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456.
Michel CHEVALIER
(1806-1879) économiste. 4 L.A.S., 1836 et 1867, à Alexandre
B
rongniart
de l’Institut, puis à
Adolphe
B
rongniart
; 1 page et quart in-4, et 5 pages et demie in-8, une à en-tête de l’
Exposition Universelle de 1867 à
Paris,
2 adresses et une enveloppe.
200/300
14 août 1836
. Il a su que M.
D
ucatel
de Baltimore lui avait expédié « une collection de produits céramiques de Baltimore », avec divers
papiers et brochures. Il demande où il peut les faire réclamer. « Je m’occupe moi-même de vous arranger une collection de charbons
américains », et il prépare aussi un cadeau pour l’École Centrale…
11 octobre 1836
. Il le prie de faire admettre Ducatel parmi les membres
de la Société Géologique…
24 septembre 1867
. Il a entendu dire beaucoup de bien de son fils, « Inspecteur de l’enseignement du dessin dans les écoles de Paris ».
Au sein de l’Exposition Universelle, il lui propose de faire « dans le rapport du jury, un petit travail sur cette branche de l’exposition,
[…] de manière à considérer le rapport comme un exposé général de la situation des arts en 1867 »…
29 septembre 1867
. Il rappelle sa
proposition de charger son fils de la partie du rapport du jury qui traite de l’enseignement du dessin : « Ce petit travail, d’une dizaine
de pages […] paraitrait sous son nom »…
O
n
joint
une L.S. du baron Jean-Guillaume
L
ocré
, 29 février 1831 (2 p. in-fol.), à propos de questions juridiques et économiques : « Le
transport de créance est une véritable transmission de la propriété d’un droit incorporel, et voilà pourquoi le Code Civil l’a comprise
dans le titre
Du Contrat de vente
»…
457.
Michel CHEVALIER
. 3 L.A.S., Paris 1855-1871, [à François Barthélemy
A
rlès
-D
ufour
]
; 10 pages in-8 et in-12.
300/400
22 juillet 1855
. « Votre idée au sujet de l’unité des poids et mesures est une idée d’or. Suivez-la bien. En avez-vous parlé à M. Cole ? »…
Lui-même est en correspondance à ce sujet avec plusieurs Anglais :
C
obden
, le parlementaire Smith, Yates. Il rappelle le précédent
d’actes de la Constituante de 1789…
22 janvier 1860
. Le traité avec l’Angleterre est signé. « Toutes les soieries de France vont entrer
sans droits, y compris les rubans. La franchise existera sous quinze jours. Vingt, ou plutôt cent cinquante articles divers plus ou moins
importants participeront à cette immunité. Du côté de la France, on a été moins hardi ; mais on a fait tout le possible. L’Empereur […]
m’a paru fort décidé. Il sent le grand côté de la mesure. Comme vous le dîtes très bien, c’est la Paix, la grande Paix »… Éloge de Rouher,
Fould, Baroche et Cobden, et avis du projet des protectionnistes…
19 juin 1871
. Il a écrit à Lord
G
ranville
, en faisant l’éloge de
C
obden
;
ce n’était pas le lieu de lui faire la leçon, quelque indigne qu’ait été l’attitude de Granville et de Gladstone, dans cette guerre. « Ici
T
hiers
va de faute en faute. L’affaire de la reconstruction de sa maison, au milieu de tant d’autres désastres qu’on ne peut réparer, a été arrangée
de façon à lui faire gagner 800, ou 900,000 f. […] Et son ministre Jules
F
avre
qui a été forcé, samedi, d’avancer qu’il aurait pu faire, en
septembre, la Paix à des conditions infiniment meilleures, et qui a pris sur lui de supprimer cette ouverture, et n’a rien fait savoir au
public ! Qu’est-ce que Polignac a fait qui fût égal ? »…
458.
Richard COBDEN
(1804-1865) économiste anglais, théoricien du libre-échange. 3 L.A.S., Midhurst (Sussex) 1855-1865,
à François Barthélemy
A
rlès
-D
ufour
; 4 pages in-8 chaque ; en anglais.
500/700
T
rès
intéressante
correspondance
économique
et
politique
.
Sciences, Techniques, Voyages
12 janvier 1855
. Il n’est pas qualifié
pour juger de la praticabilité du canal
de Suez ; M. Robert
S
tephenson
,
ingénieur civil très distingué, a
fait un rapport défavorable, mais
Cobden s’intéressera toujours à ce
que lui recommandent MM.
L
esseps
et Arlès… Il exprime son dégoût
des affaires publiques, et déplore
que l’Exposition Universelle ait
lieu en même temps que la guerre
de Crimée… Que deviendront la
Turquie et les Turcs ?
12 novembre
1861
. Les événements d’Amérique
sont déplorables, et il ne voit aucune
grande réforme du droit international
émerger de la guerre civile. Il espère
que le monde civilisé décidera qu’à
l’avenir, en cas de guerre, aucun
blocus de ports commerciaux ne
sera reconnu : c’est une pratique
médiévale incompatible avec le
principe du libre-échange. Pourquoi
des populations doivent-elles mourir
de faim parce que d’autres se battent
… / …




