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devient la ligne du front, et où un enseigne de vaisseau canonnier se distingue comme un héros d’épopée... –

Piraterie

(conte)

, signé

(20 p. à l’encre violette). « Rapport officiel de monsieur le chevalier Jacques Raoul d’Erlot, capitaine de corvette, commandant le brick

de Sa Majesté

le

Triton

, à monsieur Deserbiers, marquis de l’Estanduère, chef d’escadre, en rade des Trousses »,

en mai 1689, où l’on

voit les « braves serviteurs du Roy » combattre des pirates, les fleurs de lys triomphant sans pitié des têtes de mort...

187.

Bernard FAŸ

(1893-1978) historien, administrateur de la Bibliothèque nationale (1940-1944). L.A.S., [prison de Fresnes]

10 janvier 1946, au comte François de

l

A

n

; 4 pages in-8.

200/250

l

ettre du

collABorAteur

condAmné Au

résistAnt

. Il demande de ses nouvelles : « vous êtes trop généreux pour cesser de servir le pays

ou pour renoncer de chercher le bien. Pour moi cette longue année a passé – en cahotant. De Drancy à Fresnes le Destin m’a bousculé.

Il y eut une semaine odieuse (6-13 III) où je fus la victime de policiers maçons. – Depuis mon sort est resté en suspens. À Fresnes on

m’a mis à l’infirmerie où j’ai retrouvé l’Amiral Robert, X. Vallat, Brévié [...]. On va vous demander prochainement de témoigner pour

moi. Je vous envoie ce petit mémorandum qui fixe les points les plus importants »... Suit un

mémorAndum

en 6 points pour la déposition

de F. de La Noë lors du procès de Faÿ : « B.F. a travaillé pour nous dès l’été 43. Puis il a fait partie de notre groupe » ; il communiquait

des renseignements, et menait une lutte active « contre Déat, et le clan des collaborationnistes » ; il employait Gueydan de Roussel

comme agent de renseignement, etc. « En 44 il nous communiqua, malgré M. Laval, la liste des principaux dépôts de livres en France,

et l’indication des zones dans Paris où se trouvaient nos trésors artistiques et bibliographiques afin qu’on les ménage et les protège. […]

Tout dans la conduite de M. B.F., que je vis beaucoup au cours de ces 2 années fut marqué au coin du patriotisme. Il sauva tous les

trésors publics et privés qui lui étaient confiés et fit de son mieux pour aider à l’expulsion des Allemands ».

188.

Louis de FONTANES

(1757-1821). L.S. comme Grand-Maître de l’Université impériale, 13 mai 1812, au duc de

f

eltre

,

ministre de la Guerre ; 3 pages in-fol.

100/150

Au sujet d’un décret demandant de « choisir dans les lycées cent jeunes gens de l’âge de 18 ans, pour être faits caporaux fouriers ». Il

craint que cet appel ne rencontre pas le succès escompté, non par manque de zèle des élèves, mais parce que l’âge requis est trop avancé

et qu’à 18 ans les élèves ont quitté le Lycée, et la plupart sont déjà entrés dans une carrière militaire. Il faudrait que l’âge soit avancé à

16 ans... Il fait une « récapitulation de toutes les présentations » qu’il lui a adressées en 1811-1812 : sans compter les écoles de Marine,

qui ont aussi reçu plusieurs élèves de Lycée, on compte 446 lycéens ayant intégré les divers établissements militaires : Saint-Cyr, Saint-

Germain, Fontainebleau, divers régiments de ligne, etc.

o

n

joint

une l.a.s. avec quatrain de Charles-Louis

m

ollevAut

à Mme Alina d’Eldir « Sultane indienne » (1833) ; et une l.s. de Charles

d

upuy

(1871).

Littérature