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119

386.

Jean ANOUILH

(1910-1987). L.A.S., [Paris 18 février 1944], à Maurice

R

ostand

 ; 1 page in-12, adresse au verso.

200/250

S

ur

A

ntigone

représentée pour la première fois au théâtre de l’Atelier à Paris le 4 février 1944 : «

Merci

, je courais après

Paris-Midi,

je le trouve seulement aujourd’hui. La justesse des termes que vous employez pour cerner le débat Créon Antigone me touche et aussi

l’étonnante citation de Villiers de L’Isle-Adam que je ne connaissais pas »...

387.

Pierre BERGÉ

(1930-2017). L.A.S. et carte postale a.s., [1948 ?-1952], à Maurice

R

ostand

 ;

5 pages et demie in-8 à son

en-tête, et carte postale illustrée (cathédrale de Lisieux) avec adresse.

150/200

[

Vers 1948 ?,

le jeune

Bergé va bientôt arriver à Paris]. Lettre des débuts de leur amitié. Bergé cite la dernière lettre de Maurice,

l’invitant au tutoiement : « Que cette phrase m’a troublé ! […] Je suis sûr de ma très grande affection pour toi et je ne peux résister au

désir de te le dire. Affection ! N’est-ce pas même un mot trop petit ? »… Il évoque l’amour que Maurice porte à sa mère : « Cet amour

que chacun connaît peu certainement l’ont compris. Moi, je sais ce que c’est que de chérir une mère, de la chérir jusqu’à l’idolâtrie. Ma

mère est l’être que j’aime le plus au monde »… Il parle de sa famille, de ses essais pour trouver une chambre à Paris, avant de trouver un

emploi… « Vingt jours encore nous séparent. Vingt longs jours qui vont me paraître interminables »…

[19 août 1952].

« Nous pensons

bien à toi et vous embrassons tous les deux » ; la carte est également signée par Bernard

B

uffet

.

388.

COLETTE

(1873-1954). 2 L.A.S., [1948 et s.d.], à Maurice

R

ostand

 ; 2 pages oblong in-8, et demi-page petit in-4.

300/400

Mauvanne, Les Salins d’Hyères [1948]

, après le décès de sa grande amie Marguerite

M

oreno

 : « Comme je suis reconnaissante à tous

deux de penser à moi, au trouble profond dans lequel me plonge la fin de Marguerite ! La dernière lettre qu’elle m’a écrite, qu’elle a

dictée pour moi le 5 juillet, elle n’a pas même pu la signer. Cinquante trois ans d’amitié, cher Maurice. Je reçois beaucoup de lettres

émouvantes, la vôtre m’est précieuse »… – Billet relatif à une représentation : « Il n’y a pas de générale. Venez-vous, avec votre délicieuse

mère, me voir faire

grande vedette

cher ami ? ».

O

n

joint

un télégramme

[Paris 9 juillet 1953]

, condoléances pour la mort de sa mère Rosemonde.

389.

Fernand CROMMELYNCK

(1885-1970).

M

anuscrit

autographe signé « F.C » et L.A.S. d’envoi, Herblay 26 mai 1951,

[à Maurice

R

ostand

] ;

3 pages et demie in-8.

250/300

« Puissent ces quelques lignes vous être agréables. J’aurais voulu plus et mieux ; le temps m’a manqué. Ce balbutiement traduit mal

mon admiration pour la pièce, mon affection profonde pour vous ». – Brouillon d’un texte sur la pièce de Maurice Rostand,

L’Homme

que j’ai tué

[dont Ernst Lubitsch a tiré un film] : « À en parler ici, j’éprouve la même émotion que je ressentis à sa lecture, voici près de

vingt cinq ans. Tout grand lecteur, tout spectateur assidu, sait que parmi des centaines d’œuvres proposées à sa mémoire très rares sont

celles qui s’y fixent et rendent, à chaque évocation, leur vertu entière et, plénière, leur essence. Leur vertu est de toucher, ensemble et

dans l’instant, le cœur, l’esprit, l’âme. Leur essence, c’est le génie de l’auteur, son total don de soi. Le souvenir que nous gardons d’elles

nous est devenu organique. Il nous fait ce que nous sommes »…

390.

Marie CURIE

(1867-1934). L.A.S., Paris 10 février 1922, [à Maurice

R

ostand

] ;

1 page oblong in-12 sur carte à en-tête

Institut du Radium, Laboratoire Curie.

1 200/1 500

« Je vous remercie bien sincèrement pour l’envoi du poëme que vous avez bien voulu écrire pour moi et que j’ai eu grand plaisir à

relire »…

Edmond Rostand