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186.
Isidore CAHEN
(1826-1902) philosophe et journaliste, un des fondateurs de l’Alliance Israélite. L.A.S., Paris 25 février
1856, à Louis
H
achette
; 1 page in-8, adresse.
70/80
R
elative
à
ses
chroniques
littéraires
. Il a mentionné les
Conseils aux ouvriers
de M.
B
arrau
dans un article du
Journal des Débats
…
« vous pourrez m’adresser d’autres ouvrages que vous éditez et pour lesquels vous désirerez de la publicité : le cadre que j’ai adopté sous
le titre de
La Littérature bienfaisante
comprend nombre de vos publications »...
187. [
Louis-Ferdinand CÉLINE
(1894-1961)]. Environ 250
photographies
de la famille
D
estouches
et ses proches ; formats
divers.
400/500
188.
Blaise CENDRARS
(1887-1961). L.A.S. et 7 P.A. ; demi-page in-4, et 7 pages in-4 ou in-8.
500/600
23 octobre 1952
, à Robert
C
arlier
, directeur du Club du Meilleur Livre : « Ci-joint
Bourlinguer
corrigé sur un exemplaire de la première
édition ; si vous en trouvez un du deuxième tirage, vous verrez que les 9/10
e
des corrections y figurent déjà » ; il attend les dernières
épreuves pour donner le bon à tirer.
3 maquettes de titre pour
Du monde entier au cœur du monde
, avec des variantes ; dédicace des
Enfantines
« à mes camarades de la
Légion étrangères Mieczyslaw Kohn, Polonais tué à Frise, Victor Chapman, Américain, tué à Verdun », etc. ; dédicace d’un cahier « à
mes bons amis de Sao-Paulo, Paulo Prado » etc. ; dédicace « à Edmond Bertrand barman au Matachine » ; et « Dédiée aux musiciens ».
189.
Jules Husson, dit CHAMPFLEURY
(1821-1889). L.A.S. comme « Conservateur du Musée de la Manufacture nationale
de Sèvres »,
Sèvres
31 mai 1877, à un ministre ; 2 pages in-8, en-tête
Ministère de l’Instruction publique et des beaux-arts -
Manufacture nationale de porcelaine
(petite fente)
.
400/500
E
xplication de
son
pseudonyme
.
« Un double nom porté par mes parents, un pseudonyme pris par moi depuis plus de trente ans dans
l’exercice de ma vie littéraire, la nécessité de signer de mon nom légal les actes de l’administration dont je fais partie depuis cinq ans,
amènent des confusions ou des embarras qui m’ont paru de nature à vous prier de m’accorder l’autorisation de régulariser ces diverses
appellations. Mon grand-père, appelé
Husson
, fut surnommé
Fleury
par ses concitoyens et ce surnom acquit une telle popularité que
mon père […] signa toute sa vie Fleury. […] En 1846, débutant dans le journalisme, je rencontrai un écrivain plus âgé et plus connu
que moi, qui signait ses articles dans les Revues
Jules Fleury
. Mon nom et mon prénom. Pour couper court à une confusion qui n’a pas
manqué de se produire, je pris le pseudonyme de
Champfleury
et depuis 1847, date de la publication de mon premier livre, toutes mes
œuvres sont signées de même ; mais j’ai dû reprendre le nom de
Husson-Fleury
pour les actes officiels qui incombent à mon service »…
Avec les différentes distinctions reçues dans son parcours d’écrivain et de conservateur, « mon nom est le seul héritage que je lèguerai
à mon fils » ; « ils constituent mon unique fortune », et il demande « l’autorisation de prendre légalement le nom de Champfleury »…
190.
François-René de CHATEAUBRIAND
(1768-1848). L.A., Val de Loup mardi soir [juin ou juillet 1814 ?], à la duchesse
de
D
uras
; 1 page in-4 (lég. salie).
1 000/1 200
« Chère sœur, je suis arrivé ici tout malade, et ne sachant pas si je pourrai vous dire adieu vendredi ; mais il faudra pourtant que je
sois mort, si je ne puis vous voir avant que vous partiez. Ah ! Si je pouvois voir cette mer avec vous ! et ces flots moins agités que ma
triste vie, et qui se brisent comme elle se brisera ! Allons voila de la poësie : pour revenir à la prose, voici une pétition pour une croix de
S
t
Louis. Voyez, parlez, triomphez. Et mon pauvre petit diable qui demande un congé absolu qu’en faites vous ? Bon soir, chère sœur. Il
est huit heures ; je suis vraiment malade, et je vais me coucher ».
Vente
La duchesse de Duras et ses amis, Chateaubriand
(24 octobre 2013, n° 59). Publ. in
L’Amante et l’amie. Lettres retrouvées
(Galli-
mard, 2017, p. 171, n° 23).
Clichés d’amateur prin-
cipalement, certains iden-
tifiés par des inscriptions
manuscrites ; nombreux
contretypes… Louis-Fer-
dinand enfant, avec ses
parents ; son père, Fer-
nand Destouches, seul et
avec ses trois frères ; son
grand-père, Auguste Des-
touches ; sa grand-mère
paternelle, née Hermance
Delhaye ; ses oncles René
et Charles Destouches ; ses
cousines germaines Chris-
tiane, Nadia et Charlotte
Destouches ; relations …




