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210.
Gustave FLAUBERT
(1821-1880). L.A.S., Croisset 24 avril [1871], à son ami Félix-Archimède
P
ouchet
; 1 page in-8 sur
papier bleu.
800/1 000
« Je vous présente mon neveu M
r
C
ommanville
qui aurait besoin de renseignements scientifiques sur les bois de chêne. Pouvez-vous
lui indiquer ce qu’il faudrait lire ? »…
Correspondance
(Pléiade), t. IV, p. 308.
211.
Michel FOUCAULT
(1926-1984). 2 L.A.S., 1977 et s.d., à une dame ; 2 pages et demie petit in-4 dont une à en-tête
Collège de France
(trous de classeur).
150/200
28 février.
Remerciements pour une invitation, « mais je crains ne pas être libre avant le printemps 71 (mars-avril) »…
Paris 22 mai
1977.
Il décline une nouvelle invitation.
212.
Anatole FRANCE
(1844-1924).
M
anuscrits
(fragments) et
notes
autographes ; 13 feuillets formats divers (quelques
fentes ou bord effrangés).
400/500
Notes documentaires en latin, d’après le
Glossarium
de Du Cange :
Predicator
,
Prædicatores minores
… ; noms de théologiens francis-
cains : saint Bonaventure, « le docteur séraphique », John Duns Scot, « le docteur subtil » ; sur les troubles causés par les sectes hérétiques
à Cologne au XIV
e
siècle.
Droit commun
, sur les revendications de l’Église et Aristide
B
riand
. Brouillons et fragments de dialogue entre
Dechartre et Thérèse pour
Le Lys rouge
. Fragment très corrigé pour l’
Histoire comique
…
O
n
joint
L’Affaire Crainquebille
, illustrée de 63 compositions de
S
teinlen
(Édouard Pelletan, 1901, ex. numéroté 107), avec un bel
envoi a.s. à Eugénie Toupance, 1
er
janvier 1903, et une page entière autographe signée où France a recopié le début du chap. II : « Jérôme
Crainquebille, marchand des quatre saisons, allait par la ville, poussant sa petite voiture »…
213.
Anatole FRANCE
. 6 L.A.S., La Béchellerie 1914-1917 et s.d., à Fernand
B
audat
; 9 pages in-8, une enveloppe. 400/500
B
elle
correspondance
amicale
(le magistrat Fernand Baudat sera l’exécuteur testamentaire d’Anatole France).
31 décembre 1914
. « La guerre sera longue. Il est visible que
J
offre
n’est pas en état de prendre l’offensive, et qu’il a assez à faire de
contenir l’ennemi […] Les Allemands ne tenteront pas un grand effort, dit-on, avant le printemps. La guerre serait sans fin, si nous
n’avions pas le raisonnable espoir de voir un jour les Allemands manquer de cuivre, de pétrole et d’autres substances nécessaires. On
dit même qu’ils en manquent déjà »…
16 mars 1915
. « J’ai écrit à
M
illerand
. Mais je ne sais pas si je suis
personna grata
au ministère »…
[25 octobre 1915]
. « Le Goff s’est présenté avec un mot de moi chez Bourguignon qui l’a fait nommer à Paris dans le service que dirige
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