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126

336

Marcel Petiot

(1897-1946) médecin et criminel.

L.A.S., Seignelay 11 octobre 1932, à un confrère ; 2 pages in-8

à son en-tête

D

r

Marcel Petiot de la Faculté de Médecine de

Paris ex interne des hôpitaux et asiles

.

À la recherche depuis plusieurs semaines d’un immeuble en

banlieue « pour y établir une maison de santé », il propose

une collaboration à son confrère : « Établi depuis dix ans dans

une petite ville le poste que j’avais créé me rapportait plus de

740 000 avec des visites à 20 f. […] Je viens de vendre ce

poste afin de me rapprocher de Paris et j’ai déjà engagé des

pourparlers de divers côtés pour choisir l’immeuble qui me

serait nécessaire. C’est vous dire que si j’espère pouvoir créer,

je crois pouvoir affirmer que je saurais développer une affaire

déjà créée ». Il propose de « participer pécuniairement »… Il

fait suivre sa signature de la mention « conseiller général de

l’Yonne » et donne son adresse chez M. Georges Lablais (son

beau-père) à Seignelay.

O

n

joint

un dossier de coupures de presse.

400 / 500

337

PHILOSOPHES. XIX

e

siècle

.

[AF]

33 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. (quelques portraits et

documents joints).

Louis-Gabriel vicomte de

B

onald

(3, une de 1832 à M. de

Peyronnet à Ham), Pierre-Jean-Georges

C

abanis

(2, une de

1803 à Lacretelle aîné), Elme

C

aro

(11), Victor

C

ousin

(6, dont

un ms extrait de sons discours de réception), Antoine-Louis-

Claude comte

D

estutt

de

T

racy

(3), Pierre-Paul

R

oyer

-C

ollard

(8, plus une de son fils Hippolyte).

300 / 400

338

Alexis PIRON

(1689-1773) poète.

L.A.S., 9 juillet 1761 ; 2 pages et demie in-4 (fentes réparées au

papier gommé, petits manques à un angle avec réparations).

R

éponse

à

des

accusations

de

tentatives

de

corruption

.

Il détaille le fait « qu’on a si durement grossi dans la brochure

que je vous renvoye. Il y a plusieurs années, qu’à table, en

compagnie, je tirai une assez jolie tabatière. Elle n’étoit point

d’or comme on le dit icy : ce n’étoient que deux morceaux

de Saxe, à la vérité curieusement travaillés & montés en or.

Une mignature ornoit en dedans le dessus. Le dessous fait en

cuvette étoit en dedans aussi doré à la Saxone […] ce n’étoit

au vrai qu’une jolie breloque »… Passant de mains en mains, la

tabatière fit un jour le tour de la tablée jusqu’à celles de

F

réron

 :

« Il l’avança si haut et si obligeamment que je me fis un vray

plaisir de luy dire qu’elle étoit à son service […] Vous vous

imaginez bien, Monsieur, du caractère dont vous me conoissez

que je ne songeois pas à vouloir séduire en aucune façon le

juge de notre littérature incorruptible autant qu’éclairé »… Etc.

200 / 300

339

POÈTES. XIX

e

siècle

.

[AF]

94 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. (quelques portraits et

documents joints).

Jean

A

icard

(12, dont un portrait dessiné par R. Kastor avec

p.a.s.), Pierre

B

aour

-L

ormian

(8, notamment à l’imprimeur Tastu),

Auguste

B

arbier

(2), Charles

B

rifaut

(8), Vincent

C

ampenon

(7,

et un poème a.s. avec dessin), Jacques

D

elille

(2 fragments),

Joseph

E

sménard

, Alexandre

G

uiraud

(2), Victor de

L

aprade

(7), François-Auguste

P

arseval

G

randmaison

(2), Jean-Baptiste

Sanson de

P

ongerville

(17, à F. Denis, Panckoucke, Villenave,

Mélanie Waldor…), Alexandre

S

oumet

(2),

S

ully

-P

rudhomme

(7),

André

T

heuriet

(9, et un poème a.s.), Jean-Pons

V

iennet

(6).

400 / 500

340

POLITIQUE

.

[AF]

Environ 130 lettres ou pièces, autographes signées ou signées

(quelques portraits et documents joints, dont des discours de

réception).

Henri marquis d’

A

guesseau

(2, 1806-1816), Félix

B

igot

de

P

réameneu

(3, 1808-1811), Gabriel-Auguste comte de

C

hoiseul

-

G

ouffier

(1803), Antoine comte

F

errand

(3, 1814-1815), Nicolas-

336