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LIVRES & MANUSCRITS

8.

Pierre BALMAIN (1914-1982). Dessin original signé. 21 x 29,7 cm. Au crayon.

Croquis d’un manteau aux motifs géométriques, au crayon.

300 / 400 €

9.

Pierre BALMAIN (1914-1982). Dessin original signé. 21 x 29,7 cm. Au crayon.

Croquis d’un manteau côtelé, au crayon. Mentions à l’encre « new proportions for sleeves ».

300 / 400 €

10.

Pierre BALMAIN (1914-1982). Dessin original signé. 21 x 29,7 cm. Au crayon.

Croquis d’un manteau en fourrure de renard, au crayon. Mention à l’encre : « 3 shades of fox ».

300 / 400 €

11.

Pierre BALMAIN (1914-1982). Dessin original signé. 21 x 29,7 cm. A l’encre.

Croquis d’un tailleur, à l’encre.

300 / 400 €

12.

Pierre BALMAIN (1914-1982). 2 manuscrits autographes, « Tombeau d’Elise Jouhandeau ». Marrakech, 27

décembre 1978. 2 pp. ½ in-folio.

Brouillons de deux versions de ce poème en hommage à Elise Jouhandeau. « Tu vieillissais en bâtissant / Triste sort pour une danseuse / Toi

dont l’affiche fastueuse / De Bakst était témoin brillant […] ».

200 / 300 €

13.

Pierre BALMAIN (1914-1982). L.A.S. « Pierre » à une amie proche. Marrakech, 19 août. 4 pp. in-4. En-tête

« Pierre Balmain ».

Belle et touchante lettre mélancolique écrite de Marrakech

. « Dans la grande maison vide un admirable enregistrement de Wagner par

Karajan égrène ses merveilles. Je me prends à penser à vous et à mon voyage vers la Savoie vendredi […].

Il fait ici un soleil immuable et

les jours passent dans un mépris total de l’extérieur. Je travaille à mes constructions qui prennent forme, et je m’interdis de penser au

lendemain

[…]. La lune grandit chaque jour depuis le fin croissant de la fin du Ramadan, apparaît dans l’ouverture du patio.

Les grandes

palmes fines et les énormes feuilles dentelées des Monstera délicieux (ou philodendrons) se découpent comme dans un Matisse, et ce

fond de Wagner, pas trop fort, donne à ce moment un caractère d’irréalité qui m’enchante

[…]. Tant de temps a passé depuis ce temps !

Et je me vois arriver près du terme de mon aventure passionnante pour tout son déroulement, n’était-ce cette piteuse fin qui m’oblige à

penser rétro. Je ne sais pas pourquoi soudain m’est montée cette bouffée de mélancolie […] ».

300 / 400 €

14.

Jules BARBEY D’AUREVILLY (1808-1889). L.A.S. à Jean-Marie Dargaud. Mardi « 22 M. 1852 ». 1 p. in-8.

« Je veux vous épargner […] une course longue et peut-être inutile » jusqu’à chez lui 41 bis rue de Vaugirard. « Mais on ne me voit que le

matin et encore les trois premiers jours de la semaine. J’irai donc vous voir.

Vous savez que je vous appartiens, tête, cœur, et main, – & que

toutes les différences d’opinion rendent l’amitié plus vive, comme les contrastes passionnent l’amour

».

300 / 400 €

15.

Charles BAUDIN (1784-1854), amiral. 2 L.A.S. à Auguste Delondre. Cherbourg et aux Camaldules d’Yerres,

juillet-octobre 1840. 8 pp. in-4.

Sur le Traité de Londres et sa révocation, largement commentée par les journaux, refusant de prendre part à la polémique

 : « J’ai pour

principe que lorsqu’un homme a été investi de la confiance d’un gouvernement c’est un devoir pour lui que de garder le silence ». «

Tout s’éclairera

avec le temps et on reconnaîtra alors 1° qu’aucun sentiment d’animosité personnelle ne m’avait porté à demander à Mr Thiers la révocation

du Consul Général de La Havane

 ; 2° qu’en écrivant d’ici pour exiger que cette révocation eût lieu avant mon départ de France, je n’avais fait

que renouveler une déclaration déjà faite à Paris et sur l’objet de laquelle j’étais d’accord depuis déjà plus de trois semaines avec le Président du

Conseil : 3°

qu’il n’y a eu en réalité de ma part ni refus d’obéissance ni acte d’insubordination

[…] ». « La lettre de Mr Thiers à Mr Guizot ne

me paraît mériter ni toutes les critiques ni tous les éloges dont elle est l’objet : elle expose d’une manière assez timide la politique de la France et la

présente sous un jour favorable, mais si cette politique a été loyale, on ne peut cependant s’empêcher de reconnaître qu’elle a été maladroite. Il y a

d’ailleurs dans cette pièce une lacune évidente et volontaire, c’est l’absence de tout détail sur les dernières négociations qui ont précédé la signature

du 15 juillet [traité de Londres tenant la France à l’écart sur la question de l’Empire ottoman].

Le silence que garde Mr Thiers à cet égard donne

bien de supposer que la légation de France était suffisamment avertie que le traité était en voie de conclusion. Or c’est là un point important,

car si notre ambassadeur a été averti, il n’y a pas eu insulte envers nous

[…] ».

300 / 400 €

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