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Elle donne aussi des nouvelles détaillées de sa santé, toujours

mauvaise, parlant de ses médecins (Bourdois, Auvity…) ;

elle parle de Mme

s

Wetchine

, charge sa fille de nombreuses

courses, etc.

o

n

joint

2 lettres autographes de Clara de

r

auzan

à sa mère,

et une lettre a.s. du duc de

r

auzan

à sa belle-mère.

2 500 / 3 000

174

Claire de Kersaint, duchesse de DURAS

.

M

anuscrit

autographe,

Amélie et Pauline

, [vers 1823 ?] ; 8

pages in-4 et 3 cahiers in-8 de 54 pages (plus qqs ff. blancs

(salissures aux premiers et derniers ff. des cahiers).

s

cénario

et

éBauche

D

A

mélie

et

p

Auline

,

roMan

inacheVé

,

publié

en 2011 par Mme Marie-Bénédicte Diethelm, aux Éditions

Manucius.

Le

caneVas

détaillé comporte des ratures et corrections ; le

manuscrit, de premier jet, présente peu de corrections.

L’histoire s’ouvre en janvier 1790 : le comte Henry de Melcy

va quitter la France, tombée « sous l’empire d’une faction

insensée » ; déçu par son mariage, il rejoint sans regret l’armée

des Princes. Après l’échec de la campagne de 1792, il se retire

à Lausanne, où il se lie avec une famille d’émigrés, dont une

jeune veuve, Amélie, qu’il suivra ensuite en Angleterre, où

leur amour s’enflammera. Le manuscrit s’interrompt alors

qu’Amélie est toujours une « sœur » pour Henry, et qu’Henry

commence à découvrir, de loin, des qualités insoupçonnées

chez son épouse légitime…

Le canevas, qui pose les jalons de l’intrigue jusqu’au retour

des amants en France, est le

seul

plan

roManesQue

connu

De

la

Duchesse

De

D

uras

. Citons-en quelques fragments

correspondant à la suite du roman inachevé : « On apprend

que la comtesse a divorcé. Scène de passion. Amélie cède,

remords d’Amélie. Tous ses sentimens se concentrent sur

le comte. Sa passion pour elle prend de nouvelles forces et

si on pouvoit connoître le bonheur dans le crime, ces deux

amants le connoîtroient. Deux mois se passent dans cette

situation, le comte reçoit une lettre de la comtesse qui lui

apprend qu’elle n’a divorcé que pour conserver sa fortune au

comte […], la c

esse

a soigné son beau-père dans ses derniers

moments et en prison il n’a trouvé de consolation qu’en elle,

une lettre posthume recommande au comte le bonheur de

cette femme charmante. Le comte se détermine à cacher ces

lettres à son amie. Premier mystère entre eux »… Rentrés en

France, Amélie est « froidement reçue » par sa famille, le comte

rejoint sa femme et insensiblement, grâce à la comtesse, « la

confiance et l’intimité du mariage, forment entre ces deux

époux un lien, qui ne ressemble point a la passion profonde

que le comte a ressentie pour Amélie, mais qui vaut peut-être

mieux, parce qu’il est établi par les convenances sociales et à

l’abri de l’inconstance des variations du cœur »…

800 / 1 000

174