117
377.
Maurice ROSTAND
.
M
anuscrit
autographe,
Edmond Rostand
, [1948] ;
9 pages in-4 (quelques petits défauts).
500/600
Conférence évoquant des souvenirs et retraçant la carrière d’Edmond
R
ostand
;
elle devait être illustrée par des projections d’images, dont les sujets sont indiqués
avec soin : « Edmond Rostand à sa table de travail », « E. Rostand et Rosemonde
Gérard assis sur un banc », « Portrait de Coquelin dans
Cyrano
», « Portrait de Sarah
dans
L’Aiglon
», etc. Le texte s’achève sur une note mélancolique : « il y a quelques
mois on a posé une plaque sur la façade du petit hôtel de mon enfance, celui où
fut écrit
Cyrano
… Le Président Herriot, ami d’Edmond Rostand, a prononcé des
paroles émouvantes… Les images qui défilent maintenant ressuscitent cette cérémo-
nie devant le petit hôtel où naquit une œuvre essentielle… Et puis les spectateurs
se sont dispersés… Nous sommes restés seuls sur la place devenue déserte, seuls
encore avec tant d’images dans les yeux et avec ce sentiment de tristesse infinie qui
confinerait au désespoir si nous ne sentions pas confusément que les âmes, comme
les beaux vers, sont immortels. »
O
n
joint
un feuillet d’un autre manuscrit autogr. sur Edmond Rostand (pag. 48).
378.
Maurice ROSTAND
. 3
manuscrits
autographes (fragments), [1948-1950 et s.d.] ; 18 pages in-fol. ou in-4.
500/600
S
ur
son
père
E
dmond
R
ostand
.
Chronique d’une époque de sang
, [juin 1948] : article incomplet de sa fin, écrit à l’occasion de l’inauguration de la plaque commé-
morative sur la maison où son père écrivit
Cyrano
(6 p. in-4, avec croquis au verso d’une page ; coupure de presse jointe).
Quelques
lignes avant « Cyrano »
, [1950] : conférence précédant la projection d’une adaptation cinématographique de
Cyrano de Bergerac
(« film
que les Américains ont imaginé ») (9 p. in-fol.). Fragment d’un article consacré à son père (3 p. in-4).
O
n
joint
la plaquette
Hommage à Edmond Rostand
(Fasquelle, [1948]) publiant les discours prononcés le 9 juin 1948.
379.
Maurice ROSTAND
. 2
manuscrits
autographes sur Pierre
B
enoit
; 4 pages et demie in-4 (manque la p. 5), et 4 pages
in-fol., avec ratures, additions et corrections.
200/300
Deux versions d’un discours d’
hommage
à
P
ierre
B
enoit
: il se rappelle « un débutant que j’avais rencontré chez André Germain et
qui sans aucune gloire encore, débarquait de ses Landes lointaines. Il écrivait des vers dans une petite revue et il projetait d’écrire des
romans. Je l’appelais Pierre et il m’appelait Maurice, et dès la première rencontre je pressentis sa carrière foudroyante, les succès inat-
tendus qui l’attendaient. […] Ils ont été innombrables »… De ce « Schéhérazade moderne » il cite des vers d’
Herennius
… – La seconde
version, destinée à être prononcée à un dîner, s’ouvre sur des compliments aux organisateurs puis reprend l’essentiel de l’autre texte,
en s’achevant par des lignes élogieuses sur
Aïno
(1948) : « c’est cette poésie qui fait de vous un ami de la Paix et un fervent de Racine :
et c’est pour ces mille raisons que je dis et mille autres que je ne dis pas que nous vous aimons, selon un des premiers vers que j’ai su
par cœur, “aujourd’hui plus qu’hier” etc. »…
380.
Maurice ROSTAND
. 4
manuscrits
autographes signés, 1949 et s.d. ; 17 pages in-4.
400/500
Les Jouets éternels
, 15 août 1949 : article évoquant avec attendrissement ses jouets : « Je plaindrais celui qui ne leur garderait pas une
place dans son cœur ; cela voudrait dire qu’il aurait guéri de son enfance »… – Lettre à un ami, probablement une lettre-préface : il a lu
« avec un cœur serré d’émotion ce “Carnet de Bal 1940” où vous évoquez avec un tel souci de vérité l’une des périodes les plus cruelles
de notre histoire »…
Coup d’œil sur la poésie contemporaine
, qui est « dans une impasse » ; il trouve plus de « force vivante » chez un
Patrice de La Tour du Pin, chez un Aragon, chez un Eluard, que chez « certains attardés »…
Annie de Mun
(texte cosigné « Rosemonde
Gérard »), préface au recueil d’une poétesse disparue prématurément, auteur de vers « singuliers, évocateurs comme de la musique où
l’amour, le mystère et la souffrance frémissaient en se jouant »...
381.
Maurice ROSTAND
. 8
manuscrits
autographes, dont un signé de ses initiales ; 62 pages in-4 ou in-8.
500/700
C
auseries
et
conférences
. –
Les Mauvais Anges
(7 p., déchir.), sur la pièce de Vanderic tirée de
Wuthering Heights
, d’après un scénario
de Maurice Rostand [Théâtre des Deux Masques, 1937], à l’occasion d’une reprise [1938] ; le roman de Brontë est « un des plus grands
livres […] qui aient été écrits »… – Causerie pour présenter
Charlotte et Maximilien
, « drame d’amour » en 6 tableaux de M. Rostand
[Gymnase, 25 octobre 1945] (5 p.), à l’occasion de la représentation d’une scène au bénéfice de l’Œuvre des Enfants d’Artistes.. –
Conférence pour présenter Jean
B
erthet
, «
poète
véritablement », lauréat du Prix Gérard de Nerval pour
Testamenteries
(1949) (15 p.)…
–
Madame Récamier
(3 p.), sur l’héroïne de sa 27
e
pièce [Théâtre Monceau, 22 septembre 1949], qu’il avait aussi fait figurer dans
La
Gloire
… –
Au public
, poésie présentant la même pièce (7 p.) : « Ô toi dont le Shakespeare était Chateaubriand ! »… –
Le Poète au Public
,
fragment de vers sur le même thème (5 p.). –
Le Théâtre comme moyen de confession
, conférence autobiographique, incomplète (16 p.,
déchir. et manques). –
Présentation
(5 p.), au sujet de Marc de La Roche, « disciple » de Valéry…
O
n
joint
un f. chiffré « 23 » : vers d’un
dialogue entre Marceline et Musset.
Edmond Rostand




