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4

A

utographes

1 BEAUJOLAIS. 33 pièces, la plupart sur vélin, XVII

e

s. - XVIII

e

s., en français ou en latin.

(Mouillures et manques, quelques pièces en mauvais état.)

100/200

•Quittance d’Estienne

J

ehannot

, seigneur de

B

artillat

, conseiller du Roi et garde de son trésor royal, à Estienne

D

u

T

our

, élu de l’élection de Riom (1682). •Lettres de conseiller honoraire au siège présidial et sénéchaussée de Riom pour

Étienne

C

olonges

(1690). •Recueil de 8 suppliques au Parlement de Claude

T

hibaud

, prieur commendataire du prieuré

de l’ordre de Saint-Augustin, puis prêtre doyen de la collégiale de Notre-Dame d’Aigueperse et prêtre de Notre-Dame

de Nely en Beaujolais (1699-1702). •Conclusions. Arrêts et sentences de baillis ou juges du pays de Beaujolais, ou du

sénéchal d’Auvergne ou du Beaujolais. •Ratification de rente (1733). •Vente de terrains devant notaire. •Etc.

2 BEAUJOLAIS. 2 registres manuscrits, XVI

e

s. - XVII

e

s., in-12 de 23 feuillets écrits recto-verso,

plus quelques blancs, et in-4° de 162 feuillets, la plupart écrits recto-verso, plus quelques blancs,

couvertures en vélin de réemploi.

200/300

•Carnet de quittances de servis pour Guillaume

S

anlaville

, à cause de diverses obéances et de droits seigneuriaux

appartenant à l’église et à la seigneurie de B

eaujeu

, 1590-1631. On relève ces signatures :

D

aigueperse

, B

ellet

,

D

uperron

, D

ubsost

, S

ervajan

, C

harreton

, D

esbrosses

… •Recueil factice de livres audienciers de la judicature

ordinaire de

L

a

T

errière

et

R

egnié

, Jacques

V

ersault

étant lieutenant du juge et

B

ulliat

, greffier, 1642-1646.

3

L

aure

,

duchesse d

’ABRANTÈS. 2 L.A, dont une signée « la dsse d’A» [

circa

1832], à son éditeur

Hippolyte

F

ournier

, 4 pages in-8° chaque.

200/300

Vive réaction à la demande de réduire une nouvelle : «Cela est impossible voyez-vous – regardez Balzac qui excelle dans

ses nouvelles – voyez

Le comte Chabert

L’Auberge rouge

– mille autres – toutes sont plus longues que la mienne […] On ne

peut conduire un caractère on ne fait que de la drogue et puis on perd la réputation littéraire. J’ai d’excellents guides dans

mes amis et tous m’ont bien recommandé de ne pas aller ainsi à moins de souffrir dans mon avenir »… – Je souffre «d’une

violente douleur nerveuse à l’estomach à laquelle je suis sujette et dont les crises me reviennent dès que j’écris longtems»,

mais «ne craignez rien vous allez avoir votre copie tout à l’heure ». Elle avertit que son chargé d’affaires ira le voir : «Je ne

veux que de bonnes et douces relations »…

4

L

aure

,

duchesse

d

ABRANTÈS. 3 L.A.S. et 1 L.A., 9 pages et quart in-8°, la plupart avec

adresse.

200/300

•Mercredi 30 décembre [1835?], à une dame [Élise Rondonneau?]. Elle n’a pas souhaité que M

me

Waldor fasse croire à

une plainte de sa part et souhaite seulement réaliser son projet pour le jour de l’An: «L’auteur des paroles était le marquis

de Custine mon ami le plus intime, et un homme très supérieur. Je désirais lui faire cette surprise et j’avoue qu’il y aurait

pour moi un grand bonheur si demain jeudi, veille du jour de l’An je pouvais lui faire entendre cette romance par Monsieur

Rondonneau»… •Paris, 24 mai, à Émile de Girardin, lui rappelant la journée passée ensemble à Satory, chez

M.Bonnecarère, et recommandant M

me

Aubert… •[Lundi], à Mélanie Waldor. Elle la remercie, car elle n’aurait pas pu

jouer la comédie avec Delrieu, qui lui a «fait faire des frais inouis de décorations et de costumes». Ils jouent le lendemain, les

billets sont partis. «Il faut que M. de Limerack veuille bien se donner la peine de passer chez Babin. Le costume que Delrieu

avait fait faire pour

Fleur d’amour

lui ira à ravir»… • Au colonel Bory de Saint-Vincent. «Il faut que je vous conduise un soir

dans un intérieur où j’ai passé hier trois heures de paradis. C’est chez mon ancien ami

N

adermann

– au milieu de Le Sueur,

Cherubini, Abnek, Alexis Dupont, Desormeaux, Rigel, Adam – tout ce que le Conservatoire a de meilleur en chant»…

5 COLETTE (1873-1954). 2 L.A.S. «Colette Willy » et «Colette – et Maurice » [1907? - 1953],

1 page et demie in-8° et 1 page in-12 oblong au dos de sa photographie (carte postale, Lipnitzki)

avec enveloppe. Hôtel Métropole, Bruxelles [

circa

novembre 1907?].

200/400

•Après l’article d’un ami : «Mais oui, c’est de la folie […] Un des plus grands écrivains de ce temps… ce n’est pas possible,

voyons, – je le saurais. […] On a bien voulu faire un excellent accueil à Claudine et à moi, hier soir, à l’Alcazar». Engagée

jusqu’au 1

er

décembre, [mes] journées seront libres pour lire, [me] reposer « et même travailler, quoique je sois une rossade

de paresseuse. J’ai une idée qui pourrait aboutir à un roman – je suis tracassée »… •1

er

mars 1953, à André Maurois : «Je

suis éprise, éprise de votre livre. Jamais je ne vous le dirai assez »… •On joint une carte postale représentant Colette Willy

exécutant une caricature de Willy au chevalet, avec au dos un message a. s. de Willy.