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HISTOIRE
autographes témoignent d’une relecture attentive par Cambacérès. Le
récit s’ouvre au début du ministère de Cambacérès (20 juillet 1799) et
s’achève en août 1804, époque du voyage de l’Empereur en Allemagne.
*
Notes sur le Livre II
(18, pour les chapitres 1 à 8), en deux versions, la
1
ère
très corrigée (8 p.) avec corrections et additions autographes, la 2
e
formant 11 pages, dont une demi-page autographe de Cambacérès. *
Manuscrit autographe de Cambacérès d’
Annotations sur le livre 2
ème
(38 pages in-4) qui commentent et corrigent la rédaction ce
Livre II
,
et témoignent d’une lecture très attentive de sa part ; plus 8 pages
in-4 d’additions, de la main du secrétaire. *
Livre III
: manuscrit de 542
pages, soit les chapitres I à XI. Le récit s’ouvre en septembre 1804, au
cours du voyage de l’Empereur en Allemagne, et s’achève à la fin de
1809, sur le divorce de Napoléon et le décret concernant les auditeurs
au Conseil d’État. Cambacérès a laissé 5 pages in-4 autographes
de commentaires et corrections pour le début de ce livre (jusqu’à
la p. 111), auxquelles s’ajoute un cahier du secrétaire, indiquant des
corrections à apporter à son manuscrit jusqu’à la p. 104 (21 p. in-4).
[Manuscrit
B
.] *
Livre 1
er
: manuscrit de 424 pages composé de
34 chapitres, et complété par des
Notes sur le livre 1
er
(87 pages). Le
texte du
Livre 1
er
n’intègre pas les corrections du précédent manuscrit,
mais en présente d’autres, nombreuses, ainsi que des appels de 40
notes. Le récit se prolonge jusqu’à la nomination de Cambacérès au
ministère de la Justice, le 20 juillet 1799. * Corrections autographes
(14 p. in-4), plus des « Observations sur le livre 1
er
des eclaircissemens »
autographes, datées de 1823 et renvoyant à ce manuscrit (4 p.) ; plus
un cahier in-4 de « Corrections sur la dernière rédaction du Livre
1
er
des Eclaircissemens », de la main du secrétaire, daté « 1823 et
1824 » (35 p.). * Manuscrit de travail du secrétaire avec corrections
autographes (12 p. in-4) pour les notes 33 à 40, dont une demi-page
autographe de Cambacérès ; plus une demi-page autographe de
modifications au texte des notes 6, 7, 9, 11 et 12. Ces pages permettent
d’appréhender le travail de Cambacérès en collaboration avec son
secrétaire, car alors que les notes 34 à 40 de ce dernier, corrigées et
augmentées, furent entérinées par la mise au net, les lignes raturées
de Cambacérès furent sensiblement remaniées. Cambacérès écrit :
« La politique de la majorité du comité de salut public et la mienne
en particulier, tendoient essentiellement, a terminer la revolution par
une paix raisonnable. Afin d’y parvenir je m’attachai a deÀendre la




