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jeudi 14 NOVEMBRE 2019

179. MANCHE.

Pièce signée par CAMBACÉRÈS et ESCHASSÉRIAUX,

1 p. in-folio (bord droit coupé avec atteinte de la fin des lignes), en-tête

avec vignette du Comité de Salut Public. Paris, 19 vendémiaire an 4.

Expédition d’un arrêt du Comité de Salut Public, remplaçant des rations

de pain par du riz au port de Cherbourg. « La disposition de l’arrêté du

Comité de Salut Public du vingt cinq germinal an troisième, règle à trois

onces de riz, sans assaisonnement, en remplacement des huit onces de

pain retranchement sur chaque ration au port de Cherbourg […] ».

120 / 150 €

180. MARNE – SAINTE-MENEHOULD.

7 documents, Sainte-

Menehould 1789-1817.

Lettres et documents principalement d’époque révolutionnaires : lettre

de Gilson (nov. 1789), certificat de résidence pour une aubergiste (nom-

breuses signatures), certificat d’imposition, certificat de paiement à

François Bertrand « aveugle en cette ville », lettre de plainte contre le

notaire Mathieu, etc.

150 / 200 €

181. MEURTHE-ET-MOSELLE.

Gustave Rouland (1806/1878),

homme politique, ministre de l’Instruction Publique de Napoléon III.

Lettre signée, 2 pp. in-folio. Paris, 26 nov. 1856.

Sur le projet de transformer le collège de Pont-à-Mousson

en une

école primaire destinée aux fils de militaires morts sur les champs de

bataille ; Rouland détaille les raisons qui lui font douter de son succès.

200 / 300 €

182. MEURTHE-ET-MOSELLE.

Deux documents sur la fondation

de l’École de Médecine de Nancy.

- Nicolas-Charles de Haldat du Lys (1770-1852), physicien, il contribue

au rétablissement de l’Académie Stanislas en 1802 et en devint pré-

sident puis secrétaire perpétuel de 1829 à 1852. L.A.S. à Jean-Baptiste

Simonin (1785-1870), directeur de l’Ecole de Médecine de Nancy (de

1842 à 1847). 3 pp. in-4. Paris, 27 mai 1842. Adresse au dos.

Inté-

ressante lettre rendant compte des actions menées en faveur de

la création de l’École de Médecine de Nancy

auprès d’Orfila, du

Conseil général et de l’Académie des sciences. « J’ai vu aussi iso-

lément et remis à la Société Royale de Médecine presque tous nos

confrères lorrains ; ils prennent à l’organisation définitive de l’Ecole

un grand intérêt ; il a été convenu qu’ils écriront en commun auConseil

général avec les titres de membre de l’Académie […] ». L’Ecole de

Médecine de Nancy sera en effet fondée en cette année 1842 et Simonin

deviendra son premier directeur.

- Edmond Simonin (1812-1884), directeur de l’École de Médecine de

Nancy à partir de 1850. L.A.S. à « cher Fernand ». Paris, 4 déc. 1854.

8 pp. in-8, en-tête de l’École de Médecine et de Pharmacie de Nancy.

Longue lettre relatant ses démarches et son entrevue auprès du

ministre.

« J’ai vu S.E. le ministre. Le chef de la division de l’Instruc-

tion supérieure et 2 chefs de bureaux. Malgré les ennuis inséparables

de toute demande, même quand elle n’est faite qu’en vue du bien pu-

blic, j’ai dû reconnaître que j’aurais échoué dans la mission qui m’était

confiée si des antécédents, connus malgré la distance, n’avaient prépa-

ré le succès fort difficile à obtenir dans les circonstances où l’École de

Médecine se trouve placée […]. La bataille de Marengo était perdue,

puis elle a été gagnée. J’ai fait comme Desaix […] ».

400 / 500 €

MEURTHE ET MOSELLE :

voir n°124

183. MOSELLE.

Anne Robert Jacques TURGOT (1727-1781),

contrôleur général de Finances de Louis XVI. L.S. au premier pré-

sident du Parlement de Metz. 1 p. ½ in-folio. Fontainebleau, 27 oct.

1775.

« Le Roi a fixé la capitation de chacun de ses membres qui composent

votre compagnie pour l’année prochaine 1775 ». Il en explique le

calcul et les modalités d’acquittement.

300 / 400 €

184. NIÈVRE.

Lettre manuscrite signée par les administrateurs de

la Nièvre (Perreau et Rigodin), 2 pp. in-4, en-tête avec jolie vignette.

Nevers, 27 messidor an 5 [15 juillet 1797].

Lettre circulaire relative

au déclenchement d’une épidémie de

dysenterie qui a dégénéré en fièvre bilieuse.

« Les observations qu’il

[le directeur de l’École de santé] s’est procuré en attribuant la cause soit

à la disette de subsistance ou à la difficulté de s’en pourvoir, soit aux

aliments de mauvaise qualité ». Il demande en conséquence qu’on lui

fournisse les renseignements recueillis après « des officiers de santé qui

épistent ».

200 / 300 €

185. ORNE–BELLÊME.

Manuscrit de 12 pp. in-folio. 20 octobre 1781.

Mémoire sur la reconstruction des halles de Bellême.

« Les halles

de la ville de Bellême sont dans le plus mauvais état. Les réparations

dont la couverture a besoin montent de 15 à 1600# suivant le devis

fait par le Sr Le Roy […]. Je pense qu’on doit préférer la salubrité et

l’ornement de la ville de Bellême aux réclamations des propriétaires

des échoppes qu’elle pourra d’ailleurs dédommager, et qu’on peut lui

permettre de transporter les halles dans un lieu plus commode ; parce

qu’elle la fera reconstruire pour une somme de 2000# […]. A l’égard

de la ferme du droit de coutume, on ne peut se dissimuler que la ville de

Bellême entreprenant de reconstruire de nouvelles halles, il lui est très

intéressant d’avoir cette ferme pour éviter les indemnités que d’autres

fermiers pourroient lui demander à l’occasion du mauvais état des

halles actuelles […] ».

800 / 1 000 €

186. ORNE.

4 manuscrits du XVIII

e

.

- [Carmélites d’Alençon]. Manuscrit de 2 pp. ½ in-folio. 5 oct. 1780.

Intéressant mémoire sur la situation précaire des carmélites. « Elles

ont à peine de quoi subsister, étant obligées de disposer les loge-

ments nécessaires pour la formation d’un monastère […] ».

- [Église de Bonsmoulins]. Manuscrit de 2 pp. in-folio. 30 mai 1778.

Mémoire sur les sommes à dépenser pour la réfection et la répara-

tion de l’église de Bonsmoulins.

- [Argentan]. 2 manuscrits de 3 et 4 pp. in-folio. Mai - décembre

1778. Deux mémoires sur les réparations à effectuer sur les

4 moulins dépendant du domaine d’Argentan (La Noë, Dorion,

La Gravelle et Cuigui).

600 / 800 €

187. PUY-DE-DÔME – CHÂTEAU DE RANDAN.

Papiers de Jean

Nicolas Armand GUILLARD (né en 1795 à Friardel, Calvados), jardi-

nier fleuriste, au service de la famille d’Orléans au château de Randan.

Défauts à certains documents (mouillures et déchirures).

- Louis-Augustin Bosc d’Antic (1759-1828), naturaliste, il occupe la

chaire de culture au Muséum d’histoire naturelle. Pièce autographe

signée, 1 p. in-4, en-tête du Jardin du Roi et cachet de cire. Certificat

en faveur de Guillard qui a été employé « à la culture du Jardin du Roi

pendant trois années consécutives […] ».

- Lamy, secrétaire de la princesse Adélaïde d’Orléans. 2 lettres à

Guillard « jardinier fleuriste à Randan ». 1842-1848

. Sur l’aménage-

ment du parc de Randan.

« Je vous envoye par la diligence un arbre

dit

le paulownia imperialis que S.A. Madame Adélaïde vous prie

de planter

dans un terrain où il soit complètement libre de prendre

tout son développement tant en hauteur qu’en largeur et sans qu’il soit

gêné par un voisinage qui pourrait lui être nuisible ; en ayant soin de

ne pas le mettre sur le bord des allées. Vous choisirez dans le parc le

terrain qui vous paraîtra le plus favorable en vous conformant scrupu-

leusement aux instructions données par M

r

Massey, avec cette obser-

vation toutefois que la Princesse désire que vous vous serviez de terre

de bruyère employée continuellement pour accélérer la végétation et

en second lieu que l’arbre ne soit ni élagué, ni émondé, ni privé d’au-

cune de ses tiges ni feuilles, en un mot qu’on le conserve intact en lui

donnant toute liberté pour sa croissance […] ».

- 2 lettres de Guillard à sa famille, d’une orthographe fantaisiste. Ran-

dan, 1842. Sur sa réception par la princesse à Randan et donnant des

instructions pour obtenir la place vacante de jardinier à Randan. Il faut

« que vous soigniez et cultivé depuis plusieurs années lais arbre de

tous genre tans que lais arbre de haute futais ainsi que las arbre des

bosquets et des jardins anglais de haute et basse taillie […] avoir soin

de maitre des tuteurs aux jeunes arbres et leur faire prendre une bonne

tournure et lais redreser si ils secourbe […] ».

- Dispense de réforme militaire « pour défaut de taille », 1806.

- Passeport à l’intérieur (Randan, 1844).

400 / 500 €