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etre dit’on employé en Corse. Je crois que si Messieurs vos freres peuvent y obtenir des emplois d’officiers, ils feront bien d’accepter
ce que M
r
le baron de
F
lachslande
vous propose, car comme tous les employs de mon regiment sont nommés, et qu’il y a beaucoup
de premiers capitaines, et commandants d’escadron parmi les sergents, et les volontaires, et qui ont quarante trente-cinq, trente ans de
service, il n’est gueres possible que j’en place quelques uns avant les jeunes gens. [...] je suis persécuté par des lieutenants generaux, et
des marechaux de camp pour les nommer a des lieutenances que je ne puis leur donner »...
O
n
joint
7 L.A. de la marquise de
R
ochemaure
à son mari, 1792-1796.
Reproduction page 108
346.
Pierre-Marc-Gaston, duc de LÉVIS
(1764-1830) député aux États généraux, il servi dans l’émigration et fut blessé
à Quiberon ; à la Restauration, il fut nommé maréchal de camp et ministre d’État, et se consacra à la littérature (de
l’Académie française). 4 L.A., Portsmouth et Southampton 1793-1795, à
sa
femme
la duchesse de
L
évis
, à Richmond
(Surrey) ou à Londres ; 8 pages in-4, adresses (déchirures et réparations au papier gommé).
400/500
I
ntéressante
correspondance
.
Portsmouth
15 décembre 1793
. Troisième anniversaire de l’émigration de la duchesse, et « toute cette
fluctuation est loin d’être finie ; l’univers est ouvert devant nous et l’adversité ne cesse de nous y balotter, sans nous laisser rien entrevoir
de sur dans l’avenir »... Lord Moira est désormais à Guernesey, et il prie la duchesse d’intervenir auprès de M. Thomas Onslow, pour qu’il
dise bien au prince de Galles, « que ce n’est pas pour être aide de camp, ni a la charge de Loird Moira, mais dans l’artillerie », qu’il aspire
à être...
4 janvier 1794
. « Toulon qui vous consterne n’est facheux que pour la France si elle est retablie, et pour les
topics
qu’en tireront
les membres de l’opposition. Croiés une bonne fois que rien n’est important a prendre que les postes de Paris, et rien a deffendre que les
postes de l’Allemagne, voila pourquoi tous les Toulons du monde ne valent pas Londres, et je suis très effraié pour ce côté »...
Southampton
10 juin [1795]
. Nouvelles des régiments d’H
ervilly
et d’H
ector
, et de l’excellent accueil à Southampton par
B
otherel
, syndic des États de
Bretagne, le marquis de
G
oulaine
et le comte de
C
hatillon
, l’évêque de Dol, etc. Il a dit à M. d’Hervilly qu’il était aide maréchal des logis
de l’armée, « et que M
r
de
P
uisaye
m’avoit dit qu’il faisoit les fonctions de M
al
g. et des complimens pour lui. Il m’a repondu que cela etoit
vrai et qu’il partoit pour Londres afin de prendre les derniers ordres des Ministres »... L’expédition de
Q
uiberon
va partir : « tout sera en rade
demain au soir, et en rade au bout de l’île de Wight. L’on assure toujours ici que nous ne toucherons pas à Jersey »…
Vendredi matin [1795]
.
Ils vont s’embarquer : il la presse de lui écrire à Southampton, puis par l’intermédiaire de la comtesse de Botherel...
347.
ARMÉE DES PRINCES
. L.A.S. et L.S. au comte de
V
ittré
, capitaine en second de cavalerie dans la Légion de Mirabeau,
puis capitaine au régiment des hussards de Rohan, et 1794-1797 ; ¾ page in-4 et 2 pages in-8, adresses avec sceaux de cire
(brisés).
100/150
Charles-Joseph du Houx, comte de
V
ioménil
(1734-1827), Düsseldorf 25 avril 1794 : il a fait valoir « le zèle et le courage que vous avés
montré dans plusieurs occasions pendant le cours de la campagne dernière, et je desire bien sincèrement que la justice que je vous ay
rendue dans cette circonstance, contribue à vous procurer les récompenses dont vous êtes susceptible »... – Eustache, comte de
B
éthisy
(1739-1823), Vienne 11 décembre 1797 : félicitations sur sa croix de Saint-Louis, qu’il ne doit qu’à ses bons et excellents services, et
remerciements pour ses compliments « sur le grade de général major qu’il a plu a S.M.I. et R. de m’accorder avec une bonté, qui ajoutte
a cette grace ; mais la paix ayant empêché que je sois emploïé pour le moment, je ne suis pas dans le cas de m’attacher un officier »...
348.
Victor-François, duc de BROGLIE
. 4 L.S., 1794-1795, au marquis de
R
ochemore
, à Detzingen (Souabe)
; 7 pages in-4,
2 adresses avec sceaux de cire rouge à ses armes.
400/500
Schwelm
1
er
décembre 1794
. D’après l’agrément du Régent de France et du comte d’Artois, lieutenant général du Royaume, « je vous
ai présenté à Sa Majesté Britannique pour occuper un emploi de Lieutenant, dans le Régiment dont Elle a bien voulu me confier le
commandement »...
19 février 1795
. Suivant ses vœux, il lui envoie M. de
C
ourcy
: « il partagera vos succès, qui doivent se multiplier
actuellement que vous êtes bien secondé et que vous ne manqués pas de fonds »...
Château de Pyrmont
24 mars
. Instructions pour
le prompt déplacement des recrues françaises à Constadt, suivant les ordres du duc de
S
axe
-T
eschen
: « je vous envoye l’extrait de
différentes lettres de M. Woodford et de M. le comte Charles de S
te
Aldegonde, et je m’en rapporte a votre zèle et a votre intelligence »...
4 juin
. Il approuve les dispositions à l’égard de MM. Desondes et de Casteras, et s’étonne que quelques sous-officiers cherchent « à
éluder d’être chargés de la conduite des transports ; vous me rendrez compte de ceux qui oublieroient qu’il n’est jamais permis à un
militaire de composer pour son service, et ils seront rayés de tableau »...
349.
Victor-François, duc de BROGLIE
. 2 P.S., 1794-1795 ; la seconde contresignée par son secrétaire
N
icolle
; 1 page in-fol.
chaque en partie impr. à son en-tête, sceau de cire noire à ses armes sur la 2
e
.
250/300
Düsseldorf
3 septembre 1794
. Certificat de service pour Jean-René de
P
arfouru
, lieutenant au Régiment de Languedoc, qui a fait
campagne « en qualité de fourier, dans l’armée des Princes & oncles du Roi »...
Château de Pyrmont
17 août 1795
. Laissez-passer pour
Mme de
M
arsac
, « née Du Pin de La Tour, veuve de M. le chevalier de Marsac gentilhomme de la Province du Perigord »...
350.
ARMÉE DES PRINCES
.
M
anuscrit
(copie),
Reglement du Conseil militaire de l’Armée Catholique et Royale
,
[1794], copie de l’époque ;
15 pages et demie in-fol.
400/500
Règlement donné en conseil général militaire à Trémentine, le 28 juin 1794, « l’an deuxième du regne de Louis XVII », par Stofflet,
Bérard, le chevalier de Fleuriot, de Rostaing, Labouré, Trotouin et Gibert, secrétaire général de l’armée. Il se compose de 12 titres
relatifs aux costumes des officiers, au conseil militaire, au service des chasseurs, aux chirurgiens-majors, aumôniers, musiciens et peines,




