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de :

BATTY (M.). Esquisse de la dernière campagne des Flandres (pp. 168-297, 2 cartes en coul. et 2 panoramas

dépliants), br., couv. de l’époque (rousseurs). Tulard (206) ne renseigne que la 1

re

édit. de 1815 qui ne comporte

que 96 p. – Est. 50/75

93 BOURRIENNE (Louis-Antoine FAUVELET

DE

). Mémoires sur Napoléon, le Directoire, le Consulat,

l’Empire et la Restauration.

Paris, Ladvocat, 1829, 10 vol. 8°, demi-perc. vert foncé à coins moderne, dos à 5

nerfs, auteur, titre et tomaison dorés, couv. cons., non rogné (fortes rousseurs aux t. 7 et 8). Édition originale de ces

mémoires qui firent sensation lors de leur parution. Ils ont été depuis cette date, constamment utilisés par les histo-

riens de Napoléon (Tulard, 211). – Est. 60/90

94 Campagne d’Égypte. – Certificat de service

de la 19

e

Demi-Brigade de Bataille, 3

e

Compagnie de Grenadiers,

délivré à Jean Mottes, Grenadier, natif de l’Aude qui « […] eut le malheur le 25 Thermidor d’être blessé dans une

affaire de bataille avec un paysan révolté, qui le mit hors d’état de continuer ses services […] ». Fait à Rosette, 6

Frimaire an 7 (26 novembre 1798), signé par les Membres du Conseil. Cachet de cire rouge du régiment, 1 p. 4°.

Apostille autographe signée de Macdonald, alors Général en Chef de l’Armée de Naples qui ordonne de payer ce

qui est dû au Grenadier, qui avait donc été évacué en Italie. – Est. 25/50

95 CARTERET (Général Antoine Benedict). Lettre signée

en qualité de Chef de l’État-Major de l’armée hol-

landaise en Allemagne, « Bremen, 22 octobre 1807 », adressée au Capitaine Vatrin, Commandant à Guestendorf, 2

p. 4°. « […] c’est en conséquence des ordres de S.E. le Maréchal Dumonceau [Jean-Baptiste Dumonceau comte de

Bergendael, au service de la France depuis 1792, Maréchal de Hollande en 1807] que j’ai du écrire à M. le Lt-Gal

Gratien de vous rappeler à son État-Major. Je ne crois pas que S.E. aye eu aucun motif qui aye pu vous être défavo-

rable pour vous rapeller […] Je crois même qu’il est très content de vous […] ». Il demande au Capitaine de trans-

mettre les consignes en remettant le commandement de Guestendorf à son successeur. Le Général Carteret, qui ser-

vit sous Louis Bonaparte, roi de Hollande, fut tué à la prise de Stralsund le 31 mai 1809 (voir la longue notice qui

lui est consacrée dans Nieuw Nederlandsch Biografisch Woordenboek, V, 102-106). – Est. 25/50

96 COCHON

DE

LAPPARENT (Charles). Lettre avec signature

datée de Paris, 6 Brumaire an V (27 octobre

1796) adressée au Ministre de la Guerre [Charles Delacroix], 1 p. gd 8° , sur papier à en-tête de la Police générale

de la République (manque un petit coin en bas de page). Il transmet à son correspondant une lettre du commissaire

du Pouvoir exécutif près l’administration centrale du Département de l’Oise qui ne lui était pas destinée. Charles

Cochon fut ministre de la police du 4 avril 1796 au 15 juillet 1797 et Charles Delacroix fut ministre de la guerre du

3 novembre 1795 au 15 juillet 1797. – Est. 25/50

97 COTTON (Ed.). Waterloo.

A History of the Battle. Brussels, Kiessling, 1913, in-12, br./

DELECLOS (C.).

Les Pèlerins anglais de Waterloo.

Liège, Soledi, 1945, 8°, br./

LACHOUQUE (H.). Napoléon à Waterloo.

P.,

Peyronnet, 1965, 8°, br./

FLEISCHMAN (T.). Napoléon à Fleurus

en 1815. Brux., Brepols, 1958, 8°, br./

DU-

HAMEL (J.). Les Cinquante jours de Waterloo

à Plymouth. P., Plon, 1963, 8°, br./

COUVREUR (H.J.). Le

Drame belge de Waterloo.

Avec 18 ill. h. texte. Brux., Brepols, 1959, 8°, toile édit./

DUPONT (M.). La Garde

meurt…

P., Lavauzelle, 1981, 8°, br./

FLEISCHMAN (T.). Le Quartier général de Napoléon

à Waterloo. P.,

Les Amis de Waterloo, 1912, 8°, br., envoi./

FLEISCHMAN (T.) et AERTS (W.). Bruxelles pendant la bataille

de Waterloo.

Brux., La Renaissance du Livre, 1956, 8°, br./

Waterloo 1815-1965.

150

e

anniversaire de la bataille.

Waterloo, Société d’Études Historique et Folkloriques, 1965, 8°, br./ Ens. 10 vol. – Est. 25/50

98 DEVOS (F[rans]). Historique et justification de 480 personnes arrêtées

et emprisonnées arbitrairement à

Bruxelles, pendant l’espace de seize mois, en 1804, 1805 et 1806 ; suivie d’une description de la naissance d’un sa-

tyre, demi-dieu du paganisme, moitié homme, moitié bouc, en la ville de Louvain, en 1749 […]. Bruxelles, Chez

l’Auteur, 1816, 8°, frontispice (satyre), [2]-III-1 blanche-VI-108 p., 1 planche h. t., demi-cuir brun moderne, dos

lisse, titre doré (rousseurs, tranches salies). Ex. à toutes marges. L’avocat Devos prend ici la défense de personnes

arrêtées arbitrairement. Cf. C. Ledent, Voleurs ou révoltés ? Un réseau de brigands devant la justice. – Est. 30/60

99 Diorama.

– Armée napoléonienne en marche dans un décor boisé et paysage peint en arrière-plan. Ensemble de

64 piétons, 5 cavaliers et 2 pièces d’artillerie dont 1 tirée par 4 chevaux avec 2 conducteurs. Le tout présenté sur

socle en bois protégé par un plexi. Dimensions : longueur : 115 cm, profondeur 33 cm, hauteur : 35 cm. Les canons

sont de type Gribeauval. Les régiments représentés sont : Chasseur à cheval de la Garde, 24

e

et 22

e

de Ligne, Gre-

nadier de la Garde… Très beau diorama qui demanda des centaines d’heure de travail et obtint le 1

er

prix lors d’un

concours organisé au Musée royal de l’Armée, Bruxelles. – Est. 300/500

100 DUCOR (Henri). Aventures d’un marin de la Garde impériale,

prisonnier de guerre sur les pontons espa-

gnols, dans l’île de Cabréra et en Russie ; pour faire suite à l’histoire de la campagne de 1812. Bruxelles, H. Du-

mont, 1834, 2 vol. in-32, 344 et 348 p., demi-veau brun guilloché de l’époque, dos lisses ornés de filets dorés, titres

dorés (dos lég. insolés, petites traces d’usure, bruniss. et rousseurs). Contrefaçon de l’originale parue un an plus tôt

de ce témoignage de première main des campagnes d’Espagne et de Russie, par un marin de la Garde impériale.

« Acteur et témoin des désastres qui préludèrent au plus fatal dénouement, et de ceux qui rendaient ce dénouement