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que j’ai au fond du cœur »…
[7 mai 1859]
, à Charles
F
ournier
à Bruxelles. Il est touché de sa lutte pour sortir du malheur où
l’a plongé la fatalité. Il aimerait tant l’aider, et s’il avait un journal
il lui offrirait une collaboration. « Toutefois, si nous n’avons plus
la puissance nous avons toujours l’influence et nous la ferons
agir ». Il a fait suivre sa lettre à
V
acquerie
: « C’est une bonne
fortune pour la presse indépendante, qu’une collaboration
comme la vôtre »…
200 / 300
€
239
Joris-Karl HUYSMANS
(1848-1907) écrivain.
2 L.A.S., Paris 1897-1907 ; 3 pages in-12 à en-tête du
Ministère de l’Intérieur
, et 1 page oblong in-12 avec enveloppe
(photographie jointe).
18 octobre 1897
, à un ami, relative à la contestation du testament
d’Edmond de
G
oncourt
par ses héritiers. Il trouve sa lettre
de retour d’un voyage en Hollande où il devait récupérer des
documents. « Ce que vous me dites du singulier Alcibiade ne
m’étonne guère. Il paraît dans le
Cri de Paris
des phrases où je
suis désigné clairement et où l’on me fait dire d’insupportables
choses. Or, de renseignements qui me parviennent, il résulterait
que tous ces bas cancans sur le testament de Goncourt
qu’on me prête, sont de son invention. Il n’y a rien à faire à
cela, seulement il faut avouer que nous vivons dans un bien
étrange monde »…
28 janvier 1907
, à Fernand de
C
ardaillac
.
« Si je n’étais si souffrant et presque dans l’impossibilité
d’écrire, j’aurais voulu vous remercier longuement de l’article
que vous avez bien voulu consacrer dans la
Revue des
Hautes-Pyrénées
aux
Foules de Lourdes
. Je veux au moins
vous dire combien j’ai été touché de votre sympathie et de
l’émouvante et de la vivante façon dont elle s’exprime »…
300 / 400
€
240
JOSÉPHINE
(1761-1814) Impératrice des Français, première
femme de Napoléon.
L.S., Saint-Cloud 17 juin 1806, à M. de
C
hampagny
; demi-page
in-4.
En faveur de Louis-Benoît
P
icard
, directeur du Théâtre-Italien
.
« Le S
r
Picard et les artistes du théâtre qu’il dirige sollicitent votre
bienveillance, et desirent que vous leur soyés aussi favorable
qu’il vous sera possible dans la distribution du répertoire.
J’ai d’autant plus de plaisir à vous les recommander que leur
zèle et leurs efforts constants me paraissent dignes d’être
encouragés, et que je suis charmée d’avoir cette occasion de
leur témoigner l’intérêt particulier que je leur porte »…
500 / 600
€
241
Marcel JOUHANDEAU
(1888-1979).
M
anuscrit
autographe,
Le Marié de village
, [1927] ; 69 feuillets
petit in-4, montés sur onglets, rel. demi-maroquin vert sombre
à coins avec filet doré (
Georges Cretté
; coins émoussés et
charnières une peu frottées).
M
anuscrit
de
travail
de
ce
conte
, paru dans la revue
Commerce
(XIV, hiver 1927, p. 79-183), avant d’être recueilli dans
Astaroth
(1929).
Le conte se rattache au cycle de Chaminadour, et met en
scène François le Fou, homme aux affinités christiques, plein
de rêve et de fantaisie, mari de Dorothée la Bossue…
Le manuscrit est à l’encre bleue, et présente de
nombreuses
ratures
et
corrections
; il a été paginé à l’encre rouge par
Jouhandeau, qui l’a établi avec titres et feuillets intercalaires.
Couverture de papier fort avec le titre à l’encre violette et
la dédicace à l’encre rouge à son ami libraire : « à Robert
Chatté, de tout cœur. M.J. » ; un feuillet intercalaire à l’encre
rouge avec titre et mention «
2
e
version
» ; le texte du conte,
folioté 1-57 à l’encre rouge ; un feuillet intercalaire avec ces
notes : « Addenda et fin supprimée pour la publication dans
Commerce
. Le manuscrit n° 3 doit appartenir à la Princesse
de Bassiano » ; le texte de cette fin, folioté 1-8.
1 000 / 1 200
€
241




