120
391.
DIVERS
. Environ 100 lettres, la plupart L.A.S., à Maurice
R
ostand
(plus qqs cartes de visite et télégrammes). 400/500
Vincent Auriol (remerciant pour le livre sur Sarah Bernhardt), Louis Barthou, Léon Blum, Cléopatre Bourdelle, Madeleine Brisson,
Reginald Berkeley, Joseph Caillaux (3), Boni de Castellane (et belle lettre de son frère Jean sur la mort de cette « curieuse figure […] qui
avait fait surgir un morceau du 18
e
siècle dans la platitude du 20
e
»), Diana Cooper, Raoul Dufy (l.s.), Mgr Maurice Feltin (sur
La Lettre
à Dieu
), comtesse Greffulhe, Mgr Georges Grente (id.), Maurice Garçon (3), Maurice Luchaire, Hubert Lyautey (sur
L’Homme que j’ai
tué
), André Marie, Ghislaine de Monaco (6), Henri Mondor (5), Jean Montigny, Achille et Violette Murat, J. Paul-Boncour (3), Léo
Poldès, Paul Rivet, Luiz de Souza Dantas, Dimitri Stolypine, Maxime Weygand, Léon Zitrone, etc.
392.
Alfred DREYFUS
(1859-1935). L.A.S., Paris 23 mars 1930, [à Maurice
R
ostand
] ; 1
page in-8.
400/500
A
u
sujet
d
’
une
pièce
sur
l
’A
ffaire
D
reyfus
.
« J’étais chez mon fils quand vous lui avez téléphoné et il m’a fait part de la conversation échangée. Je suis très heureux que vous
n’ayez pas l’intention de faire jouer votre pièce sur l’affaire et vous en remercie infiniment. Je suis également très touché des paroles de
sympathie que vous avez bien voulu exprimer à mon égard »...
O
n
joint
une L.A.S. de son fils Pierre
D
reyfus
(1891-1946),
21 mars 1930
, à Maurice
R
ostand
.
« Les journaux m’ont appris récemment
que vous aviez depuis deux ans dans vos cartons une pièce sur l’Affaire Dreyfus. Je suis persuadé que si vous ne l’avez pas encore mise à
la scène, c’est par respect humain et pour ne pas troubler la vieillesse de deux hommes âgés maintenant et qui depuis la clôture judicaire
de l’Affaire en 1906, se sont retirés de toute vie publique ». Il va d’ailleurs prier Maître Torrès de renoncer à faire jouer sa traduction
de la pièce allemande sur ce même sujet…
393.
Pierre DRIEU LA ROCHELLE
(1893-1945). 2 L.A.S., [1921]-1931, [à Maurice
R
ostand
] ;
2 pages oblong in-4 obl.
(trous de classeur à la 1
ère
, fentes réparées à la 2
e
).
300/400
[1921].
« Je n’avais pas attendu votre geste, inattendu comme un remords, et j’avais déjà lu
Le Pilori.
Inutile de vous dire que je ne
souscris pas aux apeuprès d’un Bernier. Êtes-vous prodigue ou gâcheur ? Je commence à comprendre que vous êtes vous-même, de plus
en plus, c’est-à-dire au moins et toujours généreux. J’aimerais vous en dire plus long et plus gentiment, mais vous comprendrez j’en
suis sûr ma crainte devant les mots ». Il espère entendre
La Gloire
bientôt…
22 mai 1931.
Remerciements pour son « article généreux »
sur
L’Eau Fraîche
: « Je retrouve là la noblesse que j’ai toujours aimée en vous, et qui vous met à part, bien en évidence, au milieu du
petit groupe des rares
bons Parisiens
. J’ai toujours regretté que des différences de goûts rendent difficiles un commerce plus étroit entre
nous. Et pourtant la vie m’a fait découvrir depuis longtemps déjà que la sympathie se rit des oppositions apparemment irréductibles.
[…] Mais, pour être tout à fait sincère avec vous, comme vous le méritez, j’aime les femmes et j’évite les relations un peu étroites avec
les hommes qui ne les aiment pas autant que moi, parce que pour moi un des plaisirs de l’amitié, c’est de parler entre hommes avec une
discrète confiance de ses amours »…
394.
Abel GANCE
(1889-1981). 2 L.A.S., Paris 1950-1953, à Maurice
R
ostand
;
1 page et demie in-4 à l’encre verte à son
en-tête (froissée avec petits trous de brûlures), et 1 page et demie in-4 à l’encre bleue.
300/400
B
elles
lettres
du
cinéaste
.
26 décembre 1950.
« Votre père, pour lequel mon admiration est restée aussi vive », n’aurait-il pas laissé,
392
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