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la seule selon moi) donne les nombres des anges et ceux des démons. Il attribua d’ailleurs comme ton chroniqueur le 888 à N.S.J.C.

Je crois qu’il ne faut pas lire huit cent quatre vingt huit mais plutôt 8.8.8. huit huit huit comme une affirmation du huit de l’esprit. Il

affiche 65 à Dieu le Père. Le 6 étant la Gloire et le 5 l’action. – Si tu trouves ce livre, tu y liras que le 212 et le nombre de l’Ange du

salut et 666 le nombre du démon solaire que je ne veux pas nommer. Dire que le 666 est le chiffre de la bête c’est dire que la bête est

un démon solaire. Dire que le 666 est le chiffre de l’homme, c’est dire que l’homme est un démon solaire »…

233.

Jules JANIN

(1804-1874). 4 L.A.S. et 2 P.A.S. ; 7 pages in-8 et une enveloppe, et 2 pages oblong in-4.

120/150

8 avril 1850

 : « Une malheureuse compagnie d’Arcachon me réclame, après six ans de silence, une somme d’argent que j’aurai grand-

peine à payer, si je suis condamné. Cette réclamation intempestive, cruelle […] est pour moi une menace de tous les jours »…

27 octobre

1853

, « au bon comédien

T

isserant

 »

, au sujet d’un engagement à l’Odéon : « Ces gens-là sont des gens de peu de foi ! Ils vous proposent

aujourd’hui beaucoup moins qu’ils ne m’ont proposé à moi-même, […] ces gens-là ont besoin de vous, ils ont besoin de la pièce […],

une pareille proposition est inconvenable absolument ! Non, vous n’irez pas en ces conditions »…

29 octobre 1857

, à un écrivain dont il

réclame le livre en vain, à « ce brigand de Michel [Lévy] !... Et voilà, ce n’est pas…plus Bonapartiste que cela. J’écris en ce moment un

chapitre intitulé

Ovide ou les poètes en exil

, et je vous l’enverrai pour que vous soyez assuré, encore une fois de ma constance et de ma

loyauté »…

6 juin 1858,

demande de places de théâtre. – Plus une lettre écrite en son nom par sa femme (et une lettre non identifiée adr.

à Léon Vanier, 1887).

2 amusantes pages d’album (une déchirée et réparée).

234.

Vladimir JANKÉLÉVITCH

(1903-1985). L.A.S., Paris 17 octobre 1968, à Pierre

C

itron

 ; 1 page in-8, en-tête

Faculté des

Lettres et Sciences Humaines, Sorbonne

.

100/120

Il tâchera de l’aider à obtenir un poste à la Faculté : « J’ai dû vous dire combien j’estimais vos travaux musicologiques (je cite votre

Bartok

dans mon

Debussy

). Je prends donc bonne note de votre candidature, en souhaitant qu’elle réussisse. Je crains malheureusement

que les pouvoirs de la commission soient tout platoniques et que les jeux soient déjà faits au Ministère »…

235.

Gustave KAHN

(1859-1936). 10

manuscrits

autographes dont 8 signés, [vers 1912-1927 et s.d.] ; 78 pages formats divers,

quelques-uns conservés sous enveloppe annotée (marques de l’imprimeur).

500/600

C

ritique

d

art

. Articles et préfaces présentant des artistes et leur œuvre. Plusieurs furent destinés à

L’Art et les Artistes

ou

Feuillets

d’art

. Brouillon de préface pour Robert

M

ortier

(6 p.) [pour la galerie Devambez, 1912] ; préface pour le sculpteur arménien Hacop

G

urdjian

(4 p.) ;

André

H

ellé

(1920, 16 p.), « maître de l’art enfantin » ;

Madame Chana

O

rlof

(8 p.), qui « taille dans le bois des images

sincères et complètes » [1920] ;

François de

H

érain

(9 p.) , peintre, graveur et sculpteur, après une visite à son atelier ; préface pour Emil

H

irschfeld

(5 p.), « beau peintre de la mer » ;

Gaston

H

ochard

(14 p.), peintre de la vie de province ; sur Albert

M

arque

(3 p.), orne-

maniste devenu sculpteur, « un fidèle du XVIII

e

français » ; sur Adolf

O

berländer

(13 p.), caricaturiste original, « le Daumier, aussi le

Cham des Allemands » ;

Henri

O

ttmann

(5 p.), qui vient de mourir [1927] ; et un fragment sur Th. Th.

H

eine

(p. 6-7, 30-34).

236.

Alphonse KARR

(1808-1890). 3 L.A.S., et une P.A.S. ; 5 pages in-8 ou in-12, une enveloppe, et 1 page oblong in-4

(2 lignes ; on joint un fac-similé).

120/150

À Théodore de

B

anville

, au sujet d’une adaptation théâtrale de

L’

É

té sous les tilleuls

, une idée qu’il a souvent caressée mais non aboutie

faute de moyens : « Envoyez-moi le scénario dont vous me parlez […]. Si la chose me paraît possible – après la lecture de ce scénario –

j’achèverai volontiers l’opération. Remerciez et votre ami qui s’en est occupé – et M. le directeur du Vaudeville du bon accueil que vous

me promettez de sa part »… Il a bien reçu ses odelettes et a été très fier d’y trouver son nom… [1855 ?], à un rédacteur : « Pourrait-on

reproduire à peu près en autographe ces mots :

un coin de mon jardin

que j’ai déjà écrits, sous le dessin et qui seront suivis de ma griffe

apposée ensuite par moi »…

Nice

, à M.

B

lanche

, demande la croix pour son père : « Au moment même où une loi intelligente en abais-

sant le droit sur les fers étrangers – demandait un progrès à l’industrie métallurgique française,

sous peine de la vie

– mon père Eugène

Karr, ingénieur – prenait un brevet pour l’invention de nouveaux feux d’affinerie (je parle peut-être fort mal cette langue spéciale) qui

apportait à une usine de médiocre importance

une économie de 80

fr par jour

. Il serait illogique de dire à l’industrie : vous êtes station-

naire, progressez ou mourez – et de ne pas récompenser le progrès demandé […] au génie français »… Maxime sur une page d’album : « La

première moitié de la vie se porte à désirer la seconde – la seconde à regretter la première ».

O

n

joint

2 lettres d’un Lebrun de Riom (1836), et de Jules Michelet (1874).

237.

Henri-Dominique LACORDAIRE

(1802-1861) dominicain, prédicateur et pédagogue. L.A.S., Paris 6 août 1848, à M.

C

hevreux

au château de Chamarande ; 2 pages in-4, adresse (légères rousseurs, petites fentes, cachet de collection au bas

du f. d’adresse).

200/300

S

ur

son

journal

L’

È

re

N

ouvelle

, à un potentiel investisseur auquel il démontre la bonne santé financière de la publication et expose

les conditions d’acquisition de parts : « Nous nous occupons en ce moment de constituer la propriété de

L’

Ère Nouvelle sur des bases

légales, afin d’être en mesure, lors de la promulgation de la loi sur la presse périodique qui va être incessamment discutée. On partagera

la propriété en certain nombre d’actions dont la moitié sera acquérable par des tiers

avec privilège d’un intérêt à cinq pour cent antérieur

à tout paiement de dividendes

. Nous trouverons dans ces actions, s’il plaît à Dieu, le faible cautionnement qui devra être versé, et aussi

une assiette encore plus solide que celle dont nous jouissons, bien qu’elle le soit beaucoup »… Il se montre confiant dans le nombre de

réabonnements depuis juillet : « Loin de perdre, nous avons gagné et nous gagnerons encore tous les jours, en sorte que le chiffre de