114
357.
Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ
. 3 P.S., Q.G. de Mülheim ou d’Überlingen janvier-octobre 1797 ;
contresignées par son secrétaire des commandements
D
roüin
;
1 page in-fol. ou oblong in-fol. chaque, les 2 dernières en
partie impr., 2 sceaux de cire rouge aux armes et un sceau sous papier (portrait joint).
400/500
Mülheim
18 janvier 1797
. Nomination d’Auguste Paul
P
ierre
, chirurgien-major à la suite du 1
er
régiment de la Cavalerie noble, à la
place de « chirurgien major des hopitaux militaires et secours de santé »...
Überlingen
30 septembre 1797
. Certificat de service militaire
pour Aimé-Jean-Marie chevalier de
M
arhallach
, « gentilhomme français de la Province de Bretagne », sous-lieutenant « sous nos ordres
ayant fait les campagnes de 1792, 1793, 1794, 1795, 1796 et 1797 jusqu’à ce jour dans la Compagnie noble de l’Artillerie »...
1
er
octobre
1797
. Passeport bilingue (allemand-français) pour « M. de
Q
uiney
du Corps de Condé, de la Compagnie N° 8 des Chasseurs Nobles
allant en Suisse et autres lieux et de là à Wlodzimiers en Wholhynie, États de S.M. l’Empereur de toutes les Russies »...
358.
CHARLES X
. P.S. « Charles Philippe », Edinburgh 15 juin 1797 ; contresignée par le comte de
L
a
C
hapelle
; vélin oblong
in-fol. (légères taches).
300/400
B
revet
de maréchal
de
camp
pour René Augustin de
C
halus
, « major général des armées catholiques et Royales de Bretagne et pays
adjacents »...
359.
Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ
. 2 P.S., Q.G. d’Überlingen ou de Feistritz 1797-1801 ; contresignées par
son secrétaire des commandements
D
roüin
;
1 page oblong in-fol. chaque en partie impr., sceaux aux armes sous papier
(portrait gravé joint).
300/400
C
ertificats
de
service
militaire
pour Charles Joseph
G
ravé
de
L
a
R
ive
, « de la Province de Bretagne ».
Überlingen
1
er
octobre 1797
.
Émigré le 11 août 1791, il a servi sous les ordres du Prince depuis le 1
er
mars 1792 « comme brigadier au Corps des Chevaliers de la
Couronne [...], se distinguant par son zèle, son courage et sa bonne volonté »...
Feistritz 28 février 1801
. Brigadier en 1795, il est passé en
avril 1798 dans le Régiment Noble à cheval d’Angoulême où il a servi jusqu’à ce jour, se trouvant « à toutes les affaires »...
360.
Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ
. L.S. et P.S., 1797-1801, à Joseph-Anne, marquis d’A
nglade
; 1 page in-4
avec adresse et cachet de cire rouge aux armes, et 1 page oblong in-fol. en partie impr. à son en-tête avec sceau aux armes
sous papier.
250/300
Mülheim
20 janvier 1797
. Le Roi fait le marquis maréchal des camps et armées, et écrit « que “connoissant le peu de fonds dont je
puis disposer pour l’armée et vû malheureusement le peu de troupes dont elle est composée, il veut que tous ceux à qui il accorde en
ce moment des grades [...] remplissent les mêmes fonctions, et ne jouissent que des mêmes appointements dont ils jouissoient avant
leur promotion a ce nouveau grade” »...
Q.G. de Feistritz
26 avril 1801
. Certificat de service pour le marquis, « gentilhomme françois de
la Province de Guyenne », lieutenant colonel au régiment de Colonel Général Dragons, actuellement maréchal de camp : il « a émigré
le 22 février 1792, a fait la campagne de 1792 à l’armée des Princes freres du Roi Louis XVI dans la coalition de Limbourg commandée
par M. le Duc de Lorges et nous a joint au mois de juillet 1795 »... Il a fait toutes les campagnes depuis 1795 jusqu’à ce jour, « donné
constament les meilleurs exemples, et maintenu une discipline exacte, parmi les troupes »...
361.
Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d’ENGHIEN
(1772-1804) dernier héritier des Condé, il combattit dans
l’émigration et fut enlevé et fusillé par Bonaparte. L.A.S. « LAH de Bourbon », Lutz 29 mars 1799, à M. de
G
auville
, à
son cantonnement ; 1 page ¾ in-4, adresse.
1 500/2 000
B
elle
et
rare
lettre
du
chef
militaire
. « Il faut mon cher que votre beau frere m’ait bien mal compris, ou que je me sois bien mal
expliqué avec lui [...]. Je ne lui ai point permis de vous communiquer mon mécontentement d’une chose dont je ne vous soupçone en
aucune manière. Je lui ai dit de vous dire, que toute demande directe aux états majors ayant été déffendue précedement je voulois tenir
la main a cet ordre. Qu’en conséquence c’étoit a moi seul a qui vous devies vous adresser lorsque vous auriés quelque demande a faire
soit pour vous soit pour les off
rs
ou dragons de votre escadron »... Or des officiers de l’escadron ont obtenu des rations de fourrage sans
que la demande soit passée par lui. « Je ne pouvois militairement m’en prendre qu’a vous puisque vous étiés présent et que leur demande
devoit m’ariver envoyée par vous ce qui n’a pas été fait. C’est a vous a faire exécuter dans votre escadron les ordres de mon gr père et les
miens, et c’est a moi mon cher a vous avertir quant je sçais qu’ils ne l’ont pas été. Voila ce que j’avois cru que d’
A
iragues
avoit compris
et ce que je l’avois chargé de vous dire. J’espere qu’en reconnoissant la vérité [...], vous ne metrés plus jamais en doute que je n’apprécie
parfaitement le zèle l’exactitude et la bonne volonté d’un officier tel que vous, et que vous ne regarderés point cette lettre comme un
réproche ou un mécontentement, mais comme une instruction qu’en qualité de chef il est de mon devoir de vous donner. Thumery m’a
fait un rapport très satsifaisant de votre escadron »...
Reproduction page 117
362.
Charles -Alexandre Le Filleul de Montreuil, comte de LA CHAPELLE
(1762-1808) maréchal de camp, conseiller de
Louis XVIII pour l’Armée des Princes, et agent royaliste. L.A.S., Mittau 6 octobre 1799, au marquis de
M
ailly
, colonel, à
Hambourg ; 3 pages et demie in-4.
150/200
Il expose les différentes raisons qui s’opposent à l’attribution de croix à MM. de Maucors et de Videlanges, en faisant valoir les regrets
de Sa Majesté de ne pouvoir récompenser par ses grâces, ses serviteurs zélés, courageux et fidèles. Puis il parle du comte d’A
rtois
: ils
croyaient que « Monsieur alloit passer en Suisse, et nous pouvions esperer alors que son activité militaire le mettroit à portée d’employer
les officiers qui se sont particulierement fait connoître, dans les differens employs qu’ils ont remplis pendant la guerre. Ce n’auroit peut
… / …




