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MANUSCRITS

TAJAN - 24

87 - [ARMÉE de CONDÉ]. Louis chevalier de FEBVREL.

1750-1839. Secrétaire des commandements du prince de Condé.

L.A.S. et P.S.

Palais Bourbon, 17 janvier 1818.

1 pp. in-folio et 2 pp.

in-folio.

200/300 €

Le secrétaire des commandements adresse l’état des Corps nobles de l’Armée

de Condé pendant l’émigration ; Joint l’état détaillé des corps formant l’ancienne

armée de Condé de 1791 à 1800 : infanterie, cavalerie et artillerie noble,

régiment des Chevaliers de la Couronne, escadron des Hussards de Damas

réunis au régiment du duc de Berry. Il est précisé qu’une ordonnance des princes

en 1792, et qui n’a pas été retrouvée dans les papiers de l’Armée de Condé,

donnait rang d’officier aux gentilhommes qui servaient en qualité de volontaire

dans un régiment quelconque, et aux sous-officiers (…) de la Légion de Mirabeau

devenue Légion Roger de Damas.

88 - Charles BAUDELAIRE.

1821-1867. Ecrivain poète.

B.A.S. "Ch. Baudelaire" à Paul Meurice.

S.l.n.d.

demi-page bi-feuillet

in-8, adresse au verso.

2000/3000 €

Pouvez-vous m’héberger ce soir ? Le carton contient les dessins que je voulais

vous montrer. Quoique Madame Meurice soit un vrai esprit, je ne voudrais pas les

lui montrer avant de vous les avoir soumis.

89 - Eugène de BEAUHARNAIS.

1781-1824. Fils adoptif

de Napoléon, vice-Roi d’Italie.

L.S. "Eugène Napoléon" au commissaire impérial.

Milan,

27 novembre 1808.

1 pp. bi-feuillet in-4.

1000/1200 €

Le prince accuse réception de la copie de sa lettre envoyée au ministre des

Relations extérieures. Il avait été informé

de la perte du bâtiment portant des

dépêches

et le subside des troupes italiennes ; il a déjà ordonné au ministère de

la Guerre et de la Marine du royaume d’expédier des copies de ses dépêches

pour Corfou et ses îles, et de remplacer le subside.

90 - Jean-Joseph BENJAMIN-CONSTANT.

1845-1902.

Peintre.

L.A.S. à Gaston Calmette.

Londres, s.d

. 4 pp. in-8 bi-feuillet, en-tête en

coin du Savoy Hôtel à Londres, accompagnée de son enveloppe.

300/400 €

Belle lettre politique de Benjamin-Constant qui remercie le directeur du

Figaro pour son article ;

(…) Cette citation ne peut que me faire du bien, par de-

là les mers. Pour moi, je n’y vois qu’une preuve d’amitié de plus, en me venant de

vous, et la nécessité d’aimer mon art par-dessus tout ! (…). Anatole France est

adorable et (…) courageusement spirituel… ! avec des plumes comme celles-

là… et la rapidité de l’information, un journal peut se passer des nationalistes de

ceux qui, sans les armes, font arracher de leur fenêtre la "toque" tricolore ! (…).

Il fait part de l’invitation du prince et la princesse de Galle ;

Leur simplicité royale

fait haïr les gentilshommes stupides et prétentieux. Félix Faure me donnait deux

doigts de sa main dans les grands jours (…). Tout cela, malgré moi, me revient au

lendemain du duc d’Aumale… et du Prince de Galles… et de Léon XIII… Je hais

la pose et la vanité devant tout ce qui nous est si difficile d’acquérir dans le rêve

d’art que nous poursuivons, dans le Triomphe de la Justice que nous rêvons (…).

Joint une lettre d’André BENJAMIN-CONSTANT,

fils du peintre Jean-Joseph,

sur la mort de son frère aîné, Emmanuel. Sa mère étant souffrante, il répond à

sa place aux questions ;

(…) Emmanuel Benjamin Constant (…) mort à Cannes

le 17 mars 1900, emporté par une congestion pulmonaire, collabora à la Revue

Blanche, où parurent quelques uns de ses poëmes. Son plus intime ami fut M.

Jacques Copeau (…).

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