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Marcel JOUHANDEAU
.
M
anuscrit
autographe,
Marguerite, tiens-toi droite
, [1931] ; 1 f.
de titre et 39 pages petit in-4, montés sur onglets, reliure box
parme, sous chemise et étui (
J.-P. Miguet
).
M
anuscrit
de
travail
d
’
un
conte
du
J
ournal
du
coiffeur
(éditions
de la Nouvelle Revue Française, 1931).
Publié sous le titre
Marguerite Bargeron, ou Mieux vaut
honte qu’orgueil
, le conte met en scène Marguerite, fière et
irréprochable fille de deux ouvriers, qui accouche d’un enfant
que sa mère étouffe promptement, puis inhume la même nuit
au cimetière des chevaux. Le crime de la mère et la disgrâce
de sa fille ne tardent pas à être connus, mais devant le juge,
par un beau coup de théâtre, Marguerite revendique l’entière
responsabilité du drame : « l’orgueil empêche d’être heureux
plus que la honte »…
Le manuscrit, à l’encre violette, portant le titre primitif, présente
d’importantes ratures et corrections.
800 / 1 000
€
243
Marcel JOUHANDEAU
.
M
anuscrit
autographe signé « M.J. »,
Marthe et Marie
, [1931] ;
26 pages petit in-4 en feuille sous une chemise avec titre et
envoi.
M
anuscrit
de
travail
d
’
un
conte
recueilli dans
Le
Journal du
coiffeur
(éditions de la Nouvelle Revue Française, 1931).
Amoureux dès leur enfance, puis séparés par des parents,
Marie et Jean se retrouvent liés, l’une par le mariage, l’autre
par des liens secrets, à deux personnages antipathiques :
Marie sublime son amour dans une foi ardente, et Jean meurt
du sien…
Manuscrit à l’encre bleue, avec de
très
nombreuses
ratures
et
corrections
, additions et suppressions, sous une chemise
avec le titre, et une dédicace (noms effacés) : « cette Marthe,
cette Marie, nous les connaissons bien »…
800 / 1 000
€
244
Marcel JOUHANDEAU
.
M
anuscrit
autographe (fragment), [1933 ?] ; 4 pages in-8 sur 2
ff. de papier quadrillé de classeur perforé.
É
vocation d
’
un androgyne
,
sur l’île de
P
ort
-C
ros
, où Jouhandeau
séjourna dix jours en août 1933, au fortin de la Vigie.
« Nous étions dimanche après-midi dans le Jardin de la Vigie
qui domine la mer. Au loin, à deux cents mètres peut-être
du rivage, sur un îlot de rochers qui ressemblait à un nid, on
apercevait épars des membres nus d’une beauté rare. Un
garçon, une fille ? Les bras, les jambes et le torse, emmêlés
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