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167
173
172.
Jean COCTEAU
. L.A.S, 4 novembre 1951, à Paul
A
lBert
à Liège ; 1 page in-8 (encre passée et jaunissure), enveloppe.
70/80
« Hélas, je ne porte que ce qui me tombe sous la main et il m’arrive de mettre les vestes et les chandails des autres [...] si vous venez
à Paris, je tâcherai d’être un peu moins clochard »... [double dactyl. de la lettre de Paul Albert joint.]
o
n
joint
une L.S. de Jean
c
Assou
, 29 juillet 1938, à Marcel Montpezat, à l’en-tête de la Revue
Europe
, accusant réception de son
roman : « Nous avons en ce moment énormément de marbre en retard, et nous publions çà la fin de l’été le roman de Nizan »...
173.
Jean COCTEAU
. L.A.S., 24 mai 1953, à la directrice du cinéma
Le Cardinet
; 1 page in-fol.
400/500
e
ncourAGement
pour
le
cinémA
l
e
c
Ardinet
.
« Vous avez groupé le public si rare qui ne va pas voir n’importe quel film, mais une
œuvre. Peu à peu le cinématographe reprend ses lettres de noblesse. La télévision l’y aidera. Tout ce qui combiné s’y ruera et nous
laissera libres de présenter un film comme une pièce de théâtre. En outre la télévision favorisera les courts métrages où la jeunesse
exprime son génie. Je n’ai jamais envisagé le cinématographe sous l’angle industriel. Je l’ai toujours employé comme tout autre véhicule
permettant aux poètes de vider leur nuit en plein jour. […] Nous ne cherchons pas le nombre. Une, deux, trois personnes par salle et il
se forme une famille d’âmes qu’on n’obtenait jadis qu’après la mort »…
o
n
joint
une photographie de Cocteau faisant le portrait d’un couple de danseurs classique (18 x 24 cm).
174.
Jean COCTEAU
.
t
Apuscrit
avec corrections autographes,
Salut aux amis de Lyon
, mars 1960 ; 2 pages et demie in-4.
200/250
s
ur
son
film
l
e
t
estaMent
d
’o
rPhée
. Cocteau commente la réception du film auprès de la critique et des cinéphiles, et explique les
raisons pour lesquelles il ne vient pas présenter son film en personne à Lyon : « si je ne viens pas en personne accompagner mon œuvre,
ce n’est pas par une indifférence qui serait criminelle après les marques d’estime et d’amitié que Lyon me témoigne toujours, c’est parce
que
Le Testament d’Orphée
n’est autre qu’une tentative d’auto-portrait, auto-portrait qui s’attache à la ressemblance profonde et néglige
cette ressemblance extérieure qui nous documente fort mal sur un artiste lorsqu’on nous le montre dans l’exercice de ses habitudes. [...]
Parfois même, et par pudeur, je me caricature, car je n’ignore pas le danger de ce strip-tease qui consiste à quitter peu à peu son corps
et à montrer son âme toute nue. Bref, ma présence risque de faire double emploi avec un ouvrage qui me retourne à l’envers comme un
gant et qui, s’il intrigue les uns, bouleverse les autres »...
o
n
joint
la photocopie du manuscrit.




