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charmantes strophes, il y a du cœur. Ce sont de ces vers
qui partent de l’âme et qui vont à l’âme. Je vous en remercie
profondément. Vous êtes un vrai poëte, car vous êtes un noble
jeune homme. Quand il n’y a rien sous la mamelle gauche, il ne
peut y avoir grand’chose dans la tête. Le génie, c’est un grand
cœur. Courage, Monsieur, continuez »…
400 / 500
€
221
Victor HUGO
.
[AF]
L.A.S., 31 mars [1846 ou 1847 ?], à un collègue ; 1 page in-8.
« Je rentre, mon noble et cher collègue, et je trouve vos
beaux et charmants vers. Je suis tout honteux de vous en
remercier en prose, mais je suis pressé de vous dire tout notre
enchantement. Mad. Victor Hugo espère que vous mettrez
le comble à vos bonnes grâces en lui donnant un de vos
dimanches soirs. En vous attendant, nous relirons vos fables
et votre sonnet. Vous nous avez donné la poésie, maintenant
donnez-nous le poëte. Nous sommes exigeants, mais vous
êtes charmant. C’est votre faute »…
400 / 500
€
222
Victor HUGO
.
[AF]
L.A.S. (en tête) et L.A.S. « V. » ; 1 page in-8, et demi-page in-8
(un peu brunie).
19 septembre
. « M. Victor
H
ugo
a l’honneur d’offrir ses
compliments àMonsieur
G
uedon
et de le prévenir qu’aujourd’hui
même la somme nécessaire pour parfaire le paiement de la
créance Subault a été remise à M. Duvergier »…
Mercredi 6
h. du soir
. « Je quitte le ministre. Il avait déjà écrit, amis je lui
ai parlé énergiquement. Soyez assuré qu’il ne nous désertera
pas »…
300 / 400
€
223
Victor HUGO
.
[AF]
2 L.A.S. ; 1 page in-12, et 1 page in-8 avec petites déchirures.
Samedi
. « Je lirai votre poëme, Monsieur, avec tout l’intérêt
qu’éveille le poëte et toute l’émotion qui s’attache au héros.
Rien n’est plus beau que la belle poésie nationale. […]
J’apostillerai certainement votre pétition, quoique je trouve
déplorable que votre nom puisse avoir besoin du mien »…
17 octobre
. Il a lu « avec le plus vif intérêt le remarquable
ouvrage que vous avez bien voulu m’envoyer. Croyez que
votre souvenir m’a touché et charmé. Quelles que soient les
divisions littéraires et politiques, il y a une patrie commune où
se rencontrent toujours les esprits élevés, c’est la pensée »…
400 / 500
€
224
Victor HUGO
. L.A.S., 7 décembre [1848 ?] ; 2 pages in-8.
Il a parlé au ministre : « Il m’a exposé l’impossibilité de rétablir
l’emploi supprimé en présence de la commission du budget
qui exige impérieusement des économies ; mais il m’a dit qu’il
règlerait votre retraite dans les conditions les plus favorables.
Il croit que vous jouissez en ce moment du traitement de
disponibilité de 4000
F
. Je n’ai pu lui rien dire sur ce point »…
300 / 400
€
225
Victor HUGO
.
[AF]
3 L.A.S., avril-mai 1849, à Pierre Xavier
C
orneille
; 2 pages
in-8 et 1 page in-4, une adresse.
E
n
faveur
d
’
un
descendant
de
P
ierre
C
orneille
.
23 avril.
Il peut compter sur son concours, et le prie de lui écrire
une lettre qu’il puisse envoyer au ministre : « Je m’emploierai
de mon mieux pour faire rendre au grand nom de Corneille,
dans les personnes de ses descendants, le respect qui leur est
du »… – « Je parlerai aujourd’hui au Ministre, Monsieur, s’il vient
à l’Assemblée, et je lui remettrai votre note. Mais je ne me crois
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