (1798-1800)… Il regrette d’avoir déjà disposé de
toutes les charges de la cour de son frère le Prince Guillaume
(30 août 1803)… Autorisation de terminer une affaire en
France (13 octobre 1808)… En considération de ses services,
transmission de la décoration de l’Ordre de l’Aigle rouge,
seconde classe (6 mai 1814)… Il remercie d’une ouvrage « qui
en honorant a mémoire du roi Louis XVI, rend témoignage de
votre dévouement »…Etc.
O
n
joint
8 L.S. du Prince
H
enri de
P
russe
, Rheinsberg 1798-1802,
au capitaine ou au baron d’
A
ubier
; il évoque le dévouement du
chambellan au service de l’État, la vente de « la bibliotheque du
feu Roy de Pologne » (1798). Le 23 janvier 1801, il évoque le
retour du baron en France : « ses succès, sa gloire, la paix et la
tranquillité intérieure qui en seront les fruits, effaceront les scenes
d’horreurs suites trop funestes du renversement si subit de
l’ancien gouvernement » ; il compte sur le marquis de
L
ucchesini
pour hâter la réunion de la Prusse et de la France et « mettre un
frein à l’esprit vindicatif et ambitieux de la Cour de Vienne »…
Plus 5 lettres ou pièces diverses, au même ou à son fils, 1800-
1817 (dont 3 l.s. du duc de Feltre), et un mandat d’arrestation du
Comité de surveillance du district d’Issoire (1793).
1 000 / 1 200
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