MANUSCRITS
TAJAN - 26
95 - Elisa BONAPARTE.
1777-1820. Sœur de Napoléon, princesse
de Lucques, Grande Duchesse de Toscane.
L.A. (au comte de Fontanes] et note manuscrite.
S.l.n.d.
1 pp. in-4 et
3 pp. ½ in-folio avec marge de droite rognée avec perte des fins de ligne.
400/500 €
La princesse est en colère contre Fontanes pour ne pas avoir reçu de ses
nouvelles ; Je reçois votre lettre à l’instant ; j’étais en colère contre vous.
Vos
lettres n’arrivaient pas. Je les reçois et tout est oublié. Venez vite, j’ai besoin de
vous (…).
Elle lui annonce que le ministre des Finances logera à la maison Lippi
quand il viendra travailler le dimanche. Elle demande
que dès que le courrier de
l’Empereur reviendra de Rome,
il aille aux bains prendre ses dépêches pour les
envoyer à la poste ; elle lui a envoyé une proposition pour le ministre de la Justice.
Joint les instructions détaillées de la grande duchesse à l’instituteur chargé de
l’éducation de la princesse Napoléon.
96 - Joseph BONAPARTE. 1768-1844.
Frère aîné de Napoléon,
Roi de Naples puis Roi d’Espagne.
L.A.S. à Clermont-Tonnerre
.
Naples, 26 février 1808
. 1 pp. in-4.
200/300 €
Le roi Joseph applaudit à l’activité de son aide de camp, Clermont-Tonnerre,
concernant le service du Trésor ; il signale qu’il pourra faire expédier ses
dépêches via un officier de la Garde Impériale qui part pour Otrante.
(…) Dites
moi en quel état se trouvent les batteries de St-Paul et de St-Vit. et celle du fond
de la rade qui défendent le mouillage des plus gros vaisseaux (…).
Il doit se
partager l’inspection des ports de Tarente et d’Otrante.
97 - [Lucien BONAPARTE]. (Claude-Louis PETIET).
1749-1806. Général, ministre de la Guerre.
Minute aut. au citoyen Bonaparte
, commissaire des Guerres.
Paris,
14 Brumaire an 5 (4 novembre 1796).
1 pp. in-folio en partie imprimée,
en-tête du ministre avec vignette, ratures et corrections
200/300 €
Brouillon de la nomination de Lucien Bonaparte comme Commissaire des
Guerres, en Corse ;
Ayant jugé convenable au bien du service, de vous faire
passer en Corse, et de vous y employer en votre qualité de Commissaire des
Guerre, je joinds ici, citoyen, l’ordre de service (…)
. Il prie Lucien de prendre
les dispositions les plus promptes pour se rendre en Corse.
98 - François-Joseph-Victor BROUSSAIS.
1772-1838.
Médecin en chef du Val de Grâce.
Minute aut. signée d’une lettre et billet aut. signé
.
Paris,octobre 1825
et juillet 1835
. 2 pp. in-8 avec ratures et 1 pp. in-12 oblong ; joint 2 pp.
in-4, adresse à Broussais, médecin en chef de l’hôpital militaire du Val
de Grâce (…).
200/300 €
Minute d’une lettre adressée à un confrère belge qui lui avait recommandé un
jeune étudiant en médecine,
qui par son zèle pour la science, et l’attachement
respectueux qu’il vous porte, m’a paru digne de toute votre bienveillance (…).
Permettez moi de féliciter la doctrine physiologique de posséder en Belgique un
soutien aussi solide et aussi éclairé que vous. C’est pour elle un sûr garant du
succès qui l’attend (…)
.
Joint
une note indiquant qu’il n’a pas d’autres notes
sur le choléra que celles prises en sténographe par le docteur Gaubert son
collaborateur.
Joint
une lettre d’un médecin de la marine, adressée à Broussais
en 1827, lui demandant de s’occuper du cas de Madame Dutrévou, originaire de
l’île Bourbon, atteinte d’une sorte de lèpre qui présente tous les caractères d’une
léontine ; sa santé ne se rétablit pas malgré les consultations auprès du docteur
Alibert et des nombreuses cures qu’elle a effectuée.
99 - Henri-Jacques-Guillaume Clarke, duc de FELTRE.
1765-1818. Général, ministre de la Guerre de Napoléon.
L.A.S. à Mme de Spinola née de Lévis
.
Florence, 3 messidor an 12
(22 juin 1804)
. 2 pp. ½ bi-feuillet in-4.
150/200 €
Lettre de famille du général alors ambassadeur en Toscane, à sa cousine
; il
a eu le plaisir de voir son fils à Pise à l’occasion d’un bal;
(…) Nous avons
eu une longue conversation ensemble (…), M. de Spinola pourra vous en porter
le résumé à son retour à Gênes. Nous nous sommes revu à Florence (…)
. Le
général a essayé de le retenir en offrant un logement à son fils et M. Serra,
mentionnant encore une connaissance avec le général Giacomoni.
Votre
fils est très bien. Ses cheveux blonds lui donnent l’air d’être plus jeune qu’il n’est
en effet. Il y avait à Pise trois ou quatre dames Spinola (…)
. Clarke ne pourra
prendre les eaux de Montecatini qu’au mois d’août, mais les événements
de Paris risquent de différer ses projets. Il fait part encore des nouvelles de
sa femme qui va se rendre chez eux en Alsace, et de M. de Doudeauville.
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