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11

45.

Léon BLOY.

L.A.S., « Pèlerinage de La Salette (Isère) » 17 août 1906, à Émile Godefroy ; 3 pages in-8 avec vignette de la Vierge

pleurant, enveloppe.

200/250 €

Il est « sur la célèbre Montagne » avec sa femme et ses deux fillettes. « Vous savez que j’aime très particulièrement votre esprit, c’est-à-dire la

physionomie de votre âme. Assurément le lieu extraordinaire où je suis en cet instant, n’est pas pour diminuer ou atténuer en moi le besoin de la

profondeur. Vous pouvez donc compter sur mon attention ». Il rentrera à Montmartre « pour déménager. Ce sera la 16

e

ou 18

e

fois depuis 15 ans »…

46.

Léon BLOY.

L.A.S., Bourg-la-Reine, 15 novembre 1913, à son éditeur ; 1 page in-8.

200/250 €

Au sujet de la plaquette

Sur la tombe de Huysmans

(Collection des Curiosités littéraires). Il transmet « les épreuves relues avec le plus

grand soin » et se plaint du mauvais travail de l’imprimeur qui non seulement n’a pas corrigé des fautes signalées mais « en a même ajouté

quelques-unes encore plus ennuyeuses »… Il précise : « page 28, j’ai ajouté une note qui me paraît tout à fait indispensable ». Il conclut :

« notre plaquette doit être irréprochable »…

47.

François-Adrien BOIELDIEU

(1775-1834). 3 L.A.S. ; 7 pages in-8, 2 adresses (petite déchir. à la 1

re

).

300/400 €

[Saint-Pétersbourg] 4/16 janvier [1811 ?]

, à Victor D

ourlen

. Il regrette de ne pouvoir aider son ancien élève : « il faut que vous sachies que

tout se fait ici par cabales et par intrigues et qu’il y a une demi douzaine de compositeurs tant ici qu’à l’étranger qui ne me perdent pas

de vue, et qui au moment où je ferai mine de m’en aller feront tout pour avoir ma place »… Il cite en exemple la succession de Martini, et

recommande de dédier un ouvrage à grand succès à l’empereur Alexandre… – À Ferdinand H

érold

. Le jury de l’Institut a trouvé son opéra

charmant ; le succès est assuré. « Si M

elle

Cinti d’ici là pouvait apprendre à danser ce serait bien mieux […]. Voyez cela, examinez les jambes

de M

elle

Cinti ; plus si vous pouvez »… – Il rend compte de ses démarches en faveur d’Hérold, auprès du comte de Turpin et du vicomte de

La Rochefoucauld, et intéressant récit des efforts des « adulateurs » de R

ossini

pour le brouiller avec l’auteur du

Comte Ory

O

n

joint

5 l.a.s. de son fils Adrien-Louis B

oieldieu

, au librettiste Auguste Pittaud de Forges, avec qui il fit, avec J. Gabriel, l’opéra-comique

La Butte des moulins

[Opéra, 6 janvier 1852], parlant du sujet de

Phryné

, et du premier théâtre lyrique (9 juillet), recommandant de modifier

son livret avant qu’il ne se mette au piano pour le faire entendre à Vizentini (19 juillet), remerciant pour le chœur, etc.

48.

Louis BONAPARTE

(1778-1848) frère de Napoléon, roi de Hollande, et père de Napoléon III. L.A.S. et P.A.S., Alzen et Rome 1806-

1815 ; 1 page petit in-4, et 2 pages in-4 avec sceau de cire rouge (fixé à l’adhésif).

400/500 €

5 octobre 1806.

« Dites au ministre de la police de me faire parvenir les journaux anglais sous trois cachets et d’écrire sur la suscription

pour le Roi seul

. […] Dites au ministre de la guerre qu’il me doit compte chaque jour du nombre de harnois confectionnés, du nombre

de chevaux achetés, du nombre de chevaux disponibles »…

Rome 4 septembre 1815

. Acte sous seing privé par lequel « Louis Napoléon

Bonaparte de St Leu » reconnaît que la vente de ses propriétés en France à Jean T

orlonia

, duc de B

racciano

est « simulée ». Le duc

« s’engage à rendre au comte de St Leu sur sa première demande, ou à lui tenir compte du produit de la vente des dites propriétés

consistant en un hotel meublé situé à Paris rue Cassette n° 7 et la terre et château de S

t

Leu avec ses dépendances »…

ON JOINT une l.s. de sa sœur P

auline

, princesse Borghese, à M

gr

Cuneo d’Ornano, Villa Paolina [Viareggio] 15 mai 1824, au sujet de son

procès avec le prince Borghese ; une l.s. en italien de son frère L

ucien

, prince de Canino, 16 mars 1827, au comte Francesco Cassi, le

remerciant de sa traduction de la Pharsale de Lucain ; et une p.s. d’Eugène de

B

eauharnais

, Eichstett 1

er

octobre 1821.

49.

Charles-Lucien BONAPARTE prince de Canino

(1803-1857) fils de Lucien Bonaparte, ornithologue et érudit, patriote italien.

L.A.S. « Charles Pce de Musignano », Sienne 12 juillet 1833, à Eugène Le Bon, chez le prince Bacciochi, à Bologne ; 2 pages et

demie in-fol., adresse avec cachet de cire noire.

100/150 €

Ils sont partis de Rome pour Florence : « Veuillez l’annoncer à mon oncle [Bacciochi] en lui fesant nos tendres et respectueux compliments »…

Il demande confirmation qu’on a bien remis à M. Lucchesi les exemplaires de l’

Iconographie

[son

Iconografia della Fauna Italica

] dont il a bien

voulu se charger… « Le bruit que l’on a fait courir de notre séjour à Bâle est tout à fait sans fondement, comme vous pouvez bien le penser.

Zénaïde, qui doit accoucher au commencement de septembre, ne quittera Florence que pour s’en retourner à Rome à la fin de Novembre »…

Lui-même compte venir avec un fils, « rendre mes devoirs à mon cher Oncle et ainsi prendre ses instructions pour le baptême, où il devra

figurer au moins par procuration »…

On joint

le manuscrit d’une notice biographique traduite de l’italien par sa femme Zénaïde.

50.

Marie BONAPARTE

(1882-1962) pionnière de la psychanalyse en France. L.A.S. « Marie »,

Saint-Cloud

26 novembre 1957, à

« Lieber Paula » ; 1 page in-4 à son adresse ; en allemand.

60/80 €

Elle évoque le décès de son mari le prince Georges de Grèce (25 novembre 1957). Elle remercie Paula de sa sympathie et

explique qu’elle attend avec impatience la venue d’Anna Freud ; ce sera une consolation de l’avoir…

51.

Pierre BONNARD

(1867-1947). L.A.S., à H

ermann

P

aul

; 1 page in-12.

200/250 €

« J’ai fait une page de dessins sur quelques variétés de cake-walk. Si cela pouvait faire votre affaire je vous l’enverrais »...