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7

19 Bicêtre

Ensemble de documents relative à la prison de Bicêtre.

estimation :

200

/

300

euros

20

Ensemble de cinq lettres.

Joint : Diverses coupures de presse.

estimation :

120

/

150

euros

21

Abolition de la question préparatoire -

1780

Lettre patente manuscrite du

22

août

1780

, signée Louis

(secrétaire) – Amelot et Champfleury aux Juges de la Cour

des aides de Clermont-Ferrand pour abolir la question

préalable.

« …qu’il était rare que la question préparatoire eut tiré la

vérité de la bouche d’un accusé, et qu’il y avait de fortes

raisons pour en supprimer l’usage… »

Deux pages manuscrites, in-folio sur vélin - un coin coupé.

estimation :

200

/

300

euros.

22

Latude (Jean-Henri, dit…) victime du despotisme

Ensemble de quatre documents.

a. Une lettre autographe signée adressée au Roi de Prusse de

1784

(année de sa libération).

Il relate certains épisodes de sa vie en prison : « de la mie

de mon pain, pétrie avec ma salive ; je fis des tablettes des

six pouces carrées, qui me servirent de papier, et de l’arrête

triangulaire, que les carpes ont sous le ventre, j’eu fis une

plume, et à défaut d’encre je me servis de mon sang ».

Et supplie le Roi de Prusse de bien vouloir accepter son

portrait ainsi qu’un exemplaire de ses mémoires.

Deux pages in folio.

b. Une lettre autographe signée. II reconnait qu’on lui a

remis un manuscrit de sa main adressé au Roi de Prusse en

date de Juin

1782

. Il y est fait état d’un projet de pompe

aérienne de son invention – à Paris le

14

mars

1791

.

Une page in-quarto

c. On y joint

2

gravures en tirage ancien de son portrait.

Jean-Henri Latude (

1725

1805

).

A

24

ans ce garçon ayant servi dans la Guerre de

Succession d’Autriche comme garçon chirurgien vit à Paris

d’expédients.

Pour obtenir les faveurs de la Pompadour, il fabrique un faux

complot dirigé contre elle et la prévient au dernier moment

du danger qui la guette… Démasqué, il est embastillé, et

s’en suit une série d’évasions et d’arrestations qui lui firent

passer

35

ans en prison. Libéré en

1789

et obtenant une

pension de Louis XVI la révolution le considère ensuite

comme une victime emblématique de l’arbitraire Royal.

Il publie ses mémoires et meurt riche sous l’Empire. Son

portrait est conservé au Musée Carnavalet à Paris.

estimation :

600

/

800

euros

23

La Prise de la Bastille vue par un capitaine de sa

garnison

Relation de la reddition de la Bastille

donnée par le Sieur Louis de Flue, Lieutenant de Grenadiers,

ayant rang de Capitaine au Régiment suisse de Salis-Samade.

L’auteur, Louis de Flue, commandait à la date du

14

juillet

1789

la portion valide de la garnison assiégée.

Quatre pages manuscrites, in-folio d’une écriture fine et

serrée de ce récit pris sur le vif, contenant de nombreux

détails historiques, ainsi que certaines critiques quant à

« …l’histoire qu’on a fabriqué et qui a été généralement

crue… »

Ce texte est une copie ancienne et anonyme du récit original

de Louis de Flue, conservé aux Archives nationales.

La prise de la Bastille se termine par la capitulation d’une

prison à laquelle la propagande révolutionnaire prête de

retenir des victimes du despotisme royal, mais à l’intérieur

de laquelle sont en réalité détenus : quatre faussaires dont

le procès était en cours d’instruction, deux fous (Auguste

Tavernier et de White), un jeune noble dépravé enfermé

à la demande de sa famille : le comte de Solages. Les

autres prisonniers, comme le Marquis de Sade, avaient

été transférés ailleurs peu avant. Elle était défendue par

32

Suisses du Régiment de Salis-Samade (le Régiment

fut licencié en

1792

) et

82

Invalides. Son Gouverneur, le

Marquis Bernard-René Jordan de Launay fut assassiné par

les assiégeants cependant que les émeutiers brandirent

bientôt sa tête découpée au canif par un garçon cuisinier

nommé Desnot au bout d’une pique, celui-ci « pensant

obtenir une médaille ».

estimation :

1

200

/

1

500

euros

24

Troubles en comtat Venaissin

1790

« Société des Amis de la constitution Françoise, de Bec et

D’Ongles, Valence

1790

»

Lettre manuscrite à l’encre à propos des « troubles qui

agitent le Comtat Venaissin et Avignon et les moyens

pour les traiter. Valence le

11

février

1791

». Signée par

le président Gaillard. Vignette au bonnet aux fleurs de lys

soutenu par deux griffons. Deux pages, in-quarto.

Gaillard Jean-Laurent-Fortunat (

1730

-

1816

), député de la

Drôme à la Législative et secrétaire de Pierre Auguste Bou.

estimation :

100

/

120

euros

25

L’exécuteur réclame ses gages - noël

1790

« District d’Amboise

Exécuteur des hautes œuvres ». Courrier relatif à l’exécuteur

Gilles Berger adressé à Messieurs les Juges du Tribunal du

district d’Amboise, expliquant qu’après le décès de son

père exécuteur, il le remplaça dans ses fonctions pourvu des

lettres du Duc de Choiseul lui permettant d’officier et de