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percevoir ses gages. Mais depuis la nouvelle constitution il
n’a rien reçu. Il sollicite de prêter serment et de se conformer
aux lois du Royaume.
Confirmation qu’il est provisoirement nommé à exercer ses
fonctions. En date du
24
décembre
1790
.
Trois pages manuscrites, in-quarto.
Berger Gilles François Nicolas. Né le
15
juillet
1757
. Aide
exécuteur de son père Martin, à Chinon.
estimation :
120
/
150
euros
26
Le massacre de la Prison des Carmes -
2
septembre
1792
accusations portées contre le président
Joachim Ceyrat
Ensemble de documents comprenant :
a. Copie manuscrite reprenant en extrait
les dix-sept feuilles
« informes et sans signature » du procès verbal du Président
Delatre, de la section du Luxembourg dans l’Assemblée
générale du
27
septembre
1792
, relative aux sept chefs
d’accusation portés contre Joachim Ceyrat, soupçonné
d’avoir approuvé la septembrisation, d’avoir envoyé au
massacre des prêtres aux Carmes, d’avoir dit en sa qualité de
Président, que ceux qui étaient détenus aux Carmes étaient
coupables et qu’il fallait que le peuple fit justice… « … sur
la motion d’un membre de purger les prisons est écrit par
interlignes en faisant couler le sang de tous les détenus… ».
Douze pages manuscrites in-folio.
b. Copie de la déclaration du Commissaire nommé par
l’assemblée générale de la Section, pour l’inhumation
des victimes aux Carmel. Paris le
1
ventôse l’an
4
de la
République (
20
février
1796
). Signée Daubanel (Greffier de
la Justice de ladite section)
Joachim Ceyrat né en
1752
. Avocat, professeur de physique
et de mathématique, commissaire de Police, électeur en
1790
,
juge de paix en
1792
. Il fut surnommé le
« Président aux Massacres de Septembre »
estimation :
600
/
800
euros
27
Jean-Sylvain Bailly astronome - député -
président de l’assemblée - Maire de Paris décapité
le
12
novembre
1795
Ensemble de documents composé de :
a. Lettre signée du Comte de Saint Priest, concernant « la
protection de chargement et de transport de Rouen à Paris
d’une cargaison de blé et d’avoine et prendre les mesures
nécessaires pour éviter le pillage ». En partie basse, une
annotation autographe de cinq lignes, signée de Bailly
Maire, du
28
7
bre
1789
. Attestation de réception du
courrier et attestation de remise à Mr Godefroi.
Un page manuscrite, in-folio. (mauvais état)
b. « Bailly » Biographie. Deux pages imprimées, in-quarto.
c. « J. Silvain Bailly » Gravure de tirage ancien, portrait en
médaillon d’après Bonneville.
11
x
9
cm
d.« Bailly » Portrait en buste. Lithographie d’après
Duplessis Bertaux.
13
x
8
cm (mouillures)
e.« Mort de Bailly, Ex-Maire de Paris, le
19
novembre
1793
,
ou An
2
eme de la République »
gravure en tirage ancien.
29
,
5
x
23
,
5
cm
Jean-Sylvain Bailly né le
17
septembre
1735
, mort le
12
novembre
1795
. Mathématicien, astronome, littérateur. Il
est élu à l’Académie des Sciences en
1763
. En
1789
, il est
premier député de Paris, Président de l’Assemblée nationale
puis élu Maire de Paris. Il remet la cocarde tricolore à Louis
XVI, le
17
juillet. Après la fuite de la famille royale, il
proclame la loi martiale. En
1791
, il ordonne à la Garde
nationale de tirer sur la foule des émeutiers. Le
12
novembre
1791
, il démissionne de la Mairie de Paris et part pour
Nancy. Il est arrêté à Melun et mis en prison. Lors de son
procès, il est condamné à mort et exécuté le lendemain.
estimation :
300
/
400
euros
28
Joseph Ignace Guillotin
Lettre signée, du
18
nivôse, an II (
7
janvier
1794
) adressée au
citoyen Le Mercier, Sénateur au Palais de Sénat. Le docteur
Guillotin demande de recommander le citoyen Saugrain,
conservateur de la Bibliothèque auprès du Président de la
Commission.
Deux pages manuscrites, in-huit.
Joseph Ignace Guillotin. Né le
28
mai
1738
, mort le
26
mars
1814
. Il fait des études de Théologie à la Société de Jésus
à Bordeaux, puis se tourne vers la médecine. Il est Docteur
en
1770
. Il devient médecin du Comte de Provence (futur
Louis XVIII). Il est électeur de Paris et chargé de nommer
les députés du Tiers. Le
1
er décembre
1789
, il prononce
un discours à l’Assemblée nationale et demande que les
peines soient les mêmes pour tous les condamnés quelque
soit leur rang. Le
3
juin
1791
, il est inscrit au code pénal
« Tout condamné à mort aura la tête tranchée ». Le mode
de décapitation sera le même sur tout le territoire national.
La guillotine n’est pas de son invention, il fait fabriquer
par un facteur de clavecin un prototype avec l’assistance de
Charles Henri Sanson. Cette machine est approuvée et le
25
mars
1792
, le Roi Louis XVI signe la loi faisant adopter
la machine à trancher la tête des condamnés en suggérant
d’installer une lame biseautée pour plus d’efficacité.
estimation :
200
/
250
euros




