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HISTOIRE
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MONTESQUIOU FÉZENSAC Anne-Pierre, marquis de
(1739-1798) général de la Révolution, député de la Noblesse
aux États-généraux, auteur de poésies et de comédies de
salon (de l’Académie française).
4 MANUSCRITS autographes de POÈMES, et une L.A.S.
« Le M
is
de Montesquiou », 1771 et s.d. ; 8 pages in-8 ou
petit in-4.
300 / 400 €
Chanson de Laugeon sur les boutons de Mad
e
la Duchesse de
Bourbon
sur l’air de
Joconde
: « Pour un rien, pour quelque rougeur »...
(4 huitains).
Traduction presque littéralle d’un fragment d’une satire
de C. Lucilius, d’après un manuscrit tiré de la bibliotheque du Vatican
par le père Léonard minime
: « Quel siècle ! quels exces ! quelle
aÀreuse licence ! »... (52 vers). Pièce légère (4 couplets) sur l’air « Pour
la Baronne » : « Votre patrone / Fit un enfant sans son mari »…
Épître
à un homme
, M. TURGOT (44 vers) : « Philosophe indulgent, ministre
citoyen / Qui ne cherches le vrai que pour faire le bien »...
Versailles 21 décembre 1771
, priant le marquis de MONTEYNARD
d’obtenir du Roi une gratification de 6 600 livres pour rendre moins
malheureuse la situation des ociers et soldats du Régiment royal des
vaisseaux, qui ont fait naufrage à Barfleur : « Ils ne se sont échappé
qu’absolument nuds »...
On joint
une L.A.S. et une P.A.S. de l’abbé François-Xavier-Marc-
Antoine de MONTESQUIOU (1757-1832), proclamant sa fidélité à la
monarchie (1820, 1 p. in-4 chaque).
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MONTEREUL Jean de
(1614 ?-1651) diplomate (de
l’Académie française).
L.A.S. « De Montereul », Paris 20 juillet 16[4]8, à un
conseiller du Roi et maître des requêtes (nom cancellé) ;
1 page in-fol., adresse au verso (portrait gravé joint).
400 / 500 €
Très rare lettre d’envoi d’une mazarinade.
[Pierre DU PELLETIER († 1680), poète, auteur de mazarinades ; il s’agit
ici probablement de
Le Vrai portrait du père du peuple et le grand
support de la France
(1648) ou
Le Couronnement de la paix, ou les
Vœus du peuple pour le retour du Roy et sur celui de Mgr le duc
d’Orléans en la ville de Paris
(1649).]
« Je vous envoye les veux de la France que Mons
r
Pelletier a pris
la peine de faire imprimer sans y vouloir mettre son nom, afin de
sentretenir en son humilité acoustumée lordinaire des bons espritz
de mespriser la gloire qui procede de peu de choses. Ce nest pas
que je vueille parler ainsy d’un euvre auquel toute la France devroit
prendre tant de part puisquil traite des aÀaires les plus importantes
de lestat dont lautheur tasche d’informer la divine Majesté »… Il lui en
fait présent « comme un fruit de la saison que vous pourrez gouster »…




