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9

29

Une Levée d’Ecrou signée Guillotin - octobre

1794

« Bureau du Domaine national du Département de

Paris Convention nationale comité de sûreté générale de

surveillance de la Convention nationale, du cinq brumaire an

troisième de la République (

26

octobre

1794

), » concernant

la levée d’Écrou de l’émigré l’Aubespin détenu à la maison

d’arrêt du Luxembourg. Vignette à la République. Cachets

à l’encre. Signé Bennafou et Guillotin.

Deux pages manuscrites, in-folio.

estimation :

300

/

400

euros

30

L’Amiral de Cambis et les événements de Saint

Domingue

2

janvier

1795

.

Mémoire autographe écrit pendant sa captivité aux

Représentants du Peuple du comité de Salut Public sur

les événements de Saint- Dominique – note écrite au Port-

Libre- Rue de la Bourse « maison suspicion ».

Le

13

nivôse AN

3

(

2

janvier

1795

).

Quatre pages, in-folio.

Vicomte Joseph de Cambis né en

1748

, mort en

1825

. Vice-

amiral. Inspecteur des inscriptions maritimes de Lorient et

de Rochefort.

estimation :

250

/

300

euros

31

Un inventaire macabre

Liste manuscrite à l’encre, rédigée sur deux colonnes, des

victimes de la Révolution et de la guillotine, entre le

18

janvier

1790

et le

19

décembre

1795

.

« …

2

sept

1790

,

262

prêtres massacrés aux Carmes,

21

janvier, Louis XVI,

8

mai

1794

,

28

fermiers généraux,

16

mai

37

prisonniers de Bicêtre… » En bas de la page,

annotation «

24

avril

1793

, Marat acquitté et conduit en

triomphe, assassiné le

13

juillet par Mlle Charlotte Corday,

exécutée le

17

dudit mois de Juillet ».

Une page manuscrite, in-folio

estimation :

200

/

250

euros

32

La liste des condamnés à la Déportation sur la côte

d’Afrique, suite à l’Affaire du Camp de Grenelle

27

mars

1797

.

« Bureau Criminel, Le Ministre de la Justice au Ministre de

l’Intérieur » Lettre autographe, manuscrite, accompagnant

la liste des condamnés à la Déportation sur la côte d’Afrique

suite à l’Affaire du Camp de Grenelle. Paris le

7

germinal

AN

5

(

27

mars

1797

). Signée Merlin.

Deux pages manuscrites, in-quarto.

estimation :

150

/

180

euros

33

Un cabinet de curiosité d’anecdotes vers

1800

.

« Recueil d’Anecdotes, Traduit de l’Anglais des Frères Shoto

et Benben Percy du Monastère Bénédictin de Mont Berger

» Manuscrit à l’encre recceuil d’anecdotes sur différents

thèmes : Esclave - Romain – la Bastille – le masque de fer -

Captifs envoyés à Alger - Le Comte de Derby - Théodore Roi

de Corse - Maison de correction à Amsterdam - Esclavage en

Perse… Vers

1800

. Soixante-seize pages in-folio.

estiamtion :

300

/

350

euros

34

Un fonctionnaire amical Maintien de la peine de

mort -

1801

.

Ensemble de deux documents :

a. Billet manuscrit, avertissant le Citoyen Bontemps du

Carry de l’ordre de saisi afin de lui éviter ce désagrément. Le

23

thermidor AN

9

(

11

août

1801

). Signature.

b. « Bulletin des Lois de la République » du

6

nivôse an

10

(

27

décembre

1801

), Loi relative à la peine de mort.

Vignette à la Justice et à la Loi.

Seize pages imprimées, in-huit.

estimation :

80

/

100

euros

35

Un ensemble de documents, dont le brouillon

d’une lettre adressée à Georges Lafayette.

estimation :

150

/

200

euros

36

Attentat de Fieschi contre le Roi Louis-Philippe,

28

juillet

1835

.

a) Lettre manuscrite adressée à Monsieur La Chomilière

Greffier et Doyen à la Cour de peine, à entête « De mon

Cachot de la Conciergerie », signée Fieschi en date du

14

septembre

1835

. Cachet de la collection du Docteur Max

Thorek à Chicago.

b) Portrait de Fieschi

« Dessiné d’après nature à la Chambre des Pairs par P.C.

Van Geal. Gravure en tirage ancien. En bas fac-similé d’une

annotation signée Fieschi. Fait à la Prison de Luxembourg

le

18

Février

1836

».

Giuseppe Fieschi, né le

13

décembre

1790

à Murato, mort

le

19

février

1836

. Il connaît très tôt la prison où il apprend

le tissage et la draperie. A sa sortie il exerce ce métier. En

1830

il monte à Paris. Il profite de l’amnistie des anciens

prisonniers politiques et réclame sa réintégration dans

l’Armée avec le grade de Sous-lieutenant. Il obtient gain

de cause mais avec le grade de Sergent. Il est incorporé au

61

è Régiment d’Infanterie de Ligne. Il obtient l’estime de

personnes illustres en tant qu’ancien condamné politique.

Il se lie d’amitié avec le Lieutenant-colonel Lavocat qui le

recommande au Ministre de l’Intérieur. Fieschi travaille