principis posteritati testetur. Roma, Calcografia Camerale, 1790, 53 f. de planches, dont titre gravé in-folio oblong
(37
×
44,5 cm), demi-toile greige moderne, dos lisse, titre en noir (qq. rousseurs et traces d’usage). Gravures
d’après l’œuvre de Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (1483-1520). Bon exemplaire. – Est.
200/300
64 ROBERTSON (William). L’Histoire du règne de l’Empereur Charles-Quint,
précédée d’un Tableau des
progrès de la société en Europe, depuis la destruction de l’Empire romain jusqu’au commencement du seizième
siècle. Ouvrage traduit de l’anglois. Maestricht, Jean-Edme Dufour, 1775, 6 vol. in-12, [4]-XXIV-358, [4]-422, [4]-
414, [4]-495-1 blanche, [4]-457 et [4]-451-1 blanche p., pleine basane brune de l’époque, dos à nerfs ornés de filets
dorés, initiales dorées P.C.H. en queue (qq. traces d’usure, coiffes arasées). Bon exemplaire. William Robertson
(1721-1793), universitaire et historien écossais, est pendant trente ans principal de l’université d’Édimbourg.
L’Histoire de Charles-Quint est sans conteste l’un des grands classiques historiques du 18
e
s., dont le modèle fera
de nombreux émules, l’auteur cherchant à saisir, au delà de la simple histoire factuelle, la marche historique d’une
civilisation et son esprit singulier. Tableau des progrès de la société en Europe, depuis la destruction de l’empire
romain jusqu’au commencement du 16
e
s. L’introduction est un précis d’histoire des premiers siècles chrétiens. –
Est. 100/150
65 ROUSSEAU (Jean-Jacques). Le Devin du village.
Intermède représenté à Fontainebleau devant leurs Majes-
tés les 18 et 24 Octobre 1752. Et à Paris par l’Académie Royale de Musique le 1
er
Mars 1753, par J.J. Rousseau. Pa-
ris, Au Bureau du Journal de Musique, s.d. [1753 ?], 4°, 1 f. de titre, 1 f. de dédicace, 95 p. de musique avec le
texte, le tout gravé sur cuivre, demi-vélin ivoire à coins de l’époque, plats en papier bleu (mouill. sur les plats,
bords frottés, 1 f. de garde déchiré). Le Devin du village est un intermède (petit opéra) en un acte de Jean-Jacques
Rousseau (paroles et musique), représenté le 18 octobre 1752 au château de Fontainebleau devant Louis XV et la
cour, et le 1
er
mars 1753 à l’Académie royale de musique de Paris, avec Pierre de Jélyotte dans le rôle principal,
Cuvillier dans le rôle du Devin et Marie Fel dans le rôle de Colette. Par la suite, Madame de Pompadour tint elle-
même le rôle de Colin dans une représentation au château de Bellevue. Le Devin du village est le premier opéra
dont les paroles et la musique soient du même auteur. Cette œuvre illustre les nombreuses contradictions qui par-
sèment la vie et l’oeuvre intellectuelle d’un homme qui écrira, peu de temps après, dans sa Lettre sur la musique
française, qu’« il n’y a ni mesure ni mélodie dans la musique française, parce que la langue n’en est pas susceptible
; que le chant français n’est qu’un aboiement continuel, insupportable à toute oreille non prévenue ; que l’harmonie
en est brute, sans expression et sentant uniquement son remplissage d’écolier ; que les airs français ne sont point
des airs ; que le récitatif français n’est point du récitatif. D’où je conclus, que les Français n’ont point de musique et
n’en peuvent avoir ; ou que si jamais ils en ont une, ce sera tant pis pour eux ». – Est. 100/200
66 SAGREDO (Giovanni). Relation de la cour impériale faite au doge de Venise.
Par le sieur Sacredo, apres
son retour d’Allemagne à Venise. Paris, Iacques Cottin, 1670, petit in-12, [6]-123-1 blanche p., pleine basane brune
de l’époque, dos à nerfs (coiffe supér. arasée, traces d’usure, cote dorée au plat avant, paraphe à l’encre au titre, dé-
chirure dans la marge du f. 119/120 sans perte de texte). Giovanni Sagredo (Venise, 1616-1691) est un historien et
homme politique italien. Il succède en 1676 à son frère, Nicolò Sagredo, comme doge de la république de Venise
mais ses ennemis font annuler son élection par le peuple. – Est. 25/50
67 SANDERUS (Antonius). Opuscula minora,
Orationes sacrae, Praefationum syntagma, Poematum libri IV.
Lovanii [à Louvain], Typis Ioannis Vryenborch, 1651, petit 4°, [12]-666 (1-400, 1 blanche, [9], 404-616, 619-666)
p., vignette au titre, pleine basane brune, dos à nerfs orné (reliure usée, dos abîmé avec manques, qq. mouill. claires
marginales). Antonius Sanderus (Antoon Sanders) est un poète, philosophe, théologien et historien brabançon, de
langue latine, né à Anvers en 1586 et décédé à l’abbaye d’Affligem en 1664. – Est. 40/60
PLEIN MAROQUIN ROUGE À DENTELLE
68 La Solide Devotion
ou Les Voyes du salut, Heures nouvelles. Gand, François et Dominique vander Ween, sans
date (approbation datée de 1703, mais calendrier commençant par l’année 1722), in-32, 286-[2] p., plein maroquin
rouge de l’époque, dos à nerfs richement décoré, pièce de titre maroquinée olive, dentelle dorée encadrant les plats,
pointillé doré sur les coupes, tranches dorées, étui de l’époque en veau brun, plats encadrés d’un double filet ondu-
lant (qq. minimes traces de frottements à la reliure, étui frotté). Très bel exemplaire de ce petit livre de piété impri-
mé à Gand. – Est. 100/150
69 TERENTIUS (Johannes). Liber Ijobi Chaldaice et Latine,
cum notis graece. Item Graece sticheros, cum va-
riantibus lectionibus. Frankere, Johannes Wellens, 1663, [56]-312 p.
Relié avec :
IDEM. Textus sticheros juxta edi-
tionem Londinensem. Même lieu, même édit., même date. Ensemble un vol. petit 4° en plein veau brun postérieur,
dos lisse (traces d’usure). Johannes Gerardi Terentius (1628 ?-1677) est un professeur hollandais d’hébreu à
l’Université de Franeker en Frise. Pour la 1
re
œuvre : texte araméen avec la ponctuation de Johann Buxtorf et tra-
duction latine de Benito Arias Montano sur 2 col. Aux pp. 125-312, notes et remarques de Johannes Gerhardi Te-
rentius. Pour la 2
de
œuvre : Texte grec repris de l’édit. donnée par Patrick Young à la suite de : « Catena graecorum
patrum in beatum Job, collectore Niceta Heracleae… », London, 1637, et suivi aux pp. 125-151 des « variantes lec-
tiones ». Édit. par Johannes Gerhardi Terentius. Rare ensemble. – Est. 100/150




